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Premier vrai test de la saison, cette confrontation face au grand club bavarois a été l'occasion de découvrir les nouvelles recrues et la patte Jean-Pierre Papin.
Jean-Pierre Papin avait prévenu tout le monde : le match face au Bayern a été préparé comme un match de championnat. Il était hors de question pour le nouveau technicien strasbourgeois que le RCS se rate pour sa première sortie à la Meinau.
Face à un Bayern très timide et sans ses plus grandes stars, le Racing a convaincu. Après une première période plutôt brouillonne, il s'est rattrapé en deuxième mi-temps et a inscrit deux buts par l'intérmédiaire de Romain Gasmi et de Jérémy Perbet.
Au final, si l'attaque et notamment Dimitar Rangelov ont plutôt convaincu, la défense, elle, n'a pas rassuré tout le monde. Le public a cependant quitté la Meinau rassuré. Retour sur les performances individuelles :
Puydebois (5) : rarement mis en difficulté par de discrets attaquants munichois, il ne s'est par contre toujours pas débarrassé de sa fébrilité sur les balles aériennes (remplacé par Gurtner en fin de match).
Lacour (6) : volontaire et appliqué, il a bien tenu son couloir droit, se contentant d'assurer ses tâches défensives. Remplacé à la mi-temps par Celestini (6,5) qui, pour sa première apparition à la Meinau, est à créditer d'un bon match, n'hésitant pas à proposer dès que possible une solution offensive.
Ekobo (7) : seul joueur avec Abdessadki et Kantari à avoir joué l'intégralité du match, il fait déjà office de nouveau patron de la défense. Sa qualité physique sera probablement très utile tout au long de la saison.
Bellaïd (5) : assez fébrile sur les rares offensives allemandes, il a déjà montré beaucoup mieux par le passé. Son entente avec Ekobo est à parfaire. Remplacé à la pause par Locatelli (6) qui n'a pas tremblé pour son premier match de haut niveau et qui est auteur d'une prestation rassurante pour la suite.
Deroff (6) : replacé à gauche du fait de l'absence d'Abou, il a été tout aussi appliqué que Lacour à droite, même si on peut regretter un rendement offensif faible. Remplacé par De Gea (6,5) au milieu de la seconde période, placé en milieu droit par Papin. Auteur de quelques accélérations intéressantes et doté d'une frappe de balle qui mérite d'être revue.
Abdessadki (7) : le nouveau capitaine du Racing débuta à droite avant de finir dans l'axe. Combatif et percutant comme à son habitude, le rôle de leader semble lui convenir.
Loué (6) : sa présence physique est un atout essentiel au milieu de terrain. Malgré pas mal de déchets, il a fait preuve de bonne volonté et semble sur la bonne voie. Sa complémentarité avec Kantari est d'ailleurs prometteuse. Remplacé par Gasmi (7) à la 63ème minute, dont la qualité technique est impressionnante. C'est lui qui ouvre le score par un but remarquable de sang froid et d'intelligence.
Kantari (7,5) : replaçant constamment ses partenaires, ne cessant de les encourager, Kantari est bien un leader dans l'âme. Si ses performances sont à la hauteur des qualités aperçues ce soir (qualité de passe, vision du jeu) il va rapidement devenir incontournable.
Johansen (5) : assez effacé tout au long de la première mi-temps à un poste de milieu gauche qui n'est pas le sien, Johansen a déçu. Comme Bellaïd, il est capable de beaucoup mieux. Remplacé par Boka (7,5) à la pause, auteur d'un début de seconde mi-temps tonitruant au poste de milieu gauche. Ses centres tendus à mi hauteur sont toujours dangereux et c'est d'ailleurs sur une de ses actions que le Racing double la mise.
Tum (5,5) : on retiendra de sa première apparition l'énorme occasion manquée alors qu'il était seul dans la surface de réparation. Mais sa présence physique use les défenses adverses et pour peu qu'il parvienne rapidement à cadrer ses frappes, son apport pourrait finir par devenir intéressant. Remplacé par Perbet (6,5) en cours de seconde période, auteur de son premier but. Toujours à l'affût, il a le profil d'un renard des surfaces.
Rangelov (8,5) : percutant, vif et agressif, le Bulgare a impressionné. Récupérant quelques ballons dans les pieds adverses qu'il bonifia en occasions de but, il a également été très disponible pour ses partenaires. De très bon augure. Remplacé par Mouloungui (6) à la 63ème minute, qu'on n'avait pas vu autant à son avantage depuis bien longtemps. Et si on pouvait encore croire en lui ?
Face à un Bayern très timide et sans ses plus grandes stars, le Racing a convaincu. Après une première période plutôt brouillonne, il s'est rattrapé en deuxième mi-temps et a inscrit deux buts par l'intérmédiaire de Romain Gasmi et de Jérémy Perbet.
Au final, si l'attaque et notamment Dimitar Rangelov ont plutôt convaincu, la défense, elle, n'a pas rassuré tout le monde. Le public a cependant quitté la Meinau rassuré. Retour sur les performances individuelles :
Puydebois (5) : rarement mis en difficulté par de discrets attaquants munichois, il ne s'est par contre toujours pas débarrassé de sa fébrilité sur les balles aériennes (remplacé par Gurtner en fin de match).
Lacour (6) : volontaire et appliqué, il a bien tenu son couloir droit, se contentant d'assurer ses tâches défensives. Remplacé à la mi-temps par Celestini (6,5) qui, pour sa première apparition à la Meinau, est à créditer d'un bon match, n'hésitant pas à proposer dès que possible une solution offensive.
Ekobo (7) : seul joueur avec Abdessadki et Kantari à avoir joué l'intégralité du match, il fait déjà office de nouveau patron de la défense. Sa qualité physique sera probablement très utile tout au long de la saison.
Bellaïd (5) : assez fébrile sur les rares offensives allemandes, il a déjà montré beaucoup mieux par le passé. Son entente avec Ekobo est à parfaire. Remplacé à la pause par Locatelli (6) qui n'a pas tremblé pour son premier match de haut niveau et qui est auteur d'une prestation rassurante pour la suite.
Deroff (6) : replacé à gauche du fait de l'absence d'Abou, il a été tout aussi appliqué que Lacour à droite, même si on peut regretter un rendement offensif faible. Remplacé par De Gea (6,5) au milieu de la seconde période, placé en milieu droit par Papin. Auteur de quelques accélérations intéressantes et doté d'une frappe de balle qui mérite d'être revue.
Abdessadki (7) : le nouveau capitaine du Racing débuta à droite avant de finir dans l'axe. Combatif et percutant comme à son habitude, le rôle de leader semble lui convenir.
Loué (6) : sa présence physique est un atout essentiel au milieu de terrain. Malgré pas mal de déchets, il a fait preuve de bonne volonté et semble sur la bonne voie. Sa complémentarité avec Kantari est d'ailleurs prometteuse. Remplacé par Gasmi (7) à la 63ème minute, dont la qualité technique est impressionnante. C'est lui qui ouvre le score par un but remarquable de sang froid et d'intelligence.
Kantari (7,5) : replaçant constamment ses partenaires, ne cessant de les encourager, Kantari est bien un leader dans l'âme. Si ses performances sont à la hauteur des qualités aperçues ce soir (qualité de passe, vision du jeu) il va rapidement devenir incontournable.
Johansen (5) : assez effacé tout au long de la première mi-temps à un poste de milieu gauche qui n'est pas le sien, Johansen a déçu. Comme Bellaïd, il est capable de beaucoup mieux. Remplacé par Boka (7,5) à la pause, auteur d'un début de seconde mi-temps tonitruant au poste de milieu gauche. Ses centres tendus à mi hauteur sont toujours dangereux et c'est d'ailleurs sur une de ses actions que le Racing double la mise.
Tum (5,5) : on retiendra de sa première apparition l'énorme occasion manquée alors qu'il était seul dans la surface de réparation. Mais sa présence physique use les défenses adverses et pour peu qu'il parvienne rapidement à cadrer ses frappes, son apport pourrait finir par devenir intéressant. Remplacé par Perbet (6,5) en cours de seconde période, auteur de son premier but. Toujours à l'affût, il a le profil d'un renard des surfaces.
Rangelov (8,5) : percutant, vif et agressif, le Bulgare a impressionné. Récupérant quelques ballons dans les pieds adverses qu'il bonifia en occasions de but, il a également été très disponible pour ses partenaires. De très bon augure. Remplacé par Mouloungui (6) à la 63ème minute, qu'on n'avait pas vu autant à son avantage depuis bien longtemps. Et si on pouvait encore croire en lui ?
