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- Après-match
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- Par aragon
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« L'heure de la reconquête » passant d'abord par le maintien, c'est un Racing aussi solide qu'à Bordeaux qui était attendu ce soir. Ce fut ça... à une minute d'inattention prés.
Les résultats de la veille ont été bons pour un Racing talonné par une meute d'équipes qui ne demandent qu'à lui passer devant. Antoine Kombouaré a reconduit la défense qui a donné satisfaction en Gironde. On attendait éventuellement Ehret, c'est sur le banc que le Haut-rhinois a fait son retour, Lacour s'occupant à nouveau du couloir gauche. Abdessadki, convainquant la semaine dernière, reprenant le droit, Deroff semblant bien en disgrâce maintenant. Martins, fatigué, ne débute pas la rencontre, et devant Mouloungui et Alex Farnerud forment une paire peu expérimentée mais pleine de promesses, avec celui qui est sans doute le meilleur Strasbourgeois de la saison, Le Pen, en soutien.
Après un premier corner Strasbourgeois dès la 30ème seconde, les premiers rushs sont alsaciens, par Mouloungui. Mais la première frappe est, elle, lyonnaise (Essien 4ème), bien captée par Dutruel qui décidemment rassure tout le monde depuis quelques temps.
Le Racing, bien en place, fait rapidement douter le prétendant à la première place de L1. Tour à tour, une frappe de Pontus Farnerud sur passe de son frère (15ème), puis une autre d'Alex (19ème), qui profite d'un difficile début de match d'Edmilson, montrent un Racing volontaire. Dhorasoo a touché deux malheureux ballons en vingt minutes, c'est la preuve que les Lyonnais n'arrivent pas à poser leur jeu.
Le Racing pousse, fait plaisir, maintenant c'est une jolie action d'Alex Farnerud, encore lui, qui cherche Lacour au deuxième poteau qui est avortée par Diarra. Sur le corner qui suit on assiste à un beau cafouillage, mais Bassila ne peut appuyer sa frappe (26ème).
Sur le contre, Dutruel se couche bien devant Essien. Le Racing mène alors... huit fautes à deux à la demi-heure, une statistique qui montre la combativité des bleus, mais aussi la peur du danger que représente en face le double champion...
Après une incursion (35ème), un corner (36ème) et une frappe en déséquilibre de Le Pen (37ème), ce sont les Lyonnais, de nouveau par Essien sur un excellent service de Luyindula, qui se montrent à leur tour dangereux. Dutruel est toujours là (39ème). Mouloungui (45ème) en fait un peu trop... Mais que ce joueur a du culot, en plus de sa vitesse et de sa technique !
A la mi-temps, Dhorasoo, au micro de Canal +, estime que son équipe a été gêné par le Racing mais est confiant pour la suite...
...bien vu Vikash, malheureusement, dés la reprise, la défense Strasbourgeoise n'est pas en place et c'est Luyindula qui se rappelle à notre bon souvenir pour, comme l'an dernier, marquer à La Meinau (46ème : Racing 0 Lyon 1).
Il faudra cinq bonnes minutes au Racing pour sortir la tête de l'eau. C'est la tête, justement, de Drobny pour peut être la plus belle occasion du match ; jaillissant de derrière, et donc non marqué, le Tchèque catapulte le ballon... à gauche des buts lyonnais alors qu'il était seul face à Coupet (51ème).
Les défenseurs du Racing, coupables sur le but lyonnais, montent aux avants postes. C'est Kanté, à son tour, qui a une occasion. Mais on sent que ce sera très dur maintenant face à une telle équipe, en tête du championnat depuis l'ouverture du score, grâce au nul de Monaco face à Lens la veille.
Le Racing sera encore courageux mais maladroit. Coupet sort de sa surface devant la menace des frères Farnerud (65ème), Alex Farnerud choisit de tirer (69ème), puis une belle action collective deux minutes plus tard, mais personne n'osent ou ne peut frapper !
Il manque quelqu'un pour faire la différence face à un tel bloc. Martins rentre, précédé par Ehret à la 74ème en remplacement de Lacour pour une option un peu plus offensive sur le côté gauche. Fabrice tout de suite en action se jette pour un contre offensif, mais le centre de Mouloungui ne donne rien.
Une grosse faute d'Edmilson sur le jeune Gabonais du Racing à l'entrée de la surface n'est pas sifflée (78ème). Dernières cartouches : suite à une superbe sortie de Dutruel devant Malouda (82ème), sur le contre, Le Pen gène Mouloungui mieux placé... c'est cuit. Kombouaré a beau lancé Moukouri pour les dernières minutes, ce n'est pas la frappe d'Ehret (92ème +2) puis une dernière bien trop enlevé de Le Pen qui vont y changer quelque chose.
Pour une minute d'inattention, le Racing perd l'occasion de se donner un peu d'air sur ses poursuivant au classement. Maintenant qu'il semble s'être trouvé une défense qui tient la route, le Racing ne marque plus. Neuvième match sans victoire, et même si le Racing n'a pas démérité ce soir face à un adversaire de grande valeur qui voulait absolument les trois points, on se demande si tout ne va pas se jouer face à Toulouse pour la dernière journée vu la difficulté du calendrier à venir. Le prochain déplacement à Lille, dans quinze jours, est plus que capital...
Après un premier corner Strasbourgeois dès la 30ème seconde, les premiers rushs sont alsaciens, par Mouloungui. Mais la première frappe est, elle, lyonnaise (Essien 4ème), bien captée par Dutruel qui décidemment rassure tout le monde depuis quelques temps.
Le Racing, bien en place, fait rapidement douter le prétendant à la première place de L1. Tour à tour, une frappe de Pontus Farnerud sur passe de son frère (15ème), puis une autre d'Alex (19ème), qui profite d'un difficile début de match d'Edmilson, montrent un Racing volontaire. Dhorasoo a touché deux malheureux ballons en vingt minutes, c'est la preuve que les Lyonnais n'arrivent pas à poser leur jeu.
Le Racing pousse, fait plaisir, maintenant c'est une jolie action d'Alex Farnerud, encore lui, qui cherche Lacour au deuxième poteau qui est avortée par Diarra. Sur le corner qui suit on assiste à un beau cafouillage, mais Bassila ne peut appuyer sa frappe (26ème).
Sur le contre, Dutruel se couche bien devant Essien. Le Racing mène alors... huit fautes à deux à la demi-heure, une statistique qui montre la combativité des bleus, mais aussi la peur du danger que représente en face le double champion...
Après une incursion (35ème), un corner (36ème) et une frappe en déséquilibre de Le Pen (37ème), ce sont les Lyonnais, de nouveau par Essien sur un excellent service de Luyindula, qui se montrent à leur tour dangereux. Dutruel est toujours là (39ème). Mouloungui (45ème) en fait un peu trop... Mais que ce joueur a du culot, en plus de sa vitesse et de sa technique !
A la mi-temps, Dhorasoo, au micro de Canal +, estime que son équipe a été gêné par le Racing mais est confiant pour la suite...
...bien vu Vikash, malheureusement, dés la reprise, la défense Strasbourgeoise n'est pas en place et c'est Luyindula qui se rappelle à notre bon souvenir pour, comme l'an dernier, marquer à La Meinau (46ème : Racing 0 Lyon 1).
Il faudra cinq bonnes minutes au Racing pour sortir la tête de l'eau. C'est la tête, justement, de Drobny pour peut être la plus belle occasion du match ; jaillissant de derrière, et donc non marqué, le Tchèque catapulte le ballon... à gauche des buts lyonnais alors qu'il était seul face à Coupet (51ème).
Les défenseurs du Racing, coupables sur le but lyonnais, montent aux avants postes. C'est Kanté, à son tour, qui a une occasion. Mais on sent que ce sera très dur maintenant face à une telle équipe, en tête du championnat depuis l'ouverture du score, grâce au nul de Monaco face à Lens la veille.
Le Racing sera encore courageux mais maladroit. Coupet sort de sa surface devant la menace des frères Farnerud (65ème), Alex Farnerud choisit de tirer (69ème), puis une belle action collective deux minutes plus tard, mais personne n'osent ou ne peut frapper !
Il manque quelqu'un pour faire la différence face à un tel bloc. Martins rentre, précédé par Ehret à la 74ème en remplacement de Lacour pour une option un peu plus offensive sur le côté gauche. Fabrice tout de suite en action se jette pour un contre offensif, mais le centre de Mouloungui ne donne rien.
Une grosse faute d'Edmilson sur le jeune Gabonais du Racing à l'entrée de la surface n'est pas sifflée (78ème). Dernières cartouches : suite à une superbe sortie de Dutruel devant Malouda (82ème), sur le contre, Le Pen gène Mouloungui mieux placé... c'est cuit. Kombouaré a beau lancé Moukouri pour les dernières minutes, ce n'est pas la frappe d'Ehret (92ème +2) puis une dernière bien trop enlevé de Le Pen qui vont y changer quelque chose.
Pour une minute d'inattention, le Racing perd l'occasion de se donner un peu d'air sur ses poursuivant au classement. Maintenant qu'il semble s'être trouvé une défense qui tient la route, le Racing ne marque plus. Neuvième match sans victoire, et même si le Racing n'a pas démérité ce soir face à un adversaire de grande valeur qui voulait absolument les trois points, on se demande si tout ne va pas se jouer face à Toulouse pour la dernière journée vu la difficulté du calendrier à venir. Le prochain déplacement à Lille, dans quinze jours, est plus que capital...
