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Nouvelle affiche ce vendredi soir à la Meinau face à un ex-pensionnaire de L1. La confrontation avec l'EA Guingamp, en position inconfortable au classement, se doit d'être pour les Alsaciens l'occasion de recoller avec le haut du tableau.
Le match épique disputé face aux Niortais a permis de balayer les dernières illusions de ceux qui pensaient que cette année la remontée directe serait une ballade de santé. La L2 est un combat en 38 rounds et le Racing va devoir enfin justifier son statut de favori, face à une équipe dont les espoirs de remontée parmi l'élite se sont brisés lors des deux précédents exercices sur les terrains de ses adversaires. Après l'entame plutôt difficile contre Dijon, et la victoire arrachée sur deux exploits d'Arthur Boka face à Montpellier, les supporters attendent de voir une équipe avec un visage réellement à la hauteur de leurs attentes.
Pas de stars, juste une équipe
Sans vouloir faire offense aux joueurs bretons, l'effectif de l'EAG ne brille pas par les noms qui le composent. Le supporter averti reconnaîtra Bertrand Robert, Arnaud Le Lan et bien sûr Thierry Debés, qui effectuera son grand retour à la Meinau mais pas dans les buts qui lui ont permis de se faire connaître du public alsacien. Hormis ces joueurs, on se retrouve confronté à des quasi-inconnus hors des Côtes d'Armor, mais c'est de là que peut venir le danger : considérer l'anonymat des éléments qui composent l'équipe comme sa faiblesse. On a vu le résultat d'une telle naïveté contre Niort.
Cependant ne nous leurrons pas, actuel dix-septième, et au sortir d'une défaite à domicile contre Le Havre, Guingamp voudra chercher à prendre au moins un point à la Meinau. Les Alsaciens doivent s'attendre à affronter une équipe défensive leur laissant les clés du jeu, en espérant placer des contres dès que possible. L'absence du jeune Yohann Rivière auteur des deux seuls buts de son équipe en quatre journées, sera une épine de moins dans le pied de la défense strasbourgeoise. Le Racing est donc à nouveau favori de la rencontre et il lui faudra bien plus que de compter sur la chance pour espérer obtenir sa deuxième victoire de la saison.
Ne pas louper le coche
La remontée parmi l'élite repose sur un postulat simple : engranger le maximum de points à domicile et en perdre le minimum à l'extérieur. Déjà dépossédé de deux de ces points à domicile par Dijon, Strasbourg ne peut déjà plus se permettre de regarder filer ses principaux concurrents. Il n'y a que quatre points qui séparent le Racing de Metz, et cinq avec Caen et Bastia. Les Lorrains effectueront un périlleux déplacement à Brest, et dans le même temps le stade Michel d'Ornano s'apprête à vivre un choc contre les Corses. Sans spéculer sur les résultats de ses adversaires, on peut voir qu'une victoire pourrait permettre aux Alsaciens de grappiller entre deux et trois points dans la course à la montée face à ses plus importants concurrents. A contrario, un match nul ou pire une défaite, viendrait assombrir un avenir et un moral en forme ascendante après deux rencontres sans défaite.
Gargorov, enfin
Jean-Pierre Papin a communiqué le groupe qui débutera face aux Bretons. Comme face à Niort, Bellaïd sera présent en défense centrale, en remplacement de Kantari, pour suppléer Ekobo. Deroff et Boka, dont chaque coup-franc va maintenant être suivi avec attention, complètent le quatuor défensif devant Cassard. L'entraîneur strasbourgeois a décidé de faire souffler le jeune Romain Gasmi, en titularisant Gargorov qui pourra enfin faire ses débuts et montrer ce dont il est capable. On laissera quand même le bénéfice du doute au Bulgare en cas de prestation en demi-teinte, son état de forme ne lui permettant pas de réaliser un match plein immédiatement. Abdessadki, buteur face à Niort et dont le rendement semble croissant au fil des matches, tiendra le milieu aidé en cela des deux récupérateurs Lacour et Cohade.
Le duo d'attaque va aussi avoir droit à son petit jeu des chaises musicales. Muets depuis le début de la saison, Tum et Rangelov voient débarquer sur le terrain le jeune Perbet poussant l'autre Bulgare de l'équipe sur le banc. On souhaite à l'ancien buteur du national une réussite identique à l'échelon supérieur que celle qu'il a connu lors de l'exercice précédent.
Le match contre Guingamp réunit tout les ingrédients de la rencontre qui peut lancer définitivement la saison des Alsaciens : adversaire à leur portée, match à domicile, joueurs en forme ascendante. Mais de toute façon, le Racing n'a pas le luxe de s'offrir autre chose qu'une victoire devant les caméras de télévision. Il doit continuer sur sa lancée et envoyer un message fort aux autres équipes du championnat en leur faisant comprendre que son statut n'est pas usurpé.
Crédits photo : Benjamin Cornu
Pas de stars, juste une équipe
Sans vouloir faire offense aux joueurs bretons, l'effectif de l'EAG ne brille pas par les noms qui le composent. Le supporter averti reconnaîtra Bertrand Robert, Arnaud Le Lan et bien sûr Thierry Debés, qui effectuera son grand retour à la Meinau mais pas dans les buts qui lui ont permis de se faire connaître du public alsacien. Hormis ces joueurs, on se retrouve confronté à des quasi-inconnus hors des Côtes d'Armor, mais c'est de là que peut venir le danger : considérer l'anonymat des éléments qui composent l'équipe comme sa faiblesse. On a vu le résultat d'une telle naïveté contre Niort.
Cependant ne nous leurrons pas, actuel dix-septième, et au sortir d'une défaite à domicile contre Le Havre, Guingamp voudra chercher à prendre au moins un point à la Meinau. Les Alsaciens doivent s'attendre à affronter une équipe défensive leur laissant les clés du jeu, en espérant placer des contres dès que possible. L'absence du jeune Yohann Rivière auteur des deux seuls buts de son équipe en quatre journées, sera une épine de moins dans le pied de la défense strasbourgeoise. Le Racing est donc à nouveau favori de la rencontre et il lui faudra bien plus que de compter sur la chance pour espérer obtenir sa deuxième victoire de la saison.
Ne pas louper le coche
La remontée parmi l'élite repose sur un postulat simple : engranger le maximum de points à domicile et en perdre le minimum à l'extérieur. Déjà dépossédé de deux de ces points à domicile par Dijon, Strasbourg ne peut déjà plus se permettre de regarder filer ses principaux concurrents. Il n'y a que quatre points qui séparent le Racing de Metz, et cinq avec Caen et Bastia. Les Lorrains effectueront un périlleux déplacement à Brest, et dans le même temps le stade Michel d'Ornano s'apprête à vivre un choc contre les Corses. Sans spéculer sur les résultats de ses adversaires, on peut voir qu'une victoire pourrait permettre aux Alsaciens de grappiller entre deux et trois points dans la course à la montée face à ses plus importants concurrents. A contrario, un match nul ou pire une défaite, viendrait assombrir un avenir et un moral en forme ascendante après deux rencontres sans défaite.
Gargorov, enfin
Jean-Pierre Papin a communiqué le groupe qui débutera face aux Bretons. Comme face à Niort, Bellaïd sera présent en défense centrale, en remplacement de Kantari, pour suppléer Ekobo. Deroff et Boka, dont chaque coup-franc va maintenant être suivi avec attention, complètent le quatuor défensif devant Cassard. L'entraîneur strasbourgeois a décidé de faire souffler le jeune Romain Gasmi, en titularisant Gargorov qui pourra enfin faire ses débuts et montrer ce dont il est capable. On laissera quand même le bénéfice du doute au Bulgare en cas de prestation en demi-teinte, son état de forme ne lui permettant pas de réaliser un match plein immédiatement. Abdessadki, buteur face à Niort et dont le rendement semble croissant au fil des matches, tiendra le milieu aidé en cela des deux récupérateurs Lacour et Cohade.
Le duo d'attaque va aussi avoir droit à son petit jeu des chaises musicales. Muets depuis le début de la saison, Tum et Rangelov voient débarquer sur le terrain le jeune Perbet poussant l'autre Bulgare de l'équipe sur le banc. On souhaite à l'ancien buteur du national une réussite identique à l'échelon supérieur que celle qu'il a connu lors de l'exercice précédent.
Le match contre Guingamp réunit tout les ingrédients de la rencontre qui peut lancer définitivement la saison des Alsaciens : adversaire à leur portée, match à domicile, joueurs en forme ascendante. Mais de toute façon, le Racing n'a pas le luxe de s'offrir autre chose qu'une victoire devant les caméras de télévision. Il doit continuer sur sa lancée et envoyer un message fort aux autres équipes du championnat en leur faisant comprendre que son statut n'est pas usurpé.
Crédits photo : Benjamin Cornu
