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- Par captainflirt
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A l'issue d'une très frustrante saison 2005-2006 où ils ont manqué le train conduisant en Ligue 1, à la différence de buts avec Lorient, les Caennais remettent le couvert en Ligue 2 pour une nouvelle saison qu'ils sont prêts à dévorer. Portrait...
Un peu d'histoire
Né à Caen en 1555, François Malherbe fut le poète officiel de la Cour d'Henri IV puis de Louis XIII. C'est en 1913, à l'issue de la fusion entre l'Union Athlétique du Lycée Malherbe et le Club Sportif Caennais, que commence l'histoire du SM Caen.
Malgré une incursion parmi les clubs professionnels au cours des années 30, Caen n'est parvenu à se hisser dans le gratin du football qu'en 1985, année où l'équipe est devenue professionnelle et où le centre de formation a vu le jour. Cela ne l'a pourtant pas empêchée de connaître quelques heures de gloire en Coupe de France dans les années 50, avec une belle victoire sur les irrésistibles Rémois en 1953, et surtout un tour marathon de cinq matches (dont quatre nuls) face au FC Nantes en 1958, retardant ainsi tous les calendriers du championnat et obligeant les organisateurs de l'épreuve à modifier un peu les règles du tournoi !
C'est donc en 1985 qu'une nouvelle ère commence. Depuis, le club oscille entre la première et la deuxième division, raflant au passage une 6è place en D1 en 1993 et un titre de Champion de France de D2 en 1996, son seul et unique trophée.
Un gros bras à la Meinau
A l'instar du patronyme littéraire, les Normands ont souvent abrité dans leur antichambre des joueurs dotés d'un curieux sens de la poésie, et qui ont sans doute contribué à donner au club l'image d'une équipe rugueuse et difficile à manoeuvrer. De Xavier Gravelaine à Pascal Nouma, en passant par Alexander Mostovoï, Richard Dutruel, Vincent Petit et le mythiqe Jacques Rémy, dont les forts caractères sont bien connus du public strasbourgeois, ils ont tous porté le maillot rouge et bleu.
La version 2006/2007 ne semble d'ailleurs pas en reste puisque le SM Caen a déjà récolté 23 cartons jaunes en 11 journées de championnat. Autant dire que la rencontre s'annonce musclée...
Les ambitions du club
Rétrogradés en Ligue 2 à l'issue d'un exercice 2004/2005 pourtant convaincant, avec notamment la première finale du club disputée au Stade de France face au Racing Club de Strasbourg (1-2), les Caennais ont malheureusement du renforcer leur détresse au cours de la saison suivante. Car en terminant à la quatrième place du championnat après un époustouflant bras de fer avec le FC Lorient (troisième, et qui ne doit son accession parmi l'élite qu'à une meilleure différence de buts !), il y a de quoi avoir des regrets ! Autant dire que les Normands ont à coeur de ne pas renouveler ce triste exploit et qu'ils ont tout mis en oeuvre pour la nouvelle saison. Et c'est en figurant brillamment à la deuxième place du classement, à seulement trois longueurs du leader messin, et invaincus depuis le début de championnat que les Normands débarqueront à la Meinau dimanche pour y défier le Racing, lors de la 12è journée de Championnat de France de Ligue 2.
Quoi de neuf depuis la Coupe ?
La dernière confrontation entre Caen et Strasbourg remonte à la saison dernière au Stade d'Ornano au premier tour de la Coupe de la Ligue, où les Normands avaient pu quelque peu venger leur défaite en finale en éliminant le tenant du titre (1-0). Sans pour autant laver l'affront du dernier rendez-vous des deux équipes à la Meinau en championnat, avec cette victoire écrasante des Ciels et Blancs (5-0).
Le club n'a pas beaucoup changé de visage depuis, puisqu'à l'exception du retour de Sébastien Mazure en provenance de Saint-Étienne et longtemps convoité par les dirigeants du Racing après une longue blessure, de l'arrivée de Grégory Proment (Metz), et du départ de l'emblématique Ronald Zubar pour l'OM, on retrouve à peu près les mêmes têtes, auréolées toutefois d'une expérience propice en Ligue 2. Quelques jeunes ont aussi été intégrés dans l'équipe, à l'image d'Alexandre Reineau.
Une équipe portée sur l'offensive
L'équipe de Franck Dumas affiche un visage résolument offensif, évoluant le plus souvent en 4-5-1, doté d'un solide milieu composé de Leca/Gouffran/Deroin et d'un trio d'attaquants de formation : Compan dans le couloir, Grandin en pointe et Mazure habituellement décroché (sans oublier le joker de luxe et buteur maison l'an passé Samson). Et si l'attaque manque parfois de réalisme, à l'image du match nul et vierge concédé face à Montpellier lors de la dernière journée, les milieux offensifs, dont l'international espoir et clé de l'équipe Yoan Gouffran, n'hésitent pas à pousser et à marquer.
Résultat : Caen possède la quatrième attaque de L2 avec 17 réalisations. Mais comme toute équipe offensive, Caen prend aussi beaucoup de buts, et c'est peut-être bien là son point faible. Car malgré des individualités tels que Thiam, Sorbon, Seude et Hengbart, qui tiennent la baraque, tout comme le portier Planté, Caen n'est jamais à l'abri d'un contre, témoin ce but pris à Guingamp lors du dernier match à l'extérieur des Normands, qu'ils ont pourtant remporté 3-1 !
Ainsi le Racing est prévenu, avec déjà deux victoires à l'extérieur (Dijon et Guingamp) et trois nuls (2-2 partout à Amiens, Le Havre et Niort), le SM Caen marque à chaque sortie loin de ses bases. Il tient donc à la défense de Strasbourg de tenir bon et aux autres d'exploiter les faiblesses de l'équipe afin de la prendre en contre.
Et ainsi peut-être réaliser la belle performance de briser l'invincibilité des Normands en championnat, qui sait ?
Né à Caen en 1555, François Malherbe fut le poète officiel de la Cour d'Henri IV puis de Louis XIII. C'est en 1913, à l'issue de la fusion entre l'Union Athlétique du Lycée Malherbe et le Club Sportif Caennais, que commence l'histoire du SM Caen.
Malgré une incursion parmi les clubs professionnels au cours des années 30, Caen n'est parvenu à se hisser dans le gratin du football qu'en 1985, année où l'équipe est devenue professionnelle et où le centre de formation a vu le jour. Cela ne l'a pourtant pas empêchée de connaître quelques heures de gloire en Coupe de France dans les années 50, avec une belle victoire sur les irrésistibles Rémois en 1953, et surtout un tour marathon de cinq matches (dont quatre nuls) face au FC Nantes en 1958, retardant ainsi tous les calendriers du championnat et obligeant les organisateurs de l'épreuve à modifier un peu les règles du tournoi !
C'est donc en 1985 qu'une nouvelle ère commence. Depuis, le club oscille entre la première et la deuxième division, raflant au passage une 6è place en D1 en 1993 et un titre de Champion de France de D2 en 1996, son seul et unique trophée.
Un gros bras à la Meinau
A l'instar du patronyme littéraire, les Normands ont souvent abrité dans leur antichambre des joueurs dotés d'un curieux sens de la poésie, et qui ont sans doute contribué à donner au club l'image d'une équipe rugueuse et difficile à manoeuvrer. De Xavier Gravelaine à Pascal Nouma, en passant par Alexander Mostovoï, Richard Dutruel, Vincent Petit et le mythiqe Jacques Rémy, dont les forts caractères sont bien connus du public strasbourgeois, ils ont tous porté le maillot rouge et bleu.
La version 2006/2007 ne semble d'ailleurs pas en reste puisque le SM Caen a déjà récolté 23 cartons jaunes en 11 journées de championnat. Autant dire que la rencontre s'annonce musclée...
Les ambitions du club
Rétrogradés en Ligue 2 à l'issue d'un exercice 2004/2005 pourtant convaincant, avec notamment la première finale du club disputée au Stade de France face au Racing Club de Strasbourg (1-2), les Caennais ont malheureusement du renforcer leur détresse au cours de la saison suivante. Car en terminant à la quatrième place du championnat après un époustouflant bras de fer avec le FC Lorient (troisième, et qui ne doit son accession parmi l'élite qu'à une meilleure différence de buts !), il y a de quoi avoir des regrets ! Autant dire que les Normands ont à coeur de ne pas renouveler ce triste exploit et qu'ils ont tout mis en oeuvre pour la nouvelle saison. Et c'est en figurant brillamment à la deuxième place du classement, à seulement trois longueurs du leader messin, et invaincus depuis le début de championnat que les Normands débarqueront à la Meinau dimanche pour y défier le Racing, lors de la 12è journée de Championnat de France de Ligue 2.
Quoi de neuf depuis la Coupe ?
La dernière confrontation entre Caen et Strasbourg remonte à la saison dernière au Stade d'Ornano au premier tour de la Coupe de la Ligue, où les Normands avaient pu quelque peu venger leur défaite en finale en éliminant le tenant du titre (1-0). Sans pour autant laver l'affront du dernier rendez-vous des deux équipes à la Meinau en championnat, avec cette victoire écrasante des Ciels et Blancs (5-0).
Le club n'a pas beaucoup changé de visage depuis, puisqu'à l'exception du retour de Sébastien Mazure en provenance de Saint-Étienne et longtemps convoité par les dirigeants du Racing après une longue blessure, de l'arrivée de Grégory Proment (Metz), et du départ de l'emblématique Ronald Zubar pour l'OM, on retrouve à peu près les mêmes têtes, auréolées toutefois d'une expérience propice en Ligue 2. Quelques jeunes ont aussi été intégrés dans l'équipe, à l'image d'Alexandre Reineau.
Une équipe portée sur l'offensive
L'équipe de Franck Dumas affiche un visage résolument offensif, évoluant le plus souvent en 4-5-1, doté d'un solide milieu composé de Leca/Gouffran/Deroin et d'un trio d'attaquants de formation : Compan dans le couloir, Grandin en pointe et Mazure habituellement décroché (sans oublier le joker de luxe et buteur maison l'an passé Samson). Et si l'attaque manque parfois de réalisme, à l'image du match nul et vierge concédé face à Montpellier lors de la dernière journée, les milieux offensifs, dont l'international espoir et clé de l'équipe Yoan Gouffran, n'hésitent pas à pousser et à marquer.
Résultat : Caen possède la quatrième attaque de L2 avec 17 réalisations. Mais comme toute équipe offensive, Caen prend aussi beaucoup de buts, et c'est peut-être bien là son point faible. Car malgré des individualités tels que Thiam, Sorbon, Seude et Hengbart, qui tiennent la baraque, tout comme le portier Planté, Caen n'est jamais à l'abri d'un contre, témoin ce but pris à Guingamp lors du dernier match à l'extérieur des Normands, qu'ils ont pourtant remporté 3-1 !
Ainsi le Racing est prévenu, avec déjà deux victoires à l'extérieur (Dijon et Guingamp) et trois nuls (2-2 partout à Amiens, Le Havre et Niort), le SM Caen marque à chaque sortie loin de ses bases. Il tient donc à la défense de Strasbourg de tenir bon et aux autres d'exploiter les faiblesses de l'équipe afin de la prendre en contre.
Et ainsi peut-être réaliser la belle performance de briser l'invincibilité des Normands en championnat, qui sait ?
