Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

RCS-Istres, la nuit des morts vivants

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Par conan
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Bouuuuuuuuuuhhhh! © allez-racing

Dans l'ambiance morbide d'une nuit de novembre, le Racing, grâce à deux buts de ses revenants Eric Mouloungui et Kevin Gameiro, abat une équipe d'Istres fantomatique. Quatre victoires d'affilée qui font régner un vent de terreur sur la L2.

Un froid glacial s'est abattu sur l'Alsace. Ces conditions climatiques sinistres expliquent peut être, en partie, l'étrange torpeur du Kop malgré la belle série en cours du Racing. En ces temps de fêtes d'Halloween et des morts, il était sans doute de bon ton de créer une atmosphère lugubre...

Istres, autant le dire tout de suite, est l'une des équipes les plus faibles vues à la Meinau depuis très longtemps. Ce sont les fantômes de l'équipe du début des années 90, qui traditionnellement nous posait énormément de problèmes à l'époque bénie des Cobos, Leboeuf et Cie, ou bien même de la formation qui jouait encore en L1 il y a un an et demi à peine. Triste déchéance, ce sont en effet des zombies à la démarche lente et gauche, dignes de la vidéothèque à nanards de Anaconda, que les joueurs de Strasbourg ont affronté.

Pourtant, Jean-Pierre Papin a bien eu quelques motifs d'angoisses lors de la préparation de cette rencontre. Il a du composer avec quelques blessures et suspensions bien embêtantes et notamment créer une défense Abdessadki-Strasser-Ekobo-Kantari pouvant faire penser à la créature du Docteur Frankenstein : lente, lourde et faite de bric et de brocs. Force est de constater que la créature étrange qui semblait maudite a bien tenu le choc face aux zombies méditerranéens, Eugéne Ekobo et Ahmed Kantari se relaçant du coup, après leur début de saison décevant qui les avait quelque peu écartés de la lumière.

Le Racing l'a emporté facilement et sans histoire 2-0. Deux buts forts jolis d'ailleurs, oeuvres de Eric Mouloungui et Kevin Gameiro, les deux revenants du Racing dont on craignait il y a quelques mois qu'ils ne furent perdu à jamais pour le football de haut niveau en raison de leurs blessures, méformes ou pertes de confiance (voir tout à la fois pour le Gabonais). Que les admirateurs se rassurent, ils se portent très bien et leur vitesse balle au pied a constitué une torture raffinée, un supplice constant pour les joueurs au maillot violet. Le premier but est intervenu à la 19e minute, sur un exploit personnel de Mouloungui, qui déborde sur l'aile gauche, élimine deux défenseurs et d'un centre tir trompe Rudy Riou malgré l'angle très fermé. A l'entame de la deuxième mi temps, c'est encore Mouloungui qui déborde, centre pour Gameiro qui d'un tacle rageur inscrit le but de la délivrance, exorcisant ainsi 8 mois de calvaire et de souffrances dues a sa terrible blessure. Une immense joie pour la Meinau toute heureuse d'avoir retrouvé son héros revenu d'outre-tombe. Une colère noire pour les joueurs d'Istres qui invoquent 1000 démons maudits pour déposer une réserve, l'arbitre ayant fait reprendre le jeu alors que l'équipe n'était pas au complet sur le terrain. Un arbitre d'ailleurs à l'esprit embrumé et hanté, d'un niveau bien consternant, comme c'est la tradition à ce niveau depuis le début de la saison.

2-0, c'est le tarif minium tant la domination Strasbourgeoise fut constante et les situations chaudes nombreuses, avec un Renaud Cohade une fois de plus stratosphérique, bien épaulé par son compère du milieu de terrain Guillaume Lacour et un Pascal Johansen plutôt à son avantage coté droit. Stéphane Cassard s'est quand à lui montré impeccable sur la seule occasion des visiteurs, une bonne frappe détournée avec autorité en fin de rencontre.

La Bulgarie étant située non loin de la Transylvanie du Comte Dracula, il est logique que Dimitar Rangelov et Emil Gargorov soient conviés à cette nuit des morts vivants. La prestation du mystérieux Gargorov était attendue avec curiosité. Entré au coeur de la deuxième mi temps il a laissé une drôle d'impression au public. Le garçon manque encore de temps de jeu et de condition physique, c'est évident. Maintenant, sur deux trois gestes techniques, sur les coups de pieds arrêtés qu'il a tiré et sur le missile qu'il a lancé sur le but de Riou dans les arrêts de jeu, il semble clair qu'il y a du potentiel chez ce joueur. Et si le Racing n'avait pas encore abattu sa carte maîtresse et dévoilé son arme absolue ? De quoi faire frissonner d'horreur tous les adversaires du Racing.

Quatre à la suite comme dirait le magicien noir Julien Lepers qui rêve toujours de dominer le monde en l'inondant d'encyclopédies Larousse. Le Racing semble soutenir le train d'enfer mené par le maléfique FC Metz et parvient à maintenir l'écart à 6(66) points. Il pointe aujourd'hui a une belle 2e place, avec 4 points d'avance sur le château roux hanté 4e et creuse journée après journée un bel écart sur de nombreux adversaires qui semblent lâcher prise un par un, tels une horde de gobelins tentant désespérément de s'accrocher au dos d'un Léviathan s'entraînant pour la finale Olympique du 110 mètres haies. Les espoirs de remontée sont à l'heure actuelle très loin du cimetière. De quoi passer une belle fête des morts avant d'enchaîner très vite la suite de ces aventures avec un déplacement en Champagne qui s'annonce des plus pétillants.

conan

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