Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Caen et Strasbourg méritent la L1

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Après-match
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Par vincenzo
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Jamais un match nul n'aura porté aussi mal son nom. Caen et Strasbourg se sont livrés de belle façon ce WE, ont su développer un beau jeu de passe, ont régalé le public avec de beaux buts et se posent toujours en favoris à la montée en L1.

Le deuxième qui reçoît le troisième, c'est une belle affiche de ligue 2. Un match au sommet, avec un avant-goût de ligue 1: le stade est comble, nombre de joueurs sur la pelouse ont évolué au plus haut niveau des deux côtés, renforcés par de grands espoirs français (Gouffran, Bellaïd). Le remake de la finale de la coupe de la ligue version 2005 se déroulera dans un stade à guichets fermés, soit 20000 personnes environ, sur une pelouse impeccable et une pluie légère mais continue, permettant aux équipes de développer un beau jeu de passes. L'ambiance a toujours été bonne entre les supporters des deux équipes, et le speaker ne s'y trompe pas, en citant par deux fois le nom de l'entraîneur du Racing, applaudi par l'ensemble du stade en reconnaissance de son immense carrière de joueur.

Ces spectateurs n'ont d'ailleurs pas le temps de s'ennuyer. Contrairement à ce à quoi on pouvait s'attendre pour un match d'un tel enjeu, les équipes ne ferment pas le jeu, et ne laissent pas s'installer ce fameux round d'observation. Ce sont surtout les Caennais qui poussent sur l'accélérateur d'entrée. Et sur un coup de pied arrêté de Deroin, Gouffran propulse de la tête le ballon au fond des filets: 8 minutes de jeu, déjà 1-0 pour Caen; le match est lancé de la meilleure façon qui soit pour les spectateurs caennais. Les quelques dizaines de supporters strasbourgeois ne désespèrent pas, et attendent une réaction strasbourgeoise qui ne tarde pas. Mouloungui, très en verve ce soir, semble prendre plusieurs fois le dessus sur ses défenseurs. Un premier duel raté sur une frappe trop enlevée, un deuxième après une frappe de Lacour mal captée, mais sur une subtile passe dans l'axe de Camadini, l'appel de l'attaquant Gabonais surprend la défense, et sa frappe ne laisse aucune chance au gardien du stade Malherbe (26ème minute). Le Racing concrétise logiquement sa domination suite à l'ouverture du score caennaise, mais les joueurs n'apprécient que quelques minutes cette égalisation, puisque Gouffran, laissé étrangement seul à 25m du but de Cassard, décoche un quart d'heure avant la mi-temps une énorme frappe qui donne l'avantage à l'équipe locale. Tout est à refaire, et malgré d'autres occasions caennaises sauvées par la défense strasbourgeoise, les deux équipes rejoignent le vestiaire sur ce score de 2-1 et JPP sait qu'il devra recadrer son équipe pour venir à bout de cette formation caennaise.

A l'image d'un Cohade un peu perdu en première mi-temps et retrouvé en deuxième, le Racing se réveille et attaque d'entrée au retour des vestiaires. Sur un centre de Cohade, Mouloungui, une fois encore, devance le gardien caennais et marque pour la deuxième fois de la soirée. 2-2, et il reste encore toute une mi-temps à jouer : le match est ouvert ! Les deux équipes jouent, attaquent et contre-attaquent... Caen et Strasbourg montrent du beau jeu, des passes courtes, des débordements, des centres, et des frappes mais peu à peu, les deux équipes campent sur leurs positions et la bataille fait rage au milieu de terrain. Sur leurs attaques, les Strasbourgeois font taire le stade, qui s'enflamme sur les relances des bleus et rouges. En fin de match, Cassard devra s'imposer plusieurs fois dans sa surface pour éviter aux Normands de profiter de leurs coups de pied arrêtés. Les défenses auront pris le dessus en cette fin de rencontre !

L'arbitre siffle la fin du match sur un score équilibré de 2-2 reflétant bien la belle tenue des deux équipes. Il est loin le cliché d'une L2 physique et stérile, ce soir les équipes ont montré toutes les deux du beau jeu, et l'ensemble des spectateurs s'attendaient à revoir ces deux équipes en L1 l'an prochain. Les joueurs, satisfaits de leur rencontre, rendaient hommage aux supporters strasbourgeois présents, Devaux lançait son maillot, et même Ginestet venait applaudir les Alsaciens courageux qui avaient fait le déplacement.
Tous s'accordaient à dire que c'était un beau match. Mais il ne compte que pour un seul point, et Strasbourg a appris l'an dernier que bien jouer ne suffit pas toujours : ce qui compte, ce n'est pas quand on est beau, c'est quand on gagne. Amiens revient fort, Le Havre est encore là : il reste 9 matchs à gagner.

vincenzo

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