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- Après-match
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- Par slade
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A l'occasion de la première rencontre de la saison à la Meinau, Epinal a pris l’eau dans un match solidement ficelé par son adversaire. Le Racing poursuit ainsi sa marche en avant.
A l'entame d'une saison, il y a le premier match de la saison et le premier match à domicile. Il y a celui qui lance les hostilités pour les joueurs, et celui qui met un terme à l'attente des supporters quand les deux ne coïncident pas.
L’affiche est certes loin d’être alléchante avec la réception du Stade Athlétique Spinalien, jeune promu à l'effectif inexpérimenté en National, mais ce sont tout de même 11 200 spectateurs qui se massent en tribunes selon les chiffres officiels. Cependant, l'ouverture des portes pour les retardataires a permis au stade d'afficher complet dans quelques tribunes pour atteindre le chiffre officieux de 13 000 personnes.
Les « Boutons d’or » - surnom quelque peu ridicule de l'adversaire du soir - viennent en Alsace chercher leur premier point après une défaite face au Poiré-sur-Vie mais les All-Blacks de la Cage aux folles se voient privés de Romain Chouleur, principal atout offensif spinalien, à quelques heures du coup d'envoi.
Les Vosges, la Crimée alsacienne ?
Jacky Duguépéroux choisit la continuité, ou presque, en reconduisant 10 des titulaires de la victoire face à Colomiers. Seul Abdelhak Belhameur quitte le Onze de départ au profit d’un nouvel arrivant, le prometteur Yannick Aguemon. Frédéric Marquès est quant à lui replacé dans l'axe en soutien du très physique Stéphane Bahoken.
Frissons de plaisir et sueurs froides
La rencontre débute sur un rythme assez élevé, sans réel round d’observation. Des bribes d’occasions se succèdent de part et d’autre sans que cela ne mène à une franche possibilité d'ouvrir le score.
La première d'entre elles intervient après un bon travail de Stéphane Bahoken qui offre à Frédéric Marquès son premier face-à-face. Légèrement excentré à une quinzaine de mètres du but il frappe au ras du sol mais c'est Olivier Robin - le portier vosgien - qui remporte le duel en contrant le ballon.
Quelques instants plus tard, Epinal profite du mauvais placement de Jean-Philippe Sabo, qui réalisera toutefois une prestation correcte bien qu'un peu terne, pour passer dans le dos du latéral gauche. Une frayeur qui est au final sans conséquence, le centre fort devant le but est trop fuyant pour être repris.
Sur la relance, le même scénario se produit à l'autre bout du terrain. Dimitri Liénard profite d'une belle ouverture d'Ernest Seka pour adresser un centre qui ne peut être repris.
Frédéric Marquès qui tente de parler le Jacky
Aux alentours de la demi-heure de jeu, Francisco Donzelot profite d’une bonne passe d’Aguemon pour dépasser son vis à vis. Prolongeant légèrement sa course le long de la ligne de sortie de but, le Colombien voit un Marquès libre de tout marquage à l’entrée de la surface. Ni une, ni deux, ni une-deux, le centre en retrait est parfaitement exécuté et la recrue en provenance de Colmar place un plat du pied droit au second poteau.
Pieds et poings liés
La pluie s'intensifie, tout comme les attaques alsaciennes dans le dos d'une défense centrale spinalienne qui prend l'eau. Des spectateurs présents, beaucoup s'attendent à ce qu'Epinal coule à pic, notamment lorsqu'après un jeu en triangle du côté gauche de la défense strasbourgeoise, Jérémy Grimm après un coup du sombrero transmet une excellente passe à Marquès, lui offrant ainsi son deuxième face à face.
Las, la Krimmeri n'est pas la Vologne et c'est à nouveau Olivier Robin qui maintient les siens hors de l'eau en remportant son duel face à l'attaquant déjà buteur.
Le Racing sur la défense
La seconde période est en revanche bien moins engagée sans cependant être totalement ennuyeuse. Il est aisé de remarquer que chaque équipe cherche à maîtriser à sa façon la rencontre : Strasbourg se regroupe autour des excellents Ernest Seka - impressionnant dans tous les compartiments du jeu - et Brian Amofa - qui est monté en puissance au fil du match - et s'appuie sur la rapidité de ses attaquants pour jouer en contre. Epinal essaie tant bien que mal de créer du jeu en l'absence de son meneur, Romain Chouleur, mais semble incapable de réaliser le dernier geste ou même l'avant-dernier geste.
Cette équipe vosgienne ce vendredi soir a ressemblé à une autre équipe que la Meinau a pu observer durant une saison, celle qui a finie reléguée sportivement en mai dernier. Au SAS de trouver les ressources pour éviter ce terrible destin.
Amofa tente la position de la brouette vosgienne, aka la schlitte
Top 14 ou Top 3?
Entrés dans le dernier quart-d'heure, les Strasbourgeois semblent moins attentifs et précis dans leurs transmissions, moins lucides aussi, laissant entrevoir aux Vosgiens l'espoir d'un premier point immérité.
Lors d'un corner dans les dernières minutes du temps réglementaire, la Meinau est sonnée lorsque l'arbitre de la rencontre - auteur d'une prestation médiocre avec l'aide de ses assistants - signale le point de pénalty.
Grimm semble à première vue réaliser un placage parfait dans sa surface, mais un brin d’attention permet de remarquer que c'est l'ancien Colmarien qui est tiré vers le sol ou que, tout au plus, les deux joueurs se déséquilibrent simultanément.
A quelques minutes de la fin de la rencontre – on est alors à la 87ème – ça sent le sapin.
Schlitte vosgienne
Mais n’est pas Vaclav Drobny qui veut, et le Racing l'évite, le sapin.
Guillaume Gauclin se couche bien sur la frappe « De Carvalhesque » de l’ancien Raonnais Hassan Benkajjane. Le portier victorieux voit sa défense se précipiter sur lui pour le féliciter et entend le stade scander son nom, mais reste impassible dans son attitude comme à son habitude. On devine cependant que sa joie intérieure est l'écho d'un stade exultant lorsque l'arbitre met enfin un terme à la rencontre.
Un ex-Raonnais qui s'incline devant un bûcheron, ça le fait non ?
Confessions intimes
Alors que les joueurs rentrent au vestiaire, l'un des membres du staff vosgien s’avance vers les quelques supporters Strasbourgeois massés aux grilles pour éructer « Strasbourg devrait être en CFA » avant de croire bon de rajouter « on verra le classement en fin de saison, Strasbourg ne sera jamais en Ligue 2 ».
On verra, oui. Et s'il faut savoir raison garder - Colomiers et Epinal sont la lie de ce championnat - à l'aube de grands rendez-vous, le Racing ne pouvait mieux débuter sa saison.
L’affiche est certes loin d’être alléchante avec la réception du Stade Athlétique Spinalien, jeune promu à l'effectif inexpérimenté en National, mais ce sont tout de même 11 200 spectateurs qui se massent en tribunes selon les chiffres officiels. Cependant, l'ouverture des portes pour les retardataires a permis au stade d'afficher complet dans quelques tribunes pour atteindre le chiffre officieux de 13 000 personnes.
Les « Boutons d’or » - surnom quelque peu ridicule de l'adversaire du soir - viennent en Alsace chercher leur premier point après une défaite face au Poiré-sur-Vie mais les All-Blacks de la Cage aux folles se voient privés de Romain Chouleur, principal atout offensif spinalien, à quelques heures du coup d'envoi.
Les Vosges, la Crimée alsacienne ?
Jacky Duguépéroux choisit la continuité, ou presque, en reconduisant 10 des titulaires de la victoire face à Colomiers. Seul Abdelhak Belhameur quitte le Onze de départ au profit d’un nouvel arrivant, le prometteur Yannick Aguemon. Frédéric Marquès est quant à lui replacé dans l'axe en soutien du très physique Stéphane Bahoken.
Frissons de plaisir et sueurs froides
La rencontre débute sur un rythme assez élevé, sans réel round d’observation. Des bribes d’occasions se succèdent de part et d’autre sans que cela ne mène à une franche possibilité d'ouvrir le score.
La première d'entre elles intervient après un bon travail de Stéphane Bahoken qui offre à Frédéric Marquès son premier face-à-face. Légèrement excentré à une quinzaine de mètres du but il frappe au ras du sol mais c'est Olivier Robin - le portier vosgien - qui remporte le duel en contrant le ballon.
Quelques instants plus tard, Epinal profite du mauvais placement de Jean-Philippe Sabo, qui réalisera toutefois une prestation correcte bien qu'un peu terne, pour passer dans le dos du latéral gauche. Une frayeur qui est au final sans conséquence, le centre fort devant le but est trop fuyant pour être repris.
Sur la relance, le même scénario se produit à l'autre bout du terrain. Dimitri Liénard profite d'une belle ouverture d'Ernest Seka pour adresser un centre qui ne peut être repris.
Frédéric Marquès qui tente de parler le Jacky
Aux alentours de la demi-heure de jeu, Francisco Donzelot profite d’une bonne passe d’Aguemon pour dépasser son vis à vis. Prolongeant légèrement sa course le long de la ligne de sortie de but, le Colombien voit un Marquès libre de tout marquage à l’entrée de la surface. Ni une, ni deux, ni une-deux, le centre en retrait est parfaitement exécuté et la recrue en provenance de Colmar place un plat du pied droit au second poteau.
Pieds et poings liés
La pluie s'intensifie, tout comme les attaques alsaciennes dans le dos d'une défense centrale spinalienne qui prend l'eau. Des spectateurs présents, beaucoup s'attendent à ce qu'Epinal coule à pic, notamment lorsqu'après un jeu en triangle du côté gauche de la défense strasbourgeoise, Jérémy Grimm après un coup du sombrero transmet une excellente passe à Marquès, lui offrant ainsi son deuxième face à face.
Las, la Krimmeri n'est pas la Vologne et c'est à nouveau Olivier Robin qui maintient les siens hors de l'eau en remportant son duel face à l'attaquant déjà buteur.
Le Racing sur la défense
La seconde période est en revanche bien moins engagée sans cependant être totalement ennuyeuse. Il est aisé de remarquer que chaque équipe cherche à maîtriser à sa façon la rencontre : Strasbourg se regroupe autour des excellents Ernest Seka - impressionnant dans tous les compartiments du jeu - et Brian Amofa - qui est monté en puissance au fil du match - et s'appuie sur la rapidité de ses attaquants pour jouer en contre. Epinal essaie tant bien que mal de créer du jeu en l'absence de son meneur, Romain Chouleur, mais semble incapable de réaliser le dernier geste ou même l'avant-dernier geste.
Cette équipe vosgienne ce vendredi soir a ressemblé à une autre équipe que la Meinau a pu observer durant une saison, celle qui a finie reléguée sportivement en mai dernier. Au SAS de trouver les ressources pour éviter ce terrible destin.
Amofa tente la position de la brouette vosgienne, aka la schlitte
Top 14 ou Top 3?
Entrés dans le dernier quart-d'heure, les Strasbourgeois semblent moins attentifs et précis dans leurs transmissions, moins lucides aussi, laissant entrevoir aux Vosgiens l'espoir d'un premier point immérité.
Lors d'un corner dans les dernières minutes du temps réglementaire, la Meinau est sonnée lorsque l'arbitre de la rencontre - auteur d'une prestation médiocre avec l'aide de ses assistants - signale le point de pénalty.
Grimm semble à première vue réaliser un placage parfait dans sa surface, mais un brin d’attention permet de remarquer que c'est l'ancien Colmarien qui est tiré vers le sol ou que, tout au plus, les deux joueurs se déséquilibrent simultanément.
A quelques minutes de la fin de la rencontre – on est alors à la 87ème – ça sent le sapin.
Schlitte vosgienne
Mais n’est pas Vaclav Drobny qui veut, et le Racing l'évite, le sapin.
Guillaume Gauclin se couche bien sur la frappe « De Carvalhesque » de l’ancien Raonnais Hassan Benkajjane. Le portier victorieux voit sa défense se précipiter sur lui pour le féliciter et entend le stade scander son nom, mais reste impassible dans son attitude comme à son habitude. On devine cependant que sa joie intérieure est l'écho d'un stade exultant lorsque l'arbitre met enfin un terme à la rencontre.
Un ex-Raonnais qui s'incline devant un bûcheron, ça le fait non ?
Confessions intimes
Alors que les joueurs rentrent au vestiaire, l'un des membres du staff vosgien s’avance vers les quelques supporters Strasbourgeois massés aux grilles pour éructer « Strasbourg devrait être en CFA » avant de croire bon de rajouter « on verra le classement en fin de saison, Strasbourg ne sera jamais en Ligue 2 ».
On verra, oui. Et s'il faut savoir raison garder - Colomiers et Epinal sont la lie de ce championnat - à l'aube de grands rendez-vous, le Racing ne pouvait mieux débuter sa saison.
