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- Avant-match
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- Par kitl
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Nouvel adversaire inédit à la Meinau : place au CA Bastia, qui avant d’être un club, est un véritable mythe.
Un mythe donc, une légende urbaine. Pendant de longues semaines, ce gros bobard a circulé à la Meinau, alimenté par le staff (François Keller entre autres), les médias locaux (Fr. N. tombant dans le panneau) et les supporters strasbourgeois (Racingstub.com devant assumer sa part du fardeau). Petite piqûre de rappel : le Racing est englué dans le ventre mou de National, les prestations insipides s’enchaînent, mais la situation reste sous contrôle lorsqu’arrive l’an 2014. Après tout, « le CA Bastia a bien fini par monter alors qu’ils étaient relégables à la trêve ».
Après un patient travail de fact-checking, il fut établi que les Cabistes naviguaient en milieu de tableau à l’issue de la phase aller du championnat de National 2012/2013. Toutefois, leur montée par effraction à la dernière journée tenait bel et bien du miracle, et c’est sans grande espérance que le CA Bastia vécut sa première saison en Ligue 2. Au final, un parcours éprouvant, enjolivé par quatre petites victoires, un abonnement à la vingtième place et l’abandon forcé du stade Erbajolo.
Avant cette irruption météorique dans le monde professionnel, le CAB apparaissait vis-à-vis du glorieux SC Bastia comme un vulgaire sous-fifre, lieu d’accueil des joueurs rejetés du centre de formation. Cette sorte de Colmar corse attira également d’anciens pensionnaires de Furiani, venus terminer leur carrière en douceur, à l’image de Lilian Nalis (devenu entraîneur adjoint) ou Tony Vairelles. Le cas de Patrick Beneforti est plus singulier : grand espoir du Sporting, il fila à l’Udinese puis fut contraint de retourner dans son club formateur pour passer pro. Traité tel un renégat, il fut exilé sur le continent. En quête de vendetta, il s’engagea au Gazélec Ajaccio puis au CA Bastia. Il a quitté le club en 2012, au moment de son accession en National.
L’entraîneur est en place depuis une bonne décennie. Stéphane Rossi – prononcez Rosse – a fait passer le CA Bastia du CFA2 à la Ligue 2, il a logiquement conservé son poste malgré l’expérience malheureuse en Deuxième division. Il était en effet plus facile pour le président Emmanuelli de changer 20 joueurs que de virer le coach. Notons la présence dans le staff de Dominique « Dumé » Murati, ancien deuxième gardien à Bastia et Toulon.
L’effectif a donc été considérablement remanié. Le Racing a récupéré deux anciens cabistes, Alassane N'Diaye et Mamadou Camara. Le goleador Romain Pastorelli n’a pas rempilé, tout comme Salim Moizini. Quelques cadres sont restés à l’image du gardien et capitaine Sébastien Lombard, de Florent Marty (ex-Gueugnon) ou Johann Truchet (formé à Lyon, période Sartre, Hima, Gomez). L’attraction Sunday Mba est toujours là : bien que figurant parmi la sélection nigériane victorieuse de la CAN 2013 et surtout dans l’album Panini Coupe du monde, le milieu offensif n’avait pas été emmené au Brésil par Stephen Keshi. Il devrait être suspendu vendredi, dommage. En guise de buteur, le CA Bastia a dégoté Julien Toudic, attaquant au CV déclinant.
Le calendrier des Corses présente quelques similitudes avec celui du RCS. Le CA Bastia s’est déplacé à Charléty, à Colmar ainsi qu’à Bourg-Péronnas. Ils ont accueilli Marseille Consolat et Boulogne-sur-Mer à Furiani. Leur début de saison est assez moyen : deux victoires spectaculaires à domicile ; deux revers à Colmar et Péronnas ; trois nuls, dont leurs deux derniers matchs à Chambly et contre le Poiré-sur-Vie. Tandis que Bastia avait égalisé à l’issue des sept minutes de temps additionnel à Chambly, les Vendéens leur ont fait subir le même sort vendredi dernier.
Pour la quatrième levée à la Meinau, l’assistance frémit déjà. Après le vrai-faux claquage du portier boulonnais Jody Viviani, les coups de hache portés par Gigliotti, Laurenti et consorts, on peut s’attendre à de belles scènes de comédie vendredi soir. Le Rodéric Filippi Award sera remis à l’acteur le plus expert en roulades, plongeons et autres simagrées. C’est aussi cela le National : il y a les éléments de langage et les performances physiques.
Après un patient travail de fact-checking, il fut établi que les Cabistes naviguaient en milieu de tableau à l’issue de la phase aller du championnat de National 2012/2013. Toutefois, leur montée par effraction à la dernière journée tenait bel et bien du miracle, et c’est sans grande espérance que le CA Bastia vécut sa première saison en Ligue 2. Au final, un parcours éprouvant, enjolivé par quatre petites victoires, un abonnement à la vingtième place et l’abandon forcé du stade Erbajolo.
Avant cette irruption météorique dans le monde professionnel, le CAB apparaissait vis-à-vis du glorieux SC Bastia comme un vulgaire sous-fifre, lieu d’accueil des joueurs rejetés du centre de formation. Cette sorte de Colmar corse attira également d’anciens pensionnaires de Furiani, venus terminer leur carrière en douceur, à l’image de Lilian Nalis (devenu entraîneur adjoint) ou Tony Vairelles. Le cas de Patrick Beneforti est plus singulier : grand espoir du Sporting, il fila à l’Udinese puis fut contraint de retourner dans son club formateur pour passer pro. Traité tel un renégat, il fut exilé sur le continent. En quête de vendetta, il s’engagea au Gazélec Ajaccio puis au CA Bastia. Il a quitté le club en 2012, au moment de son accession en National.
L’entraîneur est en place depuis une bonne décennie. Stéphane Rossi – prononcez Rosse – a fait passer le CA Bastia du CFA2 à la Ligue 2, il a logiquement conservé son poste malgré l’expérience malheureuse en Deuxième division. Il était en effet plus facile pour le président Emmanuelli de changer 20 joueurs que de virer le coach. Notons la présence dans le staff de Dominique « Dumé » Murati, ancien deuxième gardien à Bastia et Toulon.
L’effectif a donc été considérablement remanié. Le Racing a récupéré deux anciens cabistes, Alassane N'Diaye et Mamadou Camara. Le goleador Romain Pastorelli n’a pas rempilé, tout comme Salim Moizini. Quelques cadres sont restés à l’image du gardien et capitaine Sébastien Lombard, de Florent Marty (ex-Gueugnon) ou Johann Truchet (formé à Lyon, période Sartre, Hima, Gomez). L’attraction Sunday Mba est toujours là : bien que figurant parmi la sélection nigériane victorieuse de la CAN 2013 et surtout dans l’album Panini Coupe du monde, le milieu offensif n’avait pas été emmené au Brésil par Stephen Keshi. Il devrait être suspendu vendredi, dommage. En guise de buteur, le CA Bastia a dégoté Julien Toudic, attaquant au CV déclinant.
Le calendrier des Corses présente quelques similitudes avec celui du RCS. Le CA Bastia s’est déplacé à Charléty, à Colmar ainsi qu’à Bourg-Péronnas. Ils ont accueilli Marseille Consolat et Boulogne-sur-Mer à Furiani. Leur début de saison est assez moyen : deux victoires spectaculaires à domicile ; deux revers à Colmar et Péronnas ; trois nuls, dont leurs deux derniers matchs à Chambly et contre le Poiré-sur-Vie. Tandis que Bastia avait égalisé à l’issue des sept minutes de temps additionnel à Chambly, les Vendéens leur ont fait subir le même sort vendredi dernier.
Pour la quatrième levée à la Meinau, l’assistance frémit déjà. Après le vrai-faux claquage du portier boulonnais Jody Viviani, les coups de hache portés par Gigliotti, Laurenti et consorts, on peut s’attendre à de belles scènes de comédie vendredi soir. Le Rodéric Filippi Award sera remis à l’acteur le plus expert en roulades, plongeons et autres simagrées. C’est aussi cela le National : il y a les éléments de langage et les performances physiques.
