Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

La greffière porte une jarretière

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Date
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Avant-match
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Auteur(s)
Par jpdarky, iuliu68, meem
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© jpdarky

Alors qu'un match décisif approche ce vendredi à la Meinau, c'est à nouveau une affaire para-sportive qui secoue la landerneau racingois. Une poignée de rédacteurs cyniques, pervers et immoraux ont été arrêtés au Formule 1 de Péronnas et sont passés en comparution immédiate. Les débats ont donné lieu à un immonde déballage dont personne ne sort indemne, y compris la Rédaction. Compte-rendu d'audience.

(NDLR : cet article fait partie d'une série d'articles au ton décalé et résolument non orthodoxe. A lire avec précaution et le numéro de téléphone d'un avocat vosgien.)

De notre grand reporter stagiaire judiciaro-sportif et rubriquier fiches cuisines Franck Antwerp au TGI de Péronnas.

C'est devant une salle du Tribunal de Grande Instance de Péronnas pleine à craquer, tantôt incrédule, tantôt sidérée, tantôt écœurée que les turpitudes du marécage glauque des âmes perdues orbitant autour du Racing Club de Strasbourg (dont la responsabilité de la chute infernale dans les tréfonds putrides de la noirceur vile remonte fort probablement à la décision de la crypto-bolchévique Cathy Trautmann, dite Cathy-la-Rouge, de céder le club au conglomérat trans-national cosmopolite IMG Mc Cormack, en 1997, mais c'est une autre histoire) ont été déballées au grand jour. Il s'agit probablement d'un des jours les plus terribles de la vallée de larmes que constitue le parcours du Racing, qui n'est pas sans rappeler les heures les plus sombres de notre Histoire.

Perversions of pain / Seep from my eyes / Into your brain


Arrêtés la veille, au petit matin, par la police municipale au Formule 1 de Péronnas, alors qu'ils somnolaient auprès de leur victime en état de choc, les prévenus Iuliu68 et JPDarky passaient en comparution immédiate tandis que leur complice, MEEM, est encore en fuite à l'heure où ces lignes sont écrites. Ce dernier aurait profité de ses liens avec une puissance étrangère et gazière pour échapper à la maréchaussée. Il aurait été aperçu dans le nord de la France, comme ce cliché amateur semble l'attester.

https://racingstub.com/uploads/cache/big500/uploads/media/54f784b...meem en fuite à Dunkerque, sur les bords du canal. Document amateur.

La liste des chefs d'accusation est longue comme une série de défaites du Racing sous l'ère Furlan, en vrac et sans prétendre à l'exhaustivité :

- mépris et/ou ignorance totale des équipes visiteuses à la Meinau dans une longue série d'articles prétendant à servir de présentation desdites équipes
- références constantes aux heures les plus sombres de notre Histoire : la Libération, le deuxième retour de Gilbert Gress, l'affaire Grégory, le regard de Salim Arrache, le rattachement à la France, les tirs de loin de Edgar Gnoleba Loué, la fusion ALCA, et tant d'autres événements douloureux
- infraction au droit local alsaco-mosellan portant sur la chasse, et en particulier usage de sources lumineuses pendant la chasse à la mouette de nuit (la chasse, pas les mouettes)
- violence et actes de barbarie en réunion sur animaux, en particulier sur les mouettes sus-citées, mais aussi sur vieux monsieur à mèche, jeune dirigeant dynamique détenteur de diplôme de gestion, footballeurs désorientés et ligne éditoriale de site sportif
- arrogance cosmopolito-dada-dandyste du haut du soit-disant piédestal que constitue à leurs yeux injectés de la sauvagerie animale la ville de Strasbourg, cette Babylone satanique qui tyrannise l'Alsace vraie de la terre qui ne ment pas
- condescendance envers le norin
- nostalgie homo-érotique des corps moulés dans des maillots floqués "Force 4"
- plaisir pervers tiré des tribulations du Très Grand RCS
- railleries incessantes envers les départements frappés par la chômage, l'alcoolisme, l'endogamie érigée en style de vie, l'infanticide en milieu aqueux ou non et la pédophilie endémique
- ... et tant d'autres

Malheureusement, le juge odieusement jacobin et probablement franc-maçon, voire de gauche et syndiqué, n'a, hélas, pas daigné retenir l'atroce infraction au droit local qui constitue d'évidence une insulte à l'identité forte d'une région historique, ajoutant ainsi une pierre de plus à l'édifice malveillant de la sape du bilinguisme et de l'identité alsacienne. Cependant, et malgré ce manquement coupable, le dossier est lourd. Très lourd.

Résiste / Prouve que tu existes


L'atmosphère déjà fort alourdie par l'énoncé des méfaits perpétrés par les accusés allait tourner au tragique lorsque la principale victime vint témoigner à la barre des multiples souffrances que lui avaient infligées les accusés. Le récit fut ponctué de sanglots et de convulsions, entrecoupé par les vomissements saccadés de la pauvre martyre. Mais c'est la dignité de la ligne éditoriale de la Racingstub qui marqua les esprits. Car c'est bien elle qui est venue décrire en personne son calvaire, avec une force qui force le respect. Voici ses principales déclarations :

"Ils m'ont détournée allégrement, ils ont abusé de moi de manière répétée et ignoble, monsieur le Juge. Je les suppliais d'arrêter, d'écrire des papiers sérieux avec des statistiques, des citations de l'entraineur ou des références au jeu de tête de Blayac. Mais ils s'en moquaient. Ils riaient de moi, puis me frappaient en me hurlant que tout le monde s'en fout du National et que le foot est un sport grotesque. (NdJournaliste - là, la ligne éditoriale fit une pause, le temps suspendit son vol, puis elle se mit à hurler : ) UN SPORT GROTESQUE MONSIEUR LE JUGE !"

Une interruption de séance fut nécessaire afin de ranimer la ligne éditoriale qui venait de tomber dans les pommes et ses flaques de vomi. A la reprise de la séance, le Juge interrogea la victime sur les circonstances des agressions répétées au fil des mois et des années.

"Je n'arrive pas à me souvenir de tout, monsieur le Juge. Il y en a eu tellement, je me sens si souillée... Huuuugh... c'était de vraies orgies, des bacchanales barbares et cruelles... je, j'ai, je me souviens d'une soirée pas loin d'ici, près d'un lac en Savoie. Impossible de dormir. Ils avaient décidé d'un thème abject, c'était 'tout nus sous nos K-Way'. Hooo j'ai honte, ce que j'ai honte. Je n'avais pas compris quand le petit brun cruel m'avait demandé de chercher un pamplemousse dans sa poche kangourou bouhouuoouhouu. IL N'Y AVAIT PAS DE PAMPLEMOUSSE ET LA POCHE ETAIT TROUEE !!

Il y avait aussi eu une partie 'Main invisible du marché', c'était gerbant. Ils m'ont tripotée partout, m'ont glissé des reproductions des trophées du club par tous les orifices. Heureusement, il n'y en avait pas tant que ça, des trophées. Je n'ose pas imaginer si on avait été à Liverpool."


Toute honte bue, et sans aucune pitié devant la détresse de la ligne, les accusés persiflèrent "C'est sûr qu'à Colmar t'aurais pas senti grand chose passer dans le couloir à trophées, hin hin hin.", après avoir menacé d'interrompre la séance, le Juge fit poursuivre la ligne.

"Mais tout ça avait souvent lieu à Strasbourg, ils changeaient d'endroits presqu'à chaque fois, au gré de leurs envies dégueulasses. Ca pouvait être dans un appart' au rez-de-chaussée sur le quai en face de l'ancienne douane, au Trou (le bar), dans un ALGECO plaine des bouchers avec des mélopées turques qui venait d'à côté, en fond sonore, pendant qu'ils me faisaient tourner comme un derviche."

"Tourneur ?"

"Ben oui. Il y a aussi eu une soirée Cthulhu avec des poulpes visqueux et ils n'arrêtaient pas de faire des jeux de mots connotés avec tentacule. Et là, cette semaine, ils voulaient me traîner au Château de Saix, pour le jeu de mots, vous comprenez ? RIEN QUE POUR LE JEU DE MOTS MONSIEUR LE JUGE !"

"Haaaaa, d'où l'escapade à Peronnas, d'accord ! Non parceque, à la lecture du dossier, je ne voyais pas le rapport entre votre club allemand et ici, mais d'accord, ah les cons ! Poursuivez, ho oui, continuez, ne vous arrêtez pas... han han."

"Mais, monsieur le Juge, qu'est-ce qu'il vous arrive ? Vous êtes tout rouge ? Enfin bref, les proprios du château (de Saix), en voyant leur dégaine, ont refusé de leur louer les locaux. Du coup, ils se sont rabattus sur le Formule 1, qu'ils ont payé avec de l'argent tiré d'une petite caisse métallique étiquettée 'Local 1906'. Je crois qu'ils l'avaient volée, ça les faisait rire. De toute façon ils se moquent de tout et de tous, ce sont des bêêêêêtes, DES BÊTES ! VOUS COMPRENEZ MONSIEUR LE JUGE ?!!"

"Han han han, raaaaaaah !!!... Hein ? heu, oui, oui, bien sûr, je ne suis pas sourd mademoiselle. Vous avez fini ? Moi aussi. Passez moi donc la boite de Kleenex madame la Greffière s'il vous plaît, vous serez bien urbaine. Merci bien. Bon, passons aux prévenus."

He said every man's conscience is vile and depraved


L'interrogatoire des accusés fut un long calvaire. Non seulement les bourreaux ne montrèrent aucun signe de remords, décrivant avec force détails leurs exactions impies, mais en plus ils semblaient prendre un plaisir pervers à infliger à la cour et l'audience le récit de leurs virées orgiaques et malfaisantes. Ils ne se firent pas prier pour impliquer aussi des personnages à la notoriété jusqu'ici impeccable, en particulier des membres éminents de la Rédaction, étalant au grand jour tout un réseau de pervers guidés uniquement par le désir d'assouvir leurs plaisirs interdits à tout prix. C'est une grande partie de l'intelligentsia péri-racingoise qui est éclaboussée par les révélations dégueulasses mais fort probablement véridiques que les infâmes prévenus se firent une joie malsaine de déballer en place publique.

Le juge commença par les circonstances ayant précédé l'arrestation à Peronnas.

"Puisque vous reconnaissez les faits, chacals putrides, pourriez vous expliquer comment vous êtes vous retrouvés à Peronnas dans cet hôtel minable ?"

"Hé bien nous avions fait un peu le tour des lieux glauques à Strasbourg, et Peronnas semblait parfait comme décor merdique et provincial pour vivre un genre de remake de 'Partie de chasse en Sologne', mais en Rhône-Alpes. De la morosité grise, du bouseux qui s'ennuie et de la godichonne peu farouche, bref, le parfait trou merdique pour s'amuser."

"Hum, oui, spafaux, mais dites moi, je lis dans les retranscriptions des écoutes pratiquées sur vos Bi-Bop lors d'entretiens avec votre contact local que vous parliez de 'se fournir en poules', c'était un message codé ?"

"Non monsieur, le Juge... (sourires sardoniques, hauts-le-coeur dans la salle) Mais on s'est vite lassés du cheptel local, alors notre acolyte MEEM a fait jouer ses relations dans les milieux libertins du Nord pour faire descendre de la mouette peu farouche, histoire d'élever un peu au sublime nos soirées."

"Eeeeek, oui, tiens, d'ailleurs, faites passer la pièce à conviction n° 42 aux jurés, il s'agit de Josiane, mouette dunkerquoise abusée à de multiples reprises."

https://racingstub.com/uploads/cache/big500/uploads/media/54f78b1...Josiane la mouette abusée, afublée de colifichets érotiques pour servir d'objet sexuel aux immondes rebuts puants. Pièce à conviction n° 42 versée au dossier.

Après que la photo soit passée de mains en mains, provoquant le dégoût, mais aussi l'intérêt, le Juge reprit de plus belle l'interrogatoire, bien décidé à aller au bout du dossier, quitte à tambouriner le fond.

"Si on en croit la témoin principale, vous vous livrez depuis des années à vos jeux immondes, comment avez vous fait pour ne jamais être pris jusqu'ici ? Comment vous organisiez vous ? Vous aviez des appuis, un réseau ?"

C'est Iuliu68 qui commença le grand déballage :

"Ben c'est à dire que JPDarky est en cheville depuis longtemps avec celui qui est en réalité le cerveau du réseau, un producteur qui fraye dans le milieu pornographique suisse depuis des années, il se fait appeler Helvétix, vous connaissez sûrement, hin hin hin."

"Plaît-il ?"

"Ben oui, il a produit des films comme 'La Chaude fond', 'Teublerone', 'Le Trou de Bâle', 'Monte là-dessus tu verras le lac des 4 cantons' et le très fameux 'La Conseillère fait des râles', je vous le conseille. Le mec c'est le Stanley Kubrick du cul exonéré d'impôt, un cador.

Seulement, à un moment, la raclette fondue sur les tétons et les leckerli dans le derche, ça lasse, il a voulu traverser les frontières, exporter la perversion, et petit à petit, insidieusement, il a instillé en nous la Débauche, le Stupre, la Violence gratuite, bref, le Mal. Et c'est là que mon collègue s'est mis en tête, mais peut-on dire qu'il est responsable, tant il me semble que nous n'avons été que les outils d'un manipulateur délicieusement pervers, de détourner la glorieuse ligne éditoriale de la Stub dans le seul but d'assouvir ses pulsions destructrices du pervers narcissique qu'il était devenu à force de côtoyer Helvétix.

Pourquoi la Stub ? Je ne sais pas. J'ai surpris un jour une discussion Skype que Helvétix avait avec un vieux monsieur tout chelou qui semblait porter une perruque grise zarbi et qui caressait salement un cochon d'inde qu'il appelait Irma. Le gars hurlait qu'il fallait faire payer 'ce club d'ingrats et ses supporters indignes'."


Tout se termine et prend fin / Après l’extase la lessive


"Mais, mais, comment les proprios de la Stub ont pu vous laisser faire ? Ce sont des gens biens, rognitidiu ! Et que fait Moderateur ? MERDE !"

"Reprenez vous, monsieur le Juge, ça n'a pas été difficile en fait, on tenait les grands pontes de la rédaction et de la modération par le bout de la... enfin du... enfin des... bref, on en savait long sur eux, grâce aux infos de Helvétix qui a des amis partout."

"Noooon ? Ne me dites pas que... Eux aussi ? Des libertins pervers ???"

C'est à cet instant que les portes de l'Enfer s'ouvrirent et que se déversèrent par la bouche des prévenus les plus ignominieuses révélations qu'on aurait préféré indicibles venues du plus noir des tréfonds de l'âme humaine, cette chienne.

"Alors il y avait le boss des stats, de l'histoire et des fiches, lui son truc c'est les jeunes d'Europe de l'Est. On lui dégottait un milieu letton ou slovaque qui faisait des passes et il était aux anges.

Et aussi le pianiste ombrageux. Pour lui, le terme 'membre éminent de la Rédaction' est plutôt bien choisi. On le surnommait Magnum, mais pas à cause de ses moustaches si vous voyez ce que je veux dire, d'ailleurs il porte plutôt la barbe, ce qui est plutôt suspect en ces temps troublés que nous vivons, si je peux me permettre.

Ce n'est pas tout, il y avait aussi le spécialiste multimédia, lui il ne participait pas directement. Son truc c'était de filmer, avec un acolyte qui restait silencieux mais n'en perdait pas une miette, avec force zooms et travellings hitchcockiens, et si il y a 'cock' dans 'Hitchcock', ce n'est pas pour rien, hin hin hin !

Enfin, il y avait le Maître, le Gourou, un géant taciturne, lui, il adorait les déguisements et les accessoires. Si vous saviez ce qu'il pouvait faire avec une chistera... Bref, avec tout ce qu'on avait en stock sur eux, on pouvait faire ce qu'on voulait."


Le juge, en quasi état d'aploplexie, se dressa comme, heu, comme un truc qui se dresse et éructa :

"Haaaaa, mais haaaaaaaaaaaaa, c'en est trop ! J'en ai assez entendu, embarquez moi tout ça, c'est de la charogne ! Convoquez moi immédiatement toute la clique de ce réseau schleumano-déviant, ça va chier ! Je m'en vais te karcheriser l'ignoble Babylone qui souille notre beau football sain et pur ! Je vais les finir au gravier de 12 avec des tessons de bouteilles de Valstar ! Arghllll !"

C'est sanglé dans une camisole prestement enfilée par le personnel de sécurité que le Juge fut évacué sur une civière, la bave aux lèvres, les yeux exorbités enflammés de la lueur incandescente de la démence infernale qui avait envahi son être tout entier lorsque les derniers lambeaux de sa santé mentale s'envolèrent aux vents mauvais du souffle fétide exhalé par les faits abominables et répugnants révélés au cours de cette audience qui restera dans les annales. Avec deux 'n'.

Et comme le destin est un innommable serpent, lui aussi, c'est aux monstrueux prévenus que revint le dernier mot, en quittant la salle sous escorte policière, ils lancèrent à la salle la sinistre interpellation : "Et sinon, le match, il passe sur Alsace 20 ?"

Franck Antwerp

Papier co-délibéré par iuliu68, meem et jpdarky

jpdarky, iuliu68, meem

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