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- 5.0 / 5 (1 note)
- Date
- Catégorie
- Avant-match
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- Auteur(s)
- Par jpdarky, meem
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Les meilleures choses ont une fin comme disait Jean-Claude Bourret, et, en ce qui nous concerne, les vacances estivales s'achèvent. Du moins pour les fiers RacingMen destinés à être les acteurs de la saison de la montée, comme Marc Keller, notre Guide, l'a annoncé cette semaine. Gloire à lui. Et ce sont de petits veinards, puisqu'ils se rendent vendredi à Dunkerque. Comme un symbole, on a envie de dire. D'ailleurs on le dit.
(NDLR : cet article fait partie d'une série d'articles au ton décalé et résolument second degré. Donc bon, voilà.)
La saison de la remontée débute pour le Racing par un déplacement à Dunkerque. Dunkerque, dernière ville française vue par les Français ayant décidé de suivre le Général à Londres en 40. Dunkerque, ville de la mouette omnipotente et omniprésente la saison dernière, bien sûr. Bref, Dunkerque sera cette année l'alpha et l'oméga du Racing, l'incipit et l'excipit, le début d'une épopée que Marc Keller a déjà annoncée comme victorieuse et la fin en forme de climax géant à la Meinau.
Comme vous le savez mieux que Catherine Deneuve, Dunkerque est une de ces riantes cités que le littoral le plus septentrional de notre beau pays abrite. Enfin "abrite", façon de parler, il pleut environ 400 jours par an. On va dire "accueille" même si la proximité de Calais peut laisser sceptique quant à l'aspect approprié de l'usage du terme.
Bref, Dunkerque, les usines sidérurgiques à perte de vue, la Belgique qui menace à chaque instant d'envahir la ville en lançant ses hordes de touristes enchantés par le cadre bucolique et romantique de la cité de Jean Bart. La pluie donc, l'architecture de type "reconstructionniste" (vous voyez le Havre ? C'est pire, mais ça reste moins laid que Calais, qui n'est pas du petit lait, et qui n'est pas décalée ; pour vous donner une idée... non, en fait, ça se vit, allez y, c'est plus simple, mais partez devant hein).
Surtout, Dunkerque a vécu un étrange phénomène l'an passé, qui n'a pas manqué d'alerter les plus grands scientifiques de ce pays : Michel Chevalet, Igorégrichka Bogdanoff, Jacques Pradel et Mac Lesggy. Aucun n'a trouvé d'explication. Le seul scientifique sérieux de ce pays, un certain Iuliu 6., de l'école de recherche d'ornithologie spatiale (EROS) de Strasbourg, a découvert l'an passé, alerté par une connaissance en vadrouille fréquente dans le Nord, un animal étrange : la mouette dunkerquoise.
La mouette dunkerquoise, dont vous avez pu suivre l'an passé les aventures contées semaine après semaine, qui a été l'objet de toutes les attentions de notre quatuor, mais pas seulement, est cet animal lumineux et volant, doté d'une intelligence hors du commun (hors de votre commun, bande de moules), ainsi que d'une forme de prescience qui le rend à nul autre pareil.
L'Empereur Pan-Galactique Mouette guide le peuple en liesse vers la Joie et l'Harmonie
La mouette, qui éclaire à elle seule les lampadaires de Dunkerque, qui fait briller le soleil sur la plage de Malo-les-Bains, qui illumine la voûte céleste et vos toilettes quand vous ne trouvez plus l'interrupteur. La mouette dunkerquoise, donc, a montré que, non seulement, l'évolution n'était pas terminée (ce qui permet de penser que l'Humanité dépassera bientôt le stade Ribéry-Zidane, une nouvelle semble-t-il rassurante), mais qu'elle prenait un tour inattendu, en dotant d'une intelligence supérieure à celle de l'être humain un simple oiseau. Pas un simple oiseau en réalité, certes, mais cela a de quoi perturber les plus ardents darwiniens et de quoi rendre athées les plus virulents créationnistes (je vous ai dit que la mouette dunkerquoise avait d'immenses qualités).
La mouette dunkerquoise, qui a presque réussi par sa seule emprise intellectuelle et son prestige évident à faire remonter Strasbourg en Ligue 2, a pris sa décision, qu'il nous est douloureux de devoir vous annoncer : elle retourne dans sa galaxie lointaine.
"C'est pas pour paraphraser un de vos rares génies de votre XXème siécle miteux, mais je vais le faire quand même : 'Salut, et encore merci pour le poisson'" Emperor Seagull-II-Rak au moment de déclencher les boosters à poudre de son engin spatio-cosmique. Août 2015. Document Amateur, comme toutes les bonnes vidéos.
Or donc, c'était Dunkerque, c'étaient les mouettes, passons à ce qui nous intéresse, notre Club.
Orphelins de ces braves mouettes nous nous réfugions dans les bras solides et rigoureux de notre Guide Munificent, Marc Keller. Le Maître Insurpassable, qui a tout simplement fait un intersaison proche de la perfection. En effet, après avoir sauvé notre club et le stade de la destruction, à la fois en 2012, en récupérant les murs au moment de la fuite à Varennes du crispant Frédéric Sitterlé, et à la fin de la saison dernière, lors de l'épisode apocalyptique de l'attaque du stade par La Légende du supportariat local et ses séides venus tout droit de l'Enfer, notre Grand Timonier Clairvoyant annonçait dès le lendemain du dernier match qu'il avait confiance et que bon, ça ira quand même.
Puis il réussit en un tournemain magistral à garder des éléments forts de l'effectif de l'exercice précédent tout en attirant quelques poissons prometteurs dans ses filets, et en convaincant le Shaq', le Chaky, de rester et la DNCG de lever les sempiternels encadrements de masse salariale et recrutements qui semblaient coller aux basques du club comme les commentaires hors-sujet au bas des billets de blog. Si l'on oublie le sponsor odieusement bariolé (mais c'est difficile), les maillots sont aussi en quelque sorte une réussite, et on revient de loin. Tout ça c'est du très bon boulot.
ET CE N'EST PAS TOUT ! Alors que, comparé à l'ordinaire d'un intersaison du RCS, notre Radieux Souverain a produit en quelques semaines l'équivalent des 12 travaux d'Hercule, il annonce en plus la création d'un nouvel hymne pour le club. Hymne qui nous sera dévoilé le 14 août pour le match face à Orléans. Dans sa Musculeuse Clairvoyance Marc Keller a même impliqué des représentants de la Fédé et des groupes de Supporters. Ils ont une vision claire des fondamentaux d'un bon hymne de stade, comme vous l'avez probablement déjà lu.
Un sans-faute, donc, à part peut-être l'absence totale de recrutement d'un buteur allemand, bon, ok. Mais tout de même, admettez le, bande d'impie repentants et haletants à l'orée de cette saison du succès, Il a assuré grave.
"Hmmmmmm, salut, ça va toi ? Tu me kiffes ? Oué, normal. Mrrrrrou."
Il reste une épine, une tache. Mais elle est de taille. Ca y est, les 3 saisons sont passées depuis l'oukaze grotesque et électoraliste (foirée) du Président de la Région qui ne sera plus. Il est donc temps de mettre fin à l'inepte appendice terminal accolé de manière ubuesque et symboliquement ultra violente à l'un des piliers de l'identité de notre Club : son nom.
Le chelem sera grand et donc total lorsque notre Bâtisseuse Majesté prendra la seule décision qui s'impose : revenir au RCS que beaucoup d'entre nous continuent à plasmodier le matin en nous levant, à midi pendant le bénédicité, et pendant les vêpres, avant de nous coucher. Et dans le même mouvement, il faudra dégager ce logotype réalisé au balai de chiottes et à l'Arial 12 par Kévin l'odieux stagiaire d'été photoshop de sinistre mémoire afin de placer à nouveau un blason intemporel et symboliquement fort.
Et c'est ainsi que Marc Keller sera encore plus Grand que Grand. Il est bien plus admirable de se relever après être tombé moralement, d'accepter ses erreurs, d'en tirer des leçons et de repartir vers le haut, que de simplement bêtement tout réussir du premier coup. On a foi en toi, Ô Eclairée Lumière Gestionnaire.
Les vagues de la Raison effaceront l'infamie
Papier co-écrit par MEEM et JPDarky
La saison de la remontée débute pour le Racing par un déplacement à Dunkerque. Dunkerque, dernière ville française vue par les Français ayant décidé de suivre le Général à Londres en 40. Dunkerque, ville de la mouette omnipotente et omniprésente la saison dernière, bien sûr. Bref, Dunkerque sera cette année l'alpha et l'oméga du Racing, l'incipit et l'excipit, le début d'une épopée que Marc Keller a déjà annoncée comme victorieuse et la fin en forme de climax géant à la Meinau.
Sous-préfecture des villes qui riment en "erk"
Comme vous le savez mieux que Catherine Deneuve, Dunkerque est une de ces riantes cités que le littoral le plus septentrional de notre beau pays abrite. Enfin "abrite", façon de parler, il pleut environ 400 jours par an. On va dire "accueille" même si la proximité de Calais peut laisser sceptique quant à l'aspect approprié de l'usage du terme.
Bref, Dunkerque, les usines sidérurgiques à perte de vue, la Belgique qui menace à chaque instant d'envahir la ville en lançant ses hordes de touristes enchantés par le cadre bucolique et romantique de la cité de Jean Bart. La pluie donc, l'architecture de type "reconstructionniste" (vous voyez le Havre ? C'est pire, mais ça reste moins laid que Calais, qui n'est pas du petit lait, et qui n'est pas décalée ; pour vous donner une idée... non, en fait, ça se vit, allez y, c'est plus simple, mais partez devant hein).
"Ce dont je causais dans mon bouquin, c'était des mouettes, ils n'ont rien compris" Friedrich Nietzsche
Surtout, Dunkerque a vécu un étrange phénomène l'an passé, qui n'a pas manqué d'alerter les plus grands scientifiques de ce pays : Michel Chevalet, Igorégrichka Bogdanoff, Jacques Pradel et Mac Lesggy. Aucun n'a trouvé d'explication. Le seul scientifique sérieux de ce pays, un certain Iuliu 6., de l'école de recherche d'ornithologie spatiale (EROS) de Strasbourg, a découvert l'an passé, alerté par une connaissance en vadrouille fréquente dans le Nord, un animal étrange : la mouette dunkerquoise.
La mouette dunkerquoise, dont vous avez pu suivre l'an passé les aventures contées semaine après semaine, qui a été l'objet de toutes les attentions de notre quatuor, mais pas seulement, est cet animal lumineux et volant, doté d'une intelligence hors du commun (hors de votre commun, bande de moules), ainsi que d'une forme de prescience qui le rend à nul autre pareil.
L'Empereur Pan-Galactique Mouette guide le peuple en liesse vers la Joie et l'Harmonie
Et la mouette s'en fut...
La mouette, qui éclaire à elle seule les lampadaires de Dunkerque, qui fait briller le soleil sur la plage de Malo-les-Bains, qui illumine la voûte céleste et vos toilettes quand vous ne trouvez plus l'interrupteur. La mouette dunkerquoise, donc, a montré que, non seulement, l'évolution n'était pas terminée (ce qui permet de penser que l'Humanité dépassera bientôt le stade Ribéry-Zidane, une nouvelle semble-t-il rassurante), mais qu'elle prenait un tour inattendu, en dotant d'une intelligence supérieure à celle de l'être humain un simple oiseau. Pas un simple oiseau en réalité, certes, mais cela a de quoi perturber les plus ardents darwiniens et de quoi rendre athées les plus virulents créationnistes (je vous ai dit que la mouette dunkerquoise avait d'immenses qualités).
La mouette dunkerquoise, qui a presque réussi par sa seule emprise intellectuelle et son prestige évident à faire remonter Strasbourg en Ligue 2, a pris sa décision, qu'il nous est douloureux de devoir vous annoncer : elle retourne dans sa galaxie lointaine.
"C'est pas pour paraphraser un de vos rares génies de votre XXème siécle miteux, mais je vais le faire quand même : 'Salut, et encore merci pour le poisson'" Emperor Seagull-II-Rak au moment de déclencher les boosters à poudre de son engin spatio-cosmique. Août 2015. Document Amateur, comme toutes les bonnes vidéos.
Or donc, c'était Dunkerque, c'étaient les mouettes, passons à ce qui nous intéresse, notre Club.
Du passé faisons table rase et bien dégagé autour des oreilles s'il vous plaît
Orphelins de ces braves mouettes nous nous réfugions dans les bras solides et rigoureux de notre Guide Munificent, Marc Keller. Le Maître Insurpassable, qui a tout simplement fait un intersaison proche de la perfection. En effet, après avoir sauvé notre club et le stade de la destruction, à la fois en 2012, en récupérant les murs au moment de la fuite à Varennes du crispant Frédéric Sitterlé, et à la fin de la saison dernière, lors de l'épisode apocalyptique de l'attaque du stade par La Légende du supportariat local et ses séides venus tout droit de l'Enfer, notre Grand Timonier Clairvoyant annonçait dès le lendemain du dernier match qu'il avait confiance et que bon, ça ira quand même.
Puis il réussit en un tournemain magistral à garder des éléments forts de l'effectif de l'exercice précédent tout en attirant quelques poissons prometteurs dans ses filets, et en convaincant le Shaq', le Chaky, de rester et la DNCG de lever les sempiternels encadrements de masse salariale et recrutements qui semblaient coller aux basques du club comme les commentaires hors-sujet au bas des billets de blog. Si l'on oublie le sponsor odieusement bariolé (mais c'est difficile), les maillots sont aussi en quelque sorte une réussite, et on revient de loin. Tout ça c'est du très bon boulot.
ET CE N'EST PAS TOUT ! Alors que, comparé à l'ordinaire d'un intersaison du RCS, notre Radieux Souverain a produit en quelques semaines l'équivalent des 12 travaux d'Hercule, il annonce en plus la création d'un nouvel hymne pour le club. Hymne qui nous sera dévoilé le 14 août pour le match face à Orléans. Dans sa Musculeuse Clairvoyance Marc Keller a même impliqué des représentants de la Fédé et des groupes de Supporters. Ils ont une vision claire des fondamentaux d'un bon hymne de stade, comme vous l'avez probablement déjà lu.
Un sans-faute, donc, à part peut-être l'absence totale de recrutement d'un buteur allemand, bon, ok. Mais tout de même, admettez le, bande d'impie repentants et haletants à l'orée de cette saison du succès, Il a assuré grave.
"Hmmmmmm, salut, ça va toi ? Tu me kiffes ? Oué, normal. Mrrrrrou."
Terminer le boulot
Il reste une épine, une tache. Mais elle est de taille. Ca y est, les 3 saisons sont passées depuis l'oukaze grotesque et électoraliste (foirée) du Président de la Région qui ne sera plus. Il est donc temps de mettre fin à l'inepte appendice terminal accolé de manière ubuesque et symboliquement ultra violente à l'un des piliers de l'identité de notre Club : son nom.
Le chelem sera grand et donc total lorsque notre Bâtisseuse Majesté prendra la seule décision qui s'impose : revenir au RCS que beaucoup d'entre nous continuent à plasmodier le matin en nous levant, à midi pendant le bénédicité, et pendant les vêpres, avant de nous coucher. Et dans le même mouvement, il faudra dégager ce logotype réalisé au balai de chiottes et à l'Arial 12 par Kévin l'odieux stagiaire d'été photoshop de sinistre mémoire afin de placer à nouveau un blason intemporel et symboliquement fort.
Et c'est ainsi que Marc Keller sera encore plus Grand que Grand. Il est bien plus admirable de se relever après être tombé moralement, d'accepter ses erreurs, d'en tirer des leçons et de repartir vers le haut, que de simplement bêtement tout réussir du premier coup. On a foi en toi, Ô Eclairée Lumière Gestionnaire.
Les vagues de la Raison effaceront l'infamie
Papier co-écrit par MEEM et JPDarky
