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- 5.0 / 5 (1 note)
- Date
- Catégorie
- Avant-match
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- Auteur(s)
- Par zottel, jpdarky
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Cet article devait initialement être une interview du narco El Chapo, et devait prendre Sean Penn de court. Découragés dans nos travaux d’approche par la perte d’appendices importants, et de plusieurs membres de nos familles, ce sera donc plutôt une interview inspirée de la chronique de France Football. Elle-même totalement pompée sur “The secret footballer” de The Guardian.
(NDLR : cet article est factuel, il est le fruit d’une enquête de longue haleine, d’un travail journalistique de haute tenue étayé par de nombreux recoupement et donc à prendre avec un sérieux papal qui n’a d’égal que la grandeur du Dieu Chacal. Cependant, les photos sont non contractuelles.)
Moi je lui avais bien à @jpdarky (désormais lyophilisé en vue d’un futur clonage) que c'était pas drôle "Monsieur on a envie de vous dire Chapo". Mais peu importe, le fameux journal de référence mondial France Football nous montre la voie avec cette série d'interview qui autorise toutes les révélations (par exemple, il paraît que Zidane commençait plutôt par la jambe droite, voir ici les "Confidences du joueur masqué").
Mon coauteur bien-aimé et moi-même sommes donc heureux de laisser la parole à ce footballeur anonyme, que nous pourrions appeler Monsieur X. C'est une convention, rien d'autre qu'une coquille vide (du coup Anne Onyme ou Salim Arrache ça marche aussi).
Bonjour, tout d'abord, est-ce que vous pourriez nous parler nous du futur adversaire du Racing, Epinal ? A chaque fois qu'on les a croisé cette saison c'était pour les écrabouiller 1-0 (but Abdelhak Belahmeur à la 76'), ça finirait par être rassurant.
Monsieur X (se rengorge) : Alors vous tombez bien, Epinal c'est mon club de cœur du mois dernier, celui avec mon ancien agent ! Oui, j'ai changé. j'ai repris mon neveu quand il a réussi le contrôle de maths. Mais non, le contrôle de maths de mon neveu, pas celui du club de cœur, haha, vous êtes bêtes.
Si vous voulez parler de la DNCG c'est plus compliqué que ça. Il faut soit envoyer la Rolex en temps et en heure (mais est-ce que le gars a encore de la place au poignet ?) ou présenter des garanties en béton, comme une promesse de Jafar Hilali ou le livret A de T. Fritz.
Après, moi je n'y connais rien, dans les vestiaires on s'en fout un peu. Il faut voir ça avec le service dopage, ils font aussi la double compta. Enfin ce sont les rumeurs, mais il n’y a pas de fumée sans étincelle qui fait déborder le vase.
Et donc est-ce que vous pensez qu'Epinal est un adversaire dangereux pour le Racing ? Parce que bon, ils sont pas complètement derniers mais ça se joue à un poil d'Alexander Farnerud !
Fantomas : C'est un peu flou pour moi, on doit les rencontrer le mois prochain, ou hier je sais plus. Mais de toute façon je pense que je vais demander à être blessé. Vous savez les déplacements, ça finit par être compliqué à gérer avec la vie de famille. Or qu'est-ce qu’il y a de de plus important dans la vie, quand on y songe ? Tenez, j'ai fait un enfant à la femme de Franck Leboeuf l'an dernier et je ne sais même pas comment ils l'ont appelé.
Ah oui, c'est bien dommage. Pour parler d'autre chose, est-ce que vous pouvez nous parler de l'affaire Aurier ? Ça a dû jaser dans les vestiaires de France non ?
Lui : Ah non mais je vous arrête tout de suite, ne comptez pas sur moi pour divulguer n'importe quoi ! C'est comme pour la sex-tape de Benzema avec les poneys et le levier de vitesse tout le monde l’a vue mais motus, c'est l'Olmeta ! Je l'expliquais encore ce matin à un jeune de l'équipe : ce qu'il se dit dans le vestiaire, ça doit y rester, c'est sacré, “Ouate apennse in ze vestiaire stayin’ alive in das bootroom” comme on dit en Espagnie. Il y a quelques histoires, si elles sortaient dans la presse… Le minot ne voulait presque pas me croire à propos Pascal Johansen, vous le saviez, vous, qu’il était amputé de ses deux jambes depuis l'âge de 5 ans ? Ce qu’on voyait jouer sur le terrain en fait, c’était un hologramme ! C’était quand même vachement bien fichu. Bon, des fois ça se voyait, c'est vrai.
Que je revienne à Aurier ? Ah oui, c'est vrai. Alors non, je trouve que "fiotte", c'est chaud, on en revenait pas qu'il ait sorti ça. Chez nous on a décidé d’arrêter, ça créait trop de confusion avec l'entraîneur-adjoint, à chaque fois ils se ramenaient tous les deux. Du coup on l'appelle uniquement "Eh toi le boloss" dans un souci de clarté.
C'est vrai que c'est important que l'organigramme soit bien compris de tous. Dernière question, car les lecteurs nous harcèlent à ce sujet : Gilbert Gress est-il vraiment communiste ?
L'autre : Vous voulez dire "Pamplemousse" ? Oui, dans un souci de clarté... OK vous avez compris. Alors je ne connais pas très bien le dossier mais il se raconte dans le milieu qu'il serait né en réalité en 1885, sous le nom de Vladimir Illkirch Gressovitch. Il serait arrivé en France pour travailler comme agent infiltré dans le monde du football professionnel.
Vous pouvez remarquer quand même qu'il essayait de profiter de sa position pour favoriser l'émancipation des masses laborieuses : "Je ne veux pas de star dans mon équipe", vous croyez que c'est de qui ? Comment ça Kim-Jong Un, et pourquoi pas Goebbels ? Non vraiment, ça on pourra dire qu'il aura vacciné durablement le Racing contre le culte du grand homme. Enfin, ce sont des rumeurs.
D'ailleurs, il paraît qu'il est toujours aux affaires. A l’heure qu’il est il parle de ruiner le secteur bancaire suisse en liquidant en capital son contrat-épargne retraite Richissimus. Eh bien, c'est comme ces soldats japonais perdus dans le Pacifique qui n’avaient pas entendu parler d'Hiroshima, vous savez. La dernière fois qu'on lui parlé de la fin du pacte de Varsovie à la réunion de la cellule, il nous a répondu : "Eh oh, vous me prenez pour un débris ? Je vous rappelle l'âge de Ferguson, mon admirateur qui entraîne Manchester ?" Mais bon, tout ça, ça reste entre nous ?
Nous prenons congé sur ces mots et remercions notre informateur secret pour toutes ses révélations. C'était donc pour ça que l'Eurostadium n'a pas vu le jour ! Quelle misère, tant de mesquinerie pour empêcher le glorieux projet de Ginestet, un vrai entrepreneur dont le corps d’athlète et le cerveau de Prix Nobel sont une personnification du concept de force vive, d’éthique et de probité. Nous étions loin d'imaginer tant de personnalités impliquées et tant de ramifications internationales. C'est bien pour ça qu'un dictaphone ou même des notes auraient pu s'avérer utiles, j'en étais sûr, mais on ne m'écoute jamais, c’est ça de travailler avec des boulets !
Moi je lui avais bien à @jpdarky (désormais lyophilisé en vue d’un futur clonage) que c'était pas drôle "Monsieur on a envie de vous dire Chapo". Mais peu importe, le fameux journal de référence mondial France Football nous montre la voie avec cette série d'interview qui autorise toutes les révélations (par exemple, il paraît que Zidane commençait plutôt par la jambe droite, voir ici les "Confidences du joueur masqué").
Mon coauteur bien-aimé et moi-même sommes donc heureux de laisser la parole à ce footballeur anonyme, que nous pourrions appeler Monsieur X. C'est une convention, rien d'autre qu'une coquille vide (du coup Anne Onyme ou Salim Arrache ça marche aussi).
Bonjour, tout d'abord, est-ce que vous pourriez nous parler nous du futur adversaire du Racing, Epinal ? A chaque fois qu'on les a croisé cette saison c'était pour les écrabouiller 1-0 (but Abdelhak Belahmeur à la 76'), ça finirait par être rassurant.
Monsieur X (se rengorge) : Alors vous tombez bien, Epinal c'est mon club de cœur du mois dernier, celui avec mon ancien agent ! Oui, j'ai changé. j'ai repris mon neveu quand il a réussi le contrôle de maths. Mais non, le contrôle de maths de mon neveu, pas celui du club de cœur, haha, vous êtes bêtes.
Si vous voulez parler de la DNCG c'est plus compliqué que ça. Il faut soit envoyer la Rolex en temps et en heure (mais est-ce que le gars a encore de la place au poignet ?) ou présenter des garanties en béton, comme une promesse de Jafar Hilali ou le livret A de T. Fritz.
Après, moi je n'y connais rien, dans les vestiaires on s'en fout un peu. Il faut voir ça avec le service dopage, ils font aussi la double compta. Enfin ce sont les rumeurs, mais il n’y a pas de fumée sans étincelle qui fait déborder le vase.
Et donc est-ce que vous pensez qu'Epinal est un adversaire dangereux pour le Racing ? Parce que bon, ils sont pas complètement derniers mais ça se joue à un poil d'Alexander Farnerud !
Fantomas : C'est un peu flou pour moi, on doit les rencontrer le mois prochain, ou hier je sais plus. Mais de toute façon je pense que je vais demander à être blessé. Vous savez les déplacements, ça finit par être compliqué à gérer avec la vie de famille. Or qu'est-ce qu’il y a de de plus important dans la vie, quand on y songe ? Tenez, j'ai fait un enfant à la femme de Franck Leboeuf l'an dernier et je ne sais même pas comment ils l'ont appelé.
Ah oui, c'est bien dommage. Pour parler d'autre chose, est-ce que vous pouvez nous parler de l'affaire Aurier ? Ça a dû jaser dans les vestiaires de France non ?
Lui : Ah non mais je vous arrête tout de suite, ne comptez pas sur moi pour divulguer n'importe quoi ! C'est comme pour la sex-tape de Benzema avec les poneys et le levier de vitesse tout le monde l’a vue mais motus, c'est l'Olmeta ! Je l'expliquais encore ce matin à un jeune de l'équipe : ce qu'il se dit dans le vestiaire, ça doit y rester, c'est sacré, “Ouate apennse in ze vestiaire stayin’ alive in das bootroom” comme on dit en Espagnie. Il y a quelques histoires, si elles sortaient dans la presse… Le minot ne voulait presque pas me croire à propos Pascal Johansen, vous le saviez, vous, qu’il était amputé de ses deux jambes depuis l'âge de 5 ans ? Ce qu’on voyait jouer sur le terrain en fait, c’était un hologramme ! C’était quand même vachement bien fichu. Bon, des fois ça se voyait, c'est vrai.
Que je revienne à Aurier ? Ah oui, c'est vrai. Alors non, je trouve que "fiotte", c'est chaud, on en revenait pas qu'il ait sorti ça. Chez nous on a décidé d’arrêter, ça créait trop de confusion avec l'entraîneur-adjoint, à chaque fois ils se ramenaient tous les deux. Du coup on l'appelle uniquement "Eh toi le boloss" dans un souci de clarté.
C'est vrai que c'est important que l'organigramme soit bien compris de tous. Dernière question, car les lecteurs nous harcèlent à ce sujet : Gilbert Gress est-il vraiment communiste ?
L'autre : Vous voulez dire "Pamplemousse" ? Oui, dans un souci de clarté... OK vous avez compris. Alors je ne connais pas très bien le dossier mais il se raconte dans le milieu qu'il serait né en réalité en 1885, sous le nom de Vladimir Illkirch Gressovitch. Il serait arrivé en France pour travailler comme agent infiltré dans le monde du football professionnel.
Vous pouvez remarquer quand même qu'il essayait de profiter de sa position pour favoriser l'émancipation des masses laborieuses : "Je ne veux pas de star dans mon équipe", vous croyez que c'est de qui ? Comment ça Kim-Jong Un, et pourquoi pas Goebbels ? Non vraiment, ça on pourra dire qu'il aura vacciné durablement le Racing contre le culte du grand homme. Enfin, ce sont des rumeurs.
D'ailleurs, il paraît qu'il est toujours aux affaires. A l’heure qu’il est il parle de ruiner le secteur bancaire suisse en liquidant en capital son contrat-épargne retraite Richissimus. Eh bien, c'est comme ces soldats japonais perdus dans le Pacifique qui n’avaient pas entendu parler d'Hiroshima, vous savez. La dernière fois qu'on lui parlé de la fin du pacte de Varsovie à la réunion de la cellule, il nous a répondu : "Eh oh, vous me prenez pour un débris ? Je vous rappelle l'âge de Ferguson, mon admirateur qui entraîne Manchester ?" Mais bon, tout ça, ça reste entre nous ?
Nous prenons congé sur ces mots et remercions notre informateur secret pour toutes ses révélations. C'était donc pour ça que l'Eurostadium n'a pas vu le jour ! Quelle misère, tant de mesquinerie pour empêcher le glorieux projet de Ginestet, un vrai entrepreneur dont le corps d’athlète et le cerveau de Prix Nobel sont une personnification du concept de force vive, d’éthique et de probité. Nous étions loin d'imaginer tant de personnalités impliquées et tant de ramifications internationales. C'est bien pour ça qu'un dictaphone ou même des notes auraient pu s'avérer utiles, j'en étais sûr, mais on ne m'écoute jamais, c’est ça de travailler avec des boulets !
