Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

L'adversaire : Troyes

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Par deuce
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Après cette longue trêve internationale qui a permis aux organismes de souffler un peu après un gros mois d’août, le Racing retrouvera Troyes ce lundi soir en décalé de la 6e journée pour un match qui s’annonce comme un nouveau gros test pour les Alsaciens.

Un peu d’histoire …

L’Union Sportive Troyenne voit le jour en 1900 et passe professionnel en 1935 grâce à sa fusion avec l’AS Savinienne en 1931. Le club est alors renommé Association Sportive Troyes-Savine (ASTS). L’âge d’or est alors connu dans les années 50 avec une présence régulière dans l’élite et une finale de coupe de France perdue trois buts à un contre l’UA Sedan en 1956 après avoir éliminé Nîmes, le grand Reims et Nancy. En 1967, le club est dissout suite à des soucis financiers et reverra le jour en 1970 sous l’appellation TAF (Troyes Aube Football). Une dizaine d’année plus tard, nouveau redressement judiciaire et retour à l’anonymat pour le TAF qui était parvenu à retrouver la première division rapidement.
En 1986, Angel Masoni, père de Daniel Masoni, rachète le club qui deviendra l’ATAC. Parti de la division d’honneur, les troyens reviennent en National 3 en 1988 et en National 2 en 1991. Arrive alors à la tête des champenois Alain Perrin qui permettra au club de retrouver la deuxième division en 1996 et la première en 1999. En 2000, suite à une plainte des supermarchés ATAC, l’association se renommera ESTAC (Espérance Sportive Troyes Aube Champagne) et ne bougera plus jusqu’à aujourd’hui.

C’est alors la fameuse époque des Heurtebis, Djukic, Goussé, Adam, Loko, Saifi ou encore Hamed qui démarre. En 2001, le club se classe 7e de D1 et accède à l’Intertoto. Après avoir éliminé Wolfsburg et Newcastle, les voilà en coupe UEFA où ils sortiront par la grande porte contre Leeds (non sans avoir passé un tour contre Ruzomberok). Un an plus tard, nouvel exploit contre Villarreal, mais les Troyens sont disqualifiés pour avoir aligné un joueur non qualifié. 2004 sera un véritable tournant puisque l’ESTAC connaîtra une saison noire et descendra à nouveau en D2. Jean-Marc Furlan débarque alors en provenance de Libourne Saint Seurin pour entraîner l’équipe première. Remontée immédiate en 2005, confirmation en 2006, redescente en 2007 et un premier au revoir pour celui qui allait ensuite devenir le coach du Racing.

L’ESTAC continuera de plus belle son yo-yo entre les divisions. En 2008/2009, relégation en National et remontée en Ligue 2 dans la foulée. Furlan revient au club en 2010 et emmène les siens une nouvelle fois dans l’élite en 2012. Ascenseur immédiat en 2013, limogeage définitif de Jean-Marc et nouvelle remontée en 2015 après avoir dominé le championnat de Ligue 2. 2015/2016 sera une nouvelle année noire pour le club qui verra sa première victoire se dessiner à Lille au bout de la 22e journée. Plus tard, une défaite 9-0 à domicile contre le PSG viendra encore ternir davantage une saison pourrie à tous les niveaux (sportifs et extrasportifs). Enfin, le 8 Juin 2016, l’américain Gary Allen, propriétaire du club de football Spartans FC de Portland, annonce avoir racheté le club. Une procédure toujours en cours depuis. Son objectif est de ramener les Troyens le plus vite possible dans l’élite.

Au niveau du sportif …

Pour réaliser l’objectif de remontée, l’ESTAC a choisi le très controversé Jean-Louis Garcia. Ce dernier a connu le succès avec Angers qu’il a extirpé du National et installé durablement en Ligue 2. Auréolé d’un titre de meilleur entraîneur de la Ligue 2 en 2008, il part à Lens en 2011 mais ne tiendra pas plus d’une saison sur le banc nordiste. En octobre 2013, il reprend les rênes de Châteauroux qu’il guidera vers le National en fin de saison. Nouveau limogeage, il lui faudra attendre une année complète pour retrouver un club, Grenoble, qu’il n’arrivera pas à faire remonter en National. Malgré ses récents échecs, les dirigeants champenois ont choisi de s’appuyer sur ce coach expérimenté qui a bien l’intention de repartir du bon pied. La tâche qui l’attend n’est pas mince compte tenu de la saison précédente épouvantable connue par des joueurs toujours fragilisés.

Beaucoup de changements ont été effectués dans l’effectif. Court, Dabo et Dreyer sont partis voir si l’herbe est plus verte ailleurs mais dans l’ensemble peu de départs ont eu lieu malgré une évidente volonté de dégraisser. Au contraire, les arrivées sont légions : Obiang, Cordoval, Giraudon, Dingome, Samassa, Hérelle, Niane ainsi que d’autres jeunes en devenir sont venus enrichir un effectif déjà très nombreux. Avec 30 joueurs pros sous contrats, la concurrence sera forcément féroce pour les coéquipiers de l’inusable Benjamin Nivet, qui n’a pas voulu prendre sa retraite sur cette relégation.

Cette nouvelle saison a d’ailleurs démarré de la pire des manière pour les champenois qui se sont inclinés d’entrée de jeu contre Sochaux (1-3), à l’AC Ajaccio (1-2) ainsi qu’au premier tour de la Coupe Moustache à Laval (0-1). Heureusement, les Troyens ont pris leur revanche sur les Mayennais lors de la 3e journée (1-0) grâce à leur capitaine Nivet. Une confirmation au Havre (3-1), favori déclaré à l’accession et un nul concédé contre Lens (1-1) ont ramené quelques certitudes dans le jeu. Ce lundi à 20h30, l’ESTAC voudra poursuivre sa rédemption et véritablement lancer sa saison à la Meinau par une victoire qui lui permettrait de dépasser son adversaire du soir et de revenir à un rang plus en adéquation avec ses objectifs.

Sources : Foot-National / Site Officiel ESTAC / Wikipédia

deuce

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