Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Bilan 2006-2007 (3/3)

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Après-match
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Par father-tom
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La joie de la remontée © kibitz

Suite et fin du bilan de la saison.

Fin du cycle Aller - Début du cycle retour


Un mercato mi-figue mi-raisin...

A la trêve, les dirigeants du club se rendent bien compte du couac offensif. Papin ne compte plus sur Rangelov et Perbet qui vont être tous les deux prêtés, l'un en 2. Bundesliga à Erzgebirge Aue, et l'autre en Belgique à Charleroi. Pour compenser ces départs, le Racing va obtenir deux prêts. Le Lorientais Papys M'Bodji débarque en pleine convalescence suite à une grave blessure, avec l'espoir de retrouver ses glorieuses heures cristoliennes où il avait inscrit 15 buts lors de sa 2ème saison en L2. Deuxième arrivant, le brésilien Joao Paulo prêté par le club suisse des Young Boys de Berne, sur les recommandations de Gernot Rohr. Suivra également le jeune ailier montpelliérain Ali Sami Yachir. Enfin, question « expérience », la moyenne d'âge du Racing prend d'un seul coup 2 ans dans la vue avec l'arrivée de Pascal Camadini (légère exagération statistique), venu apporter son vécu pour une fin de saison qui s'annonce compliquée. Quelques mois auparavant, dès août, c'est le solide défenseur luxembourgeois Jeff Strasser, fort d'une expérience de plusieurs saisons en 1.Bundesliga qui rejoint le groupe. Une touche d'expérience pour stabiliser une défense qui a tenu le coup sur la 1ère partie de la saison, mais qui n'a pas toujours été rassurante à 100% avec notamment un Ekobo souvent hésitant, loin de son niveau annoncé de la saison passée.


... mais un Racing qui repart de plus belle (ce n'était pas bien dur, d'ailleurs)

Si Ali-Sami Yachir et M'Bodji n'auront pratiquement pas l'occasion de s'illustrer, les débuts du Brésilien Joao Paulo sont prometteurs. Sans être extraordinaire dans le jeu ou dans son apport offensif, il montre une certaine adresse devant le but et inscrit alors trois buts importants en cinq matches... avant de baisser peu à peu le pied, son compteur restant alors irrémédiablement bloqué. La venue de Strasser apporte un plus en revanche. Parfois lent, emprunté, son expérience reste néanmoins précieuse pour le combat de la L2 et son entente avec Bellaïd permet au Racing de conserver une des meilleures défenses de L2. Camadini, lui aussi précieux, offre quelques balles décisives et son savoir-faire dans la conservation du ballon, ainsi que sa vision de jeu. Un point appréciable sachant que Cohade, très en vue en début de saison, baisse soudainement le pied après quelques re-positionnements de circonstance. Les « flops » M'Bodji et Joao Paulo incitent JPP à replacer un Mouloungui en perte de vitesse, à la pointe de l'attaque. Bingo ! Johansen, en très grand froid avec le coach alsacien sur le début de saison, revient en grâce sur un côté gauche qu'il ne quittera plus. Le Racing retrouve encore davantage d'assurance et de force, et poursuit sa marche en avant.


La Meinau aura été leur tombeau

Maintenant, 1 minute de silence pour tous les clubs qui seront tombés au combat dans l'enceinte strasbourgeoise : Amiens (20ème journée), Niort (22ème journée), Tours (24ème journée), Créteil (26ème journée), Gueugnon (31ème journée), Reims (33ème journée), Brest (35ème journée), Metz (37ème journée). Ajaccio sera la seule équipe à réussir à ramener 1 point de la Meinau sur le cycle retour. Un parcours impressionnant à domicile, même si certaines victoires auront été tirées par les cheveux. Le succès difficile contre Gueugnon (2-1), avec un penalty accordé au Racing en fin de match suite à une main gueugnonaise non visible sur les images d'Eurosport, sera notamment l'objet de polémiques douteuses de la part des principaux rivaux. Les supporters des « poursuivants » amiénois et havrais évoquant même la thèse du complot de la Ligue et de la corruption du corps arbitral. Une thèse qui sera même implicitement accréditée par l'entraîneur d'Amiens, Ludovic Batelli, avant qu'il ne mette un peu d'eau dans son vin. Néanmoins, l'impression collective est là : le Racing joue mal et ne mérite pas de figurer depuis de si longs mois dans le haut du classement. Amertumes des morts, procès sempiternels des perdants.


3ème et 4ème tournants : Châteauroux (25ème journée) et Le Havre (27ème journée)

Sur ce cycle retour, le Racing aura passé deux vrais tests, à l'extérieur en plus. Alors que la pression se fait de plus en plus forte, la faute au Havre qui enchaîne les bons résultats depuis la reprise post-trêve grâce à son infernal duo Lesage - Traoré, le Racing se prépare à un déplacement à haut risque du côté de Châteauroux. Les Strasbourgeois, ce soir là, répondent présents. Après une ouverture du score intervenue assez tôt dans la rencontre et une expulsion sévère de Camadini, les Racingmen tiendront le choc. Un groupe est définitivement né. Certes, Chateauroux revient dans le dernier ¼ d'heure sur l'une de leurs rares occasions du match, mais le Racing aura fait le jeu et aura tenu bon dans une adversité maximale. Un excellent prélude au match phare de la 27ème journée : le déplacement chez LE challenger havrais.

Au Havre, le Racing se conduit en cador. Archi favoris de la rencontre, les fringants Havrais croient dur en leur capacité à revenir au même nombre de points que les Strasbourgeois. Le stade Jules-Deschaseaux est bien rempli, la paire Lesage - Traoré est d'attaque, la tension est à son comble. Dans ce contexte pleinement défavorable, le Racing fait preuve d'une maîtrise digne d'une équipe de L1. Enorme assise défensive, circulation fluide du ballon, présence physique au combat, vivacité... Les principales occasions sont strasbourgeoises et c'est tout naturellement que Joao Paulo ouvre le score avec plein d'opportunisme à la 42ème minute. Le Racing va alors passer une seconde mi-temps mouvementée, crispante, mais en se conduisant toujours en vrai patron, se créant de nouvelles occasions. Les Havrais poussent en fin de match mais alea jacta est, le sort en est jeté, ils ne reviendront plus. Ils seront décrochés à 6 points et ne se relèveront jamais vraiment de ce coup derrière la nuque...


Amiens, le trouble-fête

Avec cette victoire au Havre, le Racing éloigne assez nettement le challenger havrais. Mais une autre menace se profile, Amiens. Les picards tiennent un rythme d'enfer sur le cycle retour et se rapprochent irrésistiblement de Strasbourg au fil des journées. Intraitables sur leurs terres, ils connaissent également plus de réussite que les Strasbourgeois à l'extérieur. La menace se précise, le Racing est sous pression, mais le Racing aime la pression et parvient à contenir Amiens à distance grâce à deux bons matches nuls à l'extérieur (à Caen et à Grenoble), une victoire capitale à Bastia (36ème journée), et toujours grâce à son incroyable parcours à domicile précédemment évoqué. Pendant ce temps-là, Caen perd pied et se fait même dépasser à quelques reprises par le Racing qui, au soir de la 37ème journée, est déjà en position d'assurer sa remontée. Ce qui n'est pas le cas de Caen, menacé fortement par des Amiénois qui ne lâcheront rien.


Nuit de fête, nuit des ivresses !

Comment imaginer plus beau scénario que ce match de la 37ème journée contre le rival historique du Racing, Metz, champion de L2, dans un stade plein à craquer, avec comme enjeu la remontée en Ligue 1 ? Ce 18 mai 2007 est une date à marquer d'une pierre blanche dans l'histoire du club. Un match pour toute une saison.

La rencontre débute dans un bon rythme, sans réel round d'observation. Cohade retrouve son niveau du début de saison et réalise un début de match fabuleux. Il délivre la Meinau à la 12ème minute sur une frappe lointaine parfaitement placée (1-0). L'ambiance est folle, les drapeaux bleus et blancs mis à dispositions des 27 102 supporters colorent la frénésie ambiante. Mais peu de temps après l'ouverture du score de Cohade, le Messin Bassong va semer le doute sur un coup franc « heureux » car malencontreusement détourné par Tum dans les filets de Cassard à la 18ème minute. Qu'importe ? Il est de toute façon écrit que le Racing ne pourra pas manquer cette victoire. A la 21ème minute, Eric Mouloungui réceptionne un centre parfait venu de la droite et trompe le gardien messin pour redonner l'avantage aux bleus et blancs : 2-1. Cohade et Mouloungui sont sur un bateau... qui arrivera à bon port.

Le score ne bougera plus et au coup de sifflet final, la Meinau exulte, le Racing retrouve la L1 et la fête est grandiose : animations, feu d'artifice, invasion du terrain. JPP finit dans l'eau glaciale de la piscine avec le sourire, tout comme le président Ginestet qui, dans l'oeuf au riz, annonce un départ dans la semaine à Ibiza. Le dernier match à Dijon n'a plus aucune espèce d'importance, ni les nuages qui commencent déjà à poindre à l'horizon. Non, l'heure est à la fête, l'heure est à la célébration. Oui, le Racing retrouve la L1, son rang, le seul qui lui sied, et c'est tout ce qui compte.

father-tom

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  • the-naturel Hello mon prono 1-8, triplé de Stephan
  • tenseur Rennes joue vraiment bien ces derniers temps, donc je pense 1-3 Rennes
  • iuliu68 c'est qui le prochain? Ginestet?
  • iuliu68 'tain les retours ça dénote quand même d'un manque d'idées chez les scénaristes
  • iuliu68 Jafar, Fontenla, Keller 1, 2 et 3...
  • guigues hopla
  • chris68 le trio direct racing Menes Keller hyper malaisan
  • il-vecchio Wie bitte? MK veut une presse Propagandastaffel ou la Pravda pour les russophones.
  • iuliu68 bon normalement Thomas Fritz devrait pointer le bout de son parapluie
  • iuliu68 Jafar, Fontenla
  • chris68 le racing leur menace de plus les accepter en conf" qu'ils se doivent de relayer la com' officielle?
  • chris68 c'est quoi encore cet article de direct racing?
  • takl ça y est je suis énervé.
  • takl vivement la flamekueche burger vegan sans gluten. Avec sauce samourai.
  • takl les flammekueches chimiques de kauffer's sont un signe précurseur de l'Apocalypse.
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  • guigues hopla
  • alainh68 0 - 0 , à la fin du temps réglementaire et des prolongations et 5-4 aux tirs aux buts

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