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- Souvenir/anecdote
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- Par conan
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La fin de l'An II de l'ère IMG Mac Cormack se déroulait une fois de plus dans la douleur. Le Racing, devait sauver sa peau en D1. A cinq journées de la fin, un résultat autre qu'une victoire face au TFC aurait eu des conséquences dramatiques.
Après l'échec cuisant de la première saison de Patrick Proisy à la tête du Racing, l'ambition semblait toujours à l'ordre du jour si on se fiait aux discours ambitieux du nouveau manager Claude Le Roy. Le recrutement semblait relativement séduisant avec les deux Marseillais Teddy Bertin et Olivier Echouafni, le jeune Parisien Habib Beye qui allait être la révélation strasbourgeoise de la saison, Lionel Rouxel, buteur efficace de Guingamp, et Per Pedersen, présenté comme LE gros calibre de la saison et qui devait être le buteur redoutable recherché par le Racing. Helàs, si Bertin et Echouafni furent des recrues plus que judicieuses et allaient devenir deux joueurs incontournables du Racing et si Beye promit beaucoup, les reforts offensifs constituèrent deux échecs, relatif pour Rouxel, monumental pour un Pedersen absolument fantomatique.
Après un début de saison intéressant à défaut d'être brillant, avec en point d'orgue une splendide victoire face à Bordeaux, exploit malheureusement sans lendemain, le Racing allait s'enfoncer progressivement dans l'anonymat du ventre mou et la médiocrité. Ce fut le début d'une lente glissade vers les bas fonds du classement. Les renforts des prometteurs Mickael Marsiglia et Brahim Hemdani, le retour de David Zitelli et les premières apparitions de Fabrice Ehret ne changèrent rien à l'affaire. Le Racing allait vivre un hivers pathétique avec une série de 11 matchs sans victoire et pour point d'orgue une défaite honteuse 4-1 à domicile face à Troyes en Coupe de la Ligue.
Il s'agissait donc de sauver sa place en D1 lors de ce RCS-Toulouse, match à 6 points entre deux mal classés. Le meilleur atout du Racing était sans contexte le magnifique Alexander Vencel qui faisait admirablement front pour sauver ce qui pouvait l'être. Au club depuis 1994, le grand Slovaque allait progressivement conquérir le coeur des supporters, tant par son talent que par sa modestie et sa gentillesse. Il joua un rôle décisif dans l'excellente saison 96/97, l'épopée en Coupe de la Ligue, les exploits européens face à Liverpool, Glasgow et Milan. Mais le sommet de sa carrière et de son art, il l'a sans doute connu lors de cette saison 98/99. Vencel était tout simplement incroyable cette saison là, ce fut l'unique rayon de soleil pour les supporters du Racing, le principal artisan du maintien de Strasbourg en D1. Il fut notamment décisif lors de cette rencontre capitale. Le score était encore de 0-0 et la rencontre tendue et équilibrée lorsqu'aux alentours de la 20éme minute, M. Garibian accorda aux Toulousains un penalty. Enorme coup dur pour le Racing qui allait une fois de plus devoir compter sur son sauveur. Vencel fut une nouvelle fois décisif en repoussant la frappe de Oceano, le colosse Portugais du TFC ! On se souviendra que Bertin chambra assez méchamment Oceano suite à son échec avec des grimaces et une drôle de danse moqueuse. Teddy fut moins inspiré quelques semaines plus tard en ratant face à Sochaux un penalty qui aurait pu être synonyme de maintien...
Le Racing remporta finalement ce match qu'il ne fallait pas perdre 2-0, deux buts dans le dernier ¼ d'heure de Bertin sur penalty et de Martins récompensant une domination globale des bleus. Mais que ce serait-il passé si Vencel n'avait pas arrêté ce penalty en début de match ? Nul ne le sait, mais le gardien du Racing a peut être ce soir là sauvé son club de la relégation, ni plus ni moins...
Suite à cette rencontre décisive, le Racing fit un énorme pas vers son sauvetage grâce à un hold up à Lorient (victoire 1-0) et deux nuls à domicile face à Sochaux et à Lens où c'est un but égalisateur de Marsiglia dans les arrêts de jeu qui sauva définitivement les bleus. Toulouse ne se remit jamais de cette défaite et tomba en deuxième division. Quant à Alex Vencel, sans doute le seul à émerger de la médiocrité ambiante, il fut désigné par le magazine France Football comme étoile d'or de la saison, trophée récompensant le meilleur gardien de but du championnat de France. Une très grande récompense qui aura malheureusement un goût amer pour Alex : Il ne sera même plus titulaire au Racing lors de la remise de son trophée et ne pourra jamais fêter sa récompense devant ses supporters. Claude Le Roy estima en effet qu'il n'était pas un assez bon gardien pour le Racing... Pourtant, malgré l'opinion de l'ancien manager du club, Alexander Vencel est resté aujourd'hui encore dans le coeur des supporters qui ne le remercierons jamais assez pour tout.
La fiche du match
La fiche de Alexander Vencel
Après un début de saison intéressant à défaut d'être brillant, avec en point d'orgue une splendide victoire face à Bordeaux, exploit malheureusement sans lendemain, le Racing allait s'enfoncer progressivement dans l'anonymat du ventre mou et la médiocrité. Ce fut le début d'une lente glissade vers les bas fonds du classement. Les renforts des prometteurs Mickael Marsiglia et Brahim Hemdani, le retour de David Zitelli et les premières apparitions de Fabrice Ehret ne changèrent rien à l'affaire. Le Racing allait vivre un hivers pathétique avec une série de 11 matchs sans victoire et pour point d'orgue une défaite honteuse 4-1 à domicile face à Troyes en Coupe de la Ligue.
Il s'agissait donc de sauver sa place en D1 lors de ce RCS-Toulouse, match à 6 points entre deux mal classés. Le meilleur atout du Racing était sans contexte le magnifique Alexander Vencel qui faisait admirablement front pour sauver ce qui pouvait l'être. Au club depuis 1994, le grand Slovaque allait progressivement conquérir le coeur des supporters, tant par son talent que par sa modestie et sa gentillesse. Il joua un rôle décisif dans l'excellente saison 96/97, l'épopée en Coupe de la Ligue, les exploits européens face à Liverpool, Glasgow et Milan. Mais le sommet de sa carrière et de son art, il l'a sans doute connu lors de cette saison 98/99. Vencel était tout simplement incroyable cette saison là, ce fut l'unique rayon de soleil pour les supporters du Racing, le principal artisan du maintien de Strasbourg en D1. Il fut notamment décisif lors de cette rencontre capitale. Le score était encore de 0-0 et la rencontre tendue et équilibrée lorsqu'aux alentours de la 20éme minute, M. Garibian accorda aux Toulousains un penalty. Enorme coup dur pour le Racing qui allait une fois de plus devoir compter sur son sauveur. Vencel fut une nouvelle fois décisif en repoussant la frappe de Oceano, le colosse Portugais du TFC ! On se souviendra que Bertin chambra assez méchamment Oceano suite à son échec avec des grimaces et une drôle de danse moqueuse. Teddy fut moins inspiré quelques semaines plus tard en ratant face à Sochaux un penalty qui aurait pu être synonyme de maintien...
Le Racing remporta finalement ce match qu'il ne fallait pas perdre 2-0, deux buts dans le dernier ¼ d'heure de Bertin sur penalty et de Martins récompensant une domination globale des bleus. Mais que ce serait-il passé si Vencel n'avait pas arrêté ce penalty en début de match ? Nul ne le sait, mais le gardien du Racing a peut être ce soir là sauvé son club de la relégation, ni plus ni moins...
Suite à cette rencontre décisive, le Racing fit un énorme pas vers son sauvetage grâce à un hold up à Lorient (victoire 1-0) et deux nuls à domicile face à Sochaux et à Lens où c'est un but égalisateur de Marsiglia dans les arrêts de jeu qui sauva définitivement les bleus. Toulouse ne se remit jamais de cette défaite et tomba en deuxième division. Quant à Alex Vencel, sans doute le seul à émerger de la médiocrité ambiante, il fut désigné par le magazine France Football comme étoile d'or de la saison, trophée récompensant le meilleur gardien de but du championnat de France. Une très grande récompense qui aura malheureusement un goût amer pour Alex : Il ne sera même plus titulaire au Racing lors de la remise de son trophée et ne pourra jamais fêter sa récompense devant ses supporters. Claude Le Roy estima en effet qu'il n'était pas un assez bon gardien pour le Racing... Pourtant, malgré l'opinion de l'ancien manager du club, Alexander Vencel est resté aujourd'hui encore dans le coeur des supporters qui ne le remercierons jamais assez pour tout.
La fiche du match
La fiche de Alexander Vencel
