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- Par xaviyeah
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7h de bus, 7 buts, les supporters strasbourgeois présents à Amiens en ont au moins pris plein les yeux...
Les diffuseurs ont choisi de décaler ce duel de promus au samedi après-midi. Cet horaire n'imposant pas de prendre congés, mais simplement de faire une croix sur la grasse matinée du samedi, les associations de supporters ont réussi à remplir trois bus au départ de la Meinau.
La mémoire pleine des précédentes confrontations, 0-1 puis 1-0 à la maison, c'est avec l'envie de reprendre le championnat comme on a terminé 2016 et de s'imposer à la Licorne que les sept heures de bus se font. Notons la présence d'une caméra de Canal+ dans le bus du KCB pour immortaliser les déplacements à l'alsacienne.
Grand soleil pour l'arrivée au stade, l'ambiance commençait à monter au fur et à mesure qu'Amiens se rapproche, du moins pour ceux qui s'approchent, un des bus tombé en panne aura malheureusement du retard.
Après les 40 minutes à patienter sagement dans les bus avant de pouvoir (enfin) prendre l'air frais picard, un premier contrôle de sécurité poussé, suivi d'un second encore plus approfondi sont nécessaires pour passer l'enceinte.
Bâches dépliées puis repliées par la sécurité, les quelques 150 supporters présents peuvent intégrer le parcage de la Licorne. Le ciel se couvre comme pour annoncer la pluie de buts qui va suivre.
A l'entrée des joueurs, le parcage commence à donner de la voix, le sentiment d'être étranges, tant la tribune latérale du stade nous regardait choquée.
Le match venait de commencer que déjà Amiens ouvrait le score. L'occasion pour les ultras présent de montrer qu'on n'a pas fait 7h de bus pour rien. Dans la foulée, le public amiénois qui s'était amusé quelques minutes suite au but, est retourné à ses occupations habituelles : regarder.
C'est sans compter sur monsieur Kamara, qui fera se relever la Licorne quelques instants suite à son penalty.
Côté parcage, chaque but d'Amiens relance un peu plus l'intensité des chants. Un très beau Stras-Bourg-Geois, qui fera à nouveau paraître les Alsaciens pour des êtres étranges, tant le silence se fait sentir lorsque le parcage est silencieux.
Menés 2-1 à la 32e minute, un miracle pour certains, un événement à noter dans le calendrier pour d'autres, ou simplement un aboutissement d'une montée en puissance, Guillaume a marqué ! Véritable sauveur de l'instant, le parcage est satisfait et montre de beaux visages joyeux, car un 2-2 à ce moment du jeu est rare et inhabituel.
Le parcage, bien que joyeux se calme un peu, la Licorne quant à elle reste endormie, est-ce le vent froid ? Bahoken enfonce le clou, ce qui laisse tout juste le temps de chanter Wohoho Stéphane Bahoken, qu'Amiens réduit à nouveau le score.
Ce sera sur une image d'un Seka au sol, que les supporters du troisième bus arrivent dans le stade, constatant qu'ils ont en effet fait 7h de bus pour manquer 6 buts en 40 minutes.
Le retour des vestiaires étant tendu, car chacun a vu le ralenti de Kamara, c'est avec d'autant plus de force que le parcage va pousser les bleus à tout donner. Les rares fois où il s'arrête, on peut toujours encore constater en face, le faible volume sonore...
Enfin, alors qu'on a vécu 6 buts en 40 minutes, et qu'on semble se diriger droit vers un match nul, qui, au vu du match, n'aurait pas été pour déplaire le parcage, on se voit distancés avant la fin, comme savent si bien le faire les Picards.
Match terminé, du bruit malgré tout pour les joueurs venus saluer les quelques 200 supporters pour qui le voyage retour risque d'être bien long, surtout si un autre bus tombe encore en panne...
Pas de fouilles à la sortie, et les Amiénois ayant vite évacué leur stade, les Strasbourgeois silencieux cette fois, peuvent regagner leurs voitures ou bus et repartir assez rapidement vers l'Alsace, sans points et avec 7 heures pour pester contre l'arbitrage, visionner les ralentis, et constater qu'Amiens nous dépasse au classement.
La mémoire pleine des précédentes confrontations, 0-1 puis 1-0 à la maison, c'est avec l'envie de reprendre le championnat comme on a terminé 2016 et de s'imposer à la Licorne que les sept heures de bus se font. Notons la présence d'une caméra de Canal+ dans le bus du KCB pour immortaliser les déplacements à l'alsacienne.
Grand soleil pour l'arrivée au stade, l'ambiance commençait à monter au fur et à mesure qu'Amiens se rapproche, du moins pour ceux qui s'approchent, un des bus tombé en panne aura malheureusement du retard.
Après les 40 minutes à patienter sagement dans les bus avant de pouvoir (enfin) prendre l'air frais picard, un premier contrôle de sécurité poussé, suivi d'un second encore plus approfondi sont nécessaires pour passer l'enceinte.
Bâches dépliées puis repliées par la sécurité, les quelques 150 supporters présents peuvent intégrer le parcage de la Licorne. Le ciel se couvre comme pour annoncer la pluie de buts qui va suivre.
A l'entrée des joueurs, le parcage commence à donner de la voix, le sentiment d'être étranges, tant la tribune latérale du stade nous regardait choquée.
Le match venait de commencer que déjà Amiens ouvrait le score. L'occasion pour les ultras présent de montrer qu'on n'a pas fait 7h de bus pour rien. Dans la foulée, le public amiénois qui s'était amusé quelques minutes suite au but, est retourné à ses occupations habituelles : regarder.
C'est sans compter sur monsieur Kamara, qui fera se relever la Licorne quelques instants suite à son penalty.
Côté parcage, chaque but d'Amiens relance un peu plus l'intensité des chants. Un très beau Stras-Bourg-Geois, qui fera à nouveau paraître les Alsaciens pour des êtres étranges, tant le silence se fait sentir lorsque le parcage est silencieux.
Menés 2-1 à la 32e minute, un miracle pour certains, un événement à noter dans le calendrier pour d'autres, ou simplement un aboutissement d'une montée en puissance, Guillaume a marqué ! Véritable sauveur de l'instant, le parcage est satisfait et montre de beaux visages joyeux, car un 2-2 à ce moment du jeu est rare et inhabituel.
Le parcage, bien que joyeux se calme un peu, la Licorne quant à elle reste endormie, est-ce le vent froid ? Bahoken enfonce le clou, ce qui laisse tout juste le temps de chanter Wohoho Stéphane Bahoken, qu'Amiens réduit à nouveau le score.
Ce sera sur une image d'un Seka au sol, que les supporters du troisième bus arrivent dans le stade, constatant qu'ils ont en effet fait 7h de bus pour manquer 6 buts en 40 minutes.
Le retour des vestiaires étant tendu, car chacun a vu le ralenti de Kamara, c'est avec d'autant plus de force que le parcage va pousser les bleus à tout donner. Les rares fois où il s'arrête, on peut toujours encore constater en face, le faible volume sonore...
Enfin, alors qu'on a vécu 6 buts en 40 minutes, et qu'on semble se diriger droit vers un match nul, qui, au vu du match, n'aurait pas été pour déplaire le parcage, on se voit distancés avant la fin, comme savent si bien le faire les Picards.
Match terminé, du bruit malgré tout pour les joueurs venus saluer les quelques 200 supporters pour qui le voyage retour risque d'être bien long, surtout si un autre bus tombe encore en panne...
Pas de fouilles à la sortie, et les Amiénois ayant vite évacué leur stade, les Strasbourgeois silencieux cette fois, peuvent regagner leurs voitures ou bus et repartir assez rapidement vers l'Alsace, sans points et avec 7 heures pour pester contre l'arbitrage, visionner les ralentis, et constater qu'Amiens nous dépasse au classement.
