N comme Nouma

Ancienne légende du Racing, aujourd'hui acteur de cinéma d'auteur. Sa performance dans « Turkish Star Wars II, l'homme qui sauva le monde », un film nécessaire, aurait indéniablement mérité un Oscar. S'il n'a que trop rarement reçu de récompense officielle, Pascal Nouma reste à jamais un héros populaire. L'homme qui dansait nu et saoul au Colysée, qui a fracassé le nez d'un Messin, le seul joueur du Racing de l'histoire à avoir tourné dans un spot publicitaire télévisé à l'échelle nationale... De Strasbourg à Istanbul, Pascal Nouma nourrit nos rêves de gloire.
Quelque part, nous sommes tous des Pascal Nouma.

O comme Okpara

Ancienne légende du Racing, ressemblant à s'y méprendre, pour un journaliste de TF1, à Olivier Dacourt et qui est sérieusement parti en sucette. Godwin Okpara aurait pu éviter de sombrer dans le sordide en se contentant du marquage à la culotte de Ronaldo, art où il excellait il faut bien l'admettre. L'histoire ne dit pas s'il finira ou non compagnon de cellule de Claude Le Roy.

P comme Président

Homme qui possède de grands pouvoirs et de grandes responsabilités, un peu comme Spiderman. Il a beaucoup été question de présidents ces derniers temps et vu que celui de la République Française a pris pas mal d'espace médiatique, il a fallu à celui du Racing se démener pour se faire remarquer. Pari gagné, le Président du Racing étant digne de la longue tradition du club le plus punk de France, notamment en limogeant l'entraîneur qui a fait remonter le club quelques jours après l'avoir confirmé.

Ceci dit, malgré le succès sportif du Racing cette année, le Président subit également pas mal de critiques et d'attaques. Son discours est analysé, décortiqué, on le taxe de populiste et de manipulateur machiavélique, les rumeurs les plus folles se répandent à son compte, la presse régionale reprend chaque année à la même époque la légende urbaine selon laquelle il veut vendre le Racing...

Ce qui est bien, c'est qu'on a vraiment l'impression qu'un Président du Racing Club de Strasbourg, c'est vraiment un type important, aussi important que le locataire du Palais de l'Elysée. On a vraiment l'impression qu'une partie de notre destinée est entre ses mains et que finalement le Racing est un grand club...

Q comme Q

Q est un personnage récurrent dans la série des James Bond qui possède l'immense mérite d'avoir un nom qui commence par un Q. D'ailleurs on ne peut pas se tromper, c'est la seule lettre que comporte son patronyme. Interprété par l'acteur Gallois Desmond Llewelyn, il apparaît dans quasiment tous les James Bond. Pour ceux qui ne connaissent pas, il s'agit du petit vieux qui fabrique et présente tous les gadgets au beau James.

Pour justifier de sa présence dans cet abécédaire, on peut souligner combien il serait utile d'avoir un type comme Q au sein du staff du Racing, un génie inventant divers gadgets destinés à faire gagner le club : des ballons télécommandés qui vont dans la lucarne à chaque frappe lointaine, des trappes qui s'ouvrent sur la pelouse de la Meinau pour tordre les chevilles des adversaires, hypnotiser l'arbitre pour qu'il siffle en notre faveur, donner du talent à Gmandia...

R comme Résurrection

Le mot résurrection vient du latin via le moyen français (resurrectiun, première moitié du XIIe siècle), formé sur le supin resurrectum de resurgere, littér. se lever une nouvelle fois. Avec une majuscule, Résurrection désigne le passage physique de Jésus-Christ de la mort, suite à sa crucifixion, à la vie manifestée le matin de Pâques, « le troisième jour, selon les Écritures » .

Il y a eu cette saison au Racing quelques résurrections de joueurs que l'on croyait définitivement perdus pour le football. Eric Mouloungui, partant pour un club obscur danois en début de saison, a ainsi pu renaître de ses cendres et terminer meilleur buteur du club. Nous avions quasiment oublié que le gentil Gabonais faisait encore partie de nos effectifs, il est en quelques mois devenu l'une de nos vedettes.

Parmi les autres résurrections, on peut citer Abou même si celle-ci n'est pas issue d'une intervention divine mais plus simplement Présidentielle. On ne donnait pas cher de la carrière de Renaud Cohade après qu'il se soit enterré à Sète (on peut d'ailleurs fantasmer à l'idée de voir Renaud Cohade sortir de la terre où il s'est enterré comme dans un clip de Michael Jackson...). Et puis, on a même vu Pascal Johansen effectuer des bons matchs après avoir failli se faire jeter comme un malpropre.

La remontée du Racing en Ligue 1 a quelque chose de miraculeux. Comme quoi, on est quand même peu de chose.

S comme Spectacle

Représentation publique qui attire le regard.

Certains se plaignent de ne pas avoir vu beaucoup de spectacle à la Meinau cette saison, la Vieille Garde du Kop des Fan2gilbertgress affirmant sans vergogne pour une bonne moitié des matchs qu'il s'agissait des pires rencontres qu'ils avaient vu depuis plus de trente ans à la Meinau.

Les vieillards incarnent la sagesse, donc ce jugement n'est nullement exagéré. Nous pouvons tout de même le nuancer en affirmant qu'il semblerait que le Racing soit monté en Ligue 1, que certaines victoires arrachées dans les arrêts de jeu étaient spectaculaires et dénotaient d'une volonté de vaincre assez admirable, qu'une équipe qui donne tout et arrache ses victoires aux tripes est une forme de spectacle appréciable...

Et puis quoi, on a quand même vu de beaux feux d'artifice cette saison !

T comme Tum

Attaquant camerounais qui a joué au FC Bâle, formation au sein de laquelle il a affronté Liverpool à Anfield et la Juve au Stadio del Alpi. Hervé Tum sombra ensuite dans la déchéance et le FC Metz avant de signer pour le Racing et y devenir avec Yves Deroff la tête de turc de la Meinau. Sorte de Mamadou Niang du pauvre, les principaux faits d'armes d'Hervé Tum au Racing sont un but magnifique et très important inscrit face à Caen et la destruction d'une glacière face à Ajaccio. 7 buts inscrits durant la saison, ce n'est pas génial mais on a vu bien pire à Strasbourg...