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- Par amalinho
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Malgré un début de saison compliqué, Felipe Saad n'a pas baissé les bras et a continué à travailler durement. Ses efforts ont payé ce mois-ci.
Justement récompensé du titre du «Joueur de la saison» lors du titre de champion du National, la saison passée, Felipe Saad a mis plus de temps à trouver de la régularité et de la solidité.
Les débuts étaient compliqués. Après avoir survolé le championnat de National et terminant très largement meilleure défense, les colosses défenseurs strasbourgeois, qui comptaient le renfort du non-moins colosse Kader Mangane, allaient être mis à l'épreuve pour la Ligue 2 qu'Ernest Seka et Yoann Salmier découvraient. Les premières journées sont prometteuses, le Racing engrange vite quelques points. Mais le vent tourne rapidement et le RCS, et principalement Felipe Saad, sont victimes de faits de jeu. Blessures, suspensions viennent ternir les performances du plus francophone des Brésiliens. C'était une période délicate, de son propre aveu. Mais il a toujours su rester professionnel, s'effacer et continuer à travailler. Les efforts ont payé. Et le supplément dans la salle de musculation que le joueur s'inflige, également. Le turn-over de Thierry Laurey a su profiter à tout le monde et chacun a su, à un moment ou à un autre, saisir sa chance. La sienne, Felipe Saad ne l'a pas manquée. Comme il a toujours su le faire tout au long de sa carrière, que ce soit au Vitoria Bahia, à Ajaccio, Caen, Guingamp ou Evian.
Vous l'aurez deviné : Felipe Saad aime la France et il y a passé la majeur partie de sa carrière, lui qui est arrivé à Guingamp en 2007. Dix ans, déjà ! Et il se voit bien y rester encore longtemps ... Et même en Alsace, qui correspond aux critères recherchés par sa famille. Ses choix n'ont jamais été subis. Et il a également su prendre le temps de mûres réflexions lorsqu'il fallait changer d'air. Tout au long de sa carrière, les amateurs de football ont pu découvrir une personnalité originale pour le milieu, qui suscite la curiosité et attire le respect. Vous en connaissez beaucoup, vous, des joueurs interviewés dans des caves à vins ? Vous en connaissez beaucoup, vous, des joueurs arrêtés et interviewés dans un supermarché ? Et tout cela démontre la simplicité du joueur. A tel point que les encouragements et coups de sifflets des matchs de district du dimanche matin, en bas de sa fenêtre, l'intriguent au point d'y jeter un œil. Et d'y emmener son fils y toucher ses premiers ballons.
Ce mois-ci fut émouvant pour le défenseur italo-brésilien. Au total, le Racing a joué 5 matchs et a récolté 13 points. Un véritable parcours de champion ! Mais le fait marquant aura notamment été le déplacement à Reims, conclue par un but salvateur de Felipe Saad, qui ne pouvait contenir ses larmes tant l'émotion était forte, provoquée notamment par l'énorme mur bleu présent cette après-midi là. Mais pas question de s'emballer, ni de se laisser pousser des ailes. Le sprint final commençait et le plus beau restait à venir. Et un déplacement périlleux à Lens en ligne de mire, quelques journées plus tard. Mais davantage si les bons résultats s'enchainaient. Indéniablement, ce fut le cas et la défense alsacienne, composée désormais de Felipe Saad et Kader Mangane, se montrait solide. Ajaccio, Le Havre, Laval ... Si les adversaires savaient se montrer coriaces et dangereux, aucun n'a su ralentir la course strasbourgeoise. La ligne d'arrivée n'est plus loin désormais. Mais les joueurs « ne sont pas ici pour faire des calculs. A part Khalid Boutaïb qui aime les mathématiques » glissait Felipe. Et pourtant, Sochaux, Reims, Ajaccio et Lens étaient des matchs disputés en décalés. Felipe Saad avoue que «ce n'est pas évident» et qu'il «préfère jouer le vendredi» car personne ne se soucie des résultats sur les autres terrains. A l'avant-veille d'affronter Lens, la pression montait avec les performances, le vendredi, d'Amiens et Troyes, concurrents directs. Mais il reste lucide. «On a le destin entre nos mains, c'est un avantage, on est dans la meilleure position» et surtout bien placé pour aller au bout, désormais.
Et si le RCS ne parvenait finalement pas à monter, quelles craintes pour le moral des joueurs ? « Aucun », assurait l'ex-Caennais, tout simplement car chacun profite pleinement de l'aventure qui n'est que du bonus. Alors que l'on pointait du doigt certains faits de jeu pénalisants et les largesses défensives, Felipe Saad expliquait que la solidité défensive était restée inchangée. Le nombre d'occasions concédées n'est pas énorme. La différence, cette saison, est le niveau des attaquants et la finition. «En National, il nous arrivait de concéder 3-4 occasions, mais aucune ne finissait au fond. Cette année, sur 3 occasions, il y en a une au fond. En Ligue 1, sur 2 occasions, 1 sera sûrement au fond», analysait-il. Et le jeu résolument plus offensif de Thierry Laurey donne manifestement plus d'espaces pour les attaques adverses. «Jacky Duguépéroux nous demandait de balancer devant et appuyer son jeu sur les seconds ballons», regrettait-il, puisque lui-même avoue abuser, parfois, et surtout «ces derniers temps», des longs ballons alors que ce n'est pas toujours le bon choix.
Quoiqu'il arrive, les joueurs sont conscients de la saison qu'ils réalisent mais gardent les pieds sur terre, sans calculer. Et même si, en Alsace, nous avons le brésilien le moins technique de tout le Brésil, il n'en restera pas moins décisif dans la quête de l’ascension vers les étoiles ... Pour y retrouver la cigogne qui attend.
Dimitri Liénard et Jérémy Blayac complètent le podium, très actifs offensivement. Khalid Boutaib, Jean-Eudes Aholou, Jérémy Grimm et Anthony Goncalves viennent compléter le classement des Tops du mois.
A l'inverse, Abdallah N'Dour, Ernest Seka, Alexandre Oukidja sont présents sur le podium des flops, accompagnés de Baptiste Guillaume et Laurent Dos Santos. La défense a semble-t-elle, été pointée du doigt.
*Entretien accordé le samedi qui précédait le match à Bollaert.
Les débuts étaient compliqués. Après avoir survolé le championnat de National et terminant très largement meilleure défense, les colosses défenseurs strasbourgeois, qui comptaient le renfort du non-moins colosse Kader Mangane, allaient être mis à l'épreuve pour la Ligue 2 qu'Ernest Seka et Yoann Salmier découvraient. Les premières journées sont prometteuses, le Racing engrange vite quelques points. Mais le vent tourne rapidement et le RCS, et principalement Felipe Saad, sont victimes de faits de jeu. Blessures, suspensions viennent ternir les performances du plus francophone des Brésiliens. C'était une période délicate, de son propre aveu. Mais il a toujours su rester professionnel, s'effacer et continuer à travailler. Les efforts ont payé. Et le supplément dans la salle de musculation que le joueur s'inflige, également. Le turn-over de Thierry Laurey a su profiter à tout le monde et chacun a su, à un moment ou à un autre, saisir sa chance. La sienne, Felipe Saad ne l'a pas manquée. Comme il a toujours su le faire tout au long de sa carrière, que ce soit au Vitoria Bahia, à Ajaccio, Caen, Guingamp ou Evian.
Tudo bem.
Vous l'aurez deviné : Felipe Saad aime la France et il y a passé la majeur partie de sa carrière, lui qui est arrivé à Guingamp en 2007. Dix ans, déjà ! Et il se voit bien y rester encore longtemps ... Et même en Alsace, qui correspond aux critères recherchés par sa famille. Ses choix n'ont jamais été subis. Et il a également su prendre le temps de mûres réflexions lorsqu'il fallait changer d'air. Tout au long de sa carrière, les amateurs de football ont pu découvrir une personnalité originale pour le milieu, qui suscite la curiosité et attire le respect. Vous en connaissez beaucoup, vous, des joueurs interviewés dans des caves à vins ? Vous en connaissez beaucoup, vous, des joueurs arrêtés et interviewés dans un supermarché ? Et tout cela démontre la simplicité du joueur. A tel point que les encouragements et coups de sifflets des matchs de district du dimanche matin, en bas de sa fenêtre, l'intriguent au point d'y jeter un œil. Et d'y emmener son fils y toucher ses premiers ballons.
Não somos onze, somos milhares.
Ce mois-ci fut émouvant pour le défenseur italo-brésilien. Au total, le Racing a joué 5 matchs et a récolté 13 points. Un véritable parcours de champion ! Mais le fait marquant aura notamment été le déplacement à Reims, conclue par un but salvateur de Felipe Saad, qui ne pouvait contenir ses larmes tant l'émotion était forte, provoquée notamment par l'énorme mur bleu présent cette après-midi là. Mais pas question de s'emballer, ni de se laisser pousser des ailes. Le sprint final commençait et le plus beau restait à venir. Et un déplacement périlleux à Lens en ligne de mire, quelques journées plus tard. Mais davantage si les bons résultats s'enchainaient. Indéniablement, ce fut le cas et la défense alsacienne, composée désormais de Felipe Saad et Kader Mangane, se montrait solide. Ajaccio, Le Havre, Laval ... Si les adversaires savaient se montrer coriaces et dangereux, aucun n'a su ralentir la course strasbourgeoise. La ligne d'arrivée n'est plus loin désormais. Mais les joueurs « ne sont pas ici pour faire des calculs. A part Khalid Boutaïb qui aime les mathématiques » glissait Felipe. Et pourtant, Sochaux, Reims, Ajaccio et Lens étaient des matchs disputés en décalés. Felipe Saad avoue que «ce n'est pas évident» et qu'il «préfère jouer le vendredi» car personne ne se soucie des résultats sur les autres terrains. A l'avant-veille d'affronter Lens, la pression montait avec les performances, le vendredi, d'Amiens et Troyes, concurrents directs. Mais il reste lucide. «On a le destin entre nos mains, c'est un avantage, on est dans la meilleure position» et surtout bien placé pour aller au bout, désormais.
Quel bilan, finalement ?*
Et si le RCS ne parvenait finalement pas à monter, quelles craintes pour le moral des joueurs ? « Aucun », assurait l'ex-Caennais, tout simplement car chacun profite pleinement de l'aventure qui n'est que du bonus. Alors que l'on pointait du doigt certains faits de jeu pénalisants et les largesses défensives, Felipe Saad expliquait que la solidité défensive était restée inchangée. Le nombre d'occasions concédées n'est pas énorme. La différence, cette saison, est le niveau des attaquants et la finition. «En National, il nous arrivait de concéder 3-4 occasions, mais aucune ne finissait au fond. Cette année, sur 3 occasions, il y en a une au fond. En Ligue 1, sur 2 occasions, 1 sera sûrement au fond», analysait-il. Et le jeu résolument plus offensif de Thierry Laurey donne manifestement plus d'espaces pour les attaques adverses. «Jacky Duguépéroux nous demandait de balancer devant et appuyer son jeu sur les seconds ballons», regrettait-il, puisque lui-même avoue abuser, parfois, et surtout «ces derniers temps», des longs ballons alors que ce n'est pas toujours le bon choix.
Quoiqu'il arrive, les joueurs sont conscients de la saison qu'ils réalisent mais gardent les pieds sur terre, sans calculer. Et même si, en Alsace, nous avons le brésilien le moins technique de tout le Brésil, il n'en restera pas moins décisif dans la quête de l’ascension vers les étoiles ... Pour y retrouver la cigogne qui attend.
Dimitri Liénard et Jérémy Blayac complètent le podium, très actifs offensivement. Khalid Boutaib, Jean-Eudes Aholou, Jérémy Grimm et Anthony Goncalves viennent compléter le classement des Tops du mois.
A l'inverse, Abdallah N'Dour, Ernest Seka, Alexandre Oukidja sont présents sur le podium des flops, accompagnés de Baptiste Guillaume et Laurent Dos Santos. La défense a semble-t-elle, été pointée du doigt.
*Entretien accordé le samedi qui précédait le match à Bollaert.
Le classement complet
| Joueur | Matchs | RCS - Sochaux 2-0 | Reims - RCS 1-1 | RCS - Ajaccio AC 4-2 | Laval - RCS 1-2 | RCS - Le Havre 2-0 | Moyenne |
| Felipe Saad | 5 | 1.46 | 2.34 | -0.77 | 1.93 | 1.67 | 1.33 |
| Dimitri Liénard | 5 | 1.86 | 0.72 | 1.72 | 0.94 | 1.22 | 1.29 |
| Jérémy Blayac | 4 | 2.05 | -1.43 | 1.81 | 2.58 | 1.25 | |
| Khalid Boutaïb | 5 | 0.94 | -0.4 | 2.58 | 1.39 | -1.34 | 0.63 |
| Jean-Eudes Aholou | 5 | 1.34 | -0.57 | 1.49 | -0.53 | 0.79 | 0.5 |
| Jérémy Grimm | 5 | 0.63 | 1.11 | 0 | 1.45 | -1.4 | 0.36 |
| Anthony Gonçalves | 5 | -0.65 | -0.9 | 0.83 | 0.63 | 1.44 | 0.27 |
| Kader Mangane | 5 | -0.04 | 1.28 | -2.27 | 0.7 | 0.33 | -0 |
| Laurent Dos Santos | 4 | -2.45 | 0.63 | -0.2 | 1.48 | -0.14 | |
| Baptiste Guillaume | 5 | 0.56 | -0.08 | 0.17 | -0.85 | -0.92 | -0.22 |
| Alexandre Oukidja | 5 | -1.66 | 1.9 | -1.75 | -2.16 | 1.34 | -0.47 |
| Ernest Seka | 3 | 0.03 | -1.9 | -2.2 | -1.36 | ||
| Abdallah N'Dour | 3 | -1.13 | -2.32 | -0.94 | -1.46 |
