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- Après-match
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- Par kitl
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Succès essentiel du Racing cet après-midi à Nice (2-1). Voici conclue une disette de deux mois et confirmés les progrès enregistrés depuis quelques matchs.
L’OGC Nice avait mis les petits plats dans les grands, en plaçant le match sous le patronage d’un ancien des deux clubs, Eric Mouloungui. Une référence moins ancienne que les mythiques Huck, Jouve et Molitor. L’adjoint au maire José Cobos a de son côté pris place en tribune présidentielle.
Thierry Laurey a choisi de reconduire les onze titulaires du dimanche précédent contre l’OM. Lucien Favre déplore les absences de ses deux meilleurs éléments, le patron du milieu Jean-Michaël Seri et le fantasque Mario Balotelli, occupé à pouponner.
D’entrée, le virevoltant Saint-Maximin s’illustre par sa vitesse. Mais l’ailier à tresses a un client en face de lui, en la personne de Kenny Lala. Sur une série de trois revers, le Gym a perdu la fièvre qui l’avait animé au cours d’un mois de septembre parfait, lui permettant de retrouver un peu les standards des deux dernières saisons. Actuellement, les Aiglons doivent se nourrir de quelques corners et c’est bien peu.
Après le round d’observation post-prandial, la rencontre (et le Racing) démarre au quart d’heure. Mais Anthony Gonçalves ne peut rabattre son centre-tir repris de volée, alors que Da Costa était seul. Dimitri Liénard se charge du premier vrai tir, mais était trop arrêté pour se montrer véritablement dangereux.
Strasbourg se montre à l’aise, même si l’équilibre demeure fragile. Sur un changement d’aile, Gonçalves remet sur Lala, dont le centre est parfaitement converti par Nuno Da Costa (0-1, 23’). A la limite du hors-jeu, l’international cap-verdien signe son deuxième but de la saison et confirme ses dispositions à la pointe de l’attaque.
On retrouve les artisans du but : rush monumental de Gonçalves qui fume Jallet sur le flanc droit, le ballon arrive à Da Costa, dont le tir manque de vice pour tromper Cardinale. Le dodu portier azuréen est à nouveau sollicité sur une frappe lourde de Jonas Martin du pied gauche, tandis que son vis-à-vis vit une après-midi assez tranquille. Tout juste se signale-t-il sur une sortie olé-olé dans les pieds de Saint-Maximin, le Niçois le plus actif et le plus brouillon.
Bien qu’incontestable, la domination alsacienne reste fragile et cette fébrilité nous maintient en éveil. Ainsi Alassane Plea voit sa tête détournée par Kamara (43’), seule occasion des locaux de la première période, conclue sous les sifflets de l’Allianz Riviera.
Le Ballon d’Or 2010 Sneijder entre à la reprise, au relais de l’unidimensionnel Srarfi. S’il est encore loin de son top (le retrouvera-t-il ?), le Néerlandais apporte un surplus technique dans l’entrejeu niçois. Le redéploiement tactique pousse Saint-Maximin sur le côté défendu par Ernest Seka. Première alerte sur un centre, mal contrôlé par Plea.
Au contraire, sur un dégagement chandelle de Salmier, Nuno Da Costa réussit son contrôle, relais de Martin, puis ballon en profondeur de Terrier vers l’ancien Valenciennois. Lancé sur le côté droit, Da Costa ajuste Cardinale avec sang-froid pour signer le 2-0 (49’) !
Euphoriques, les Strasbourgeois continuent d’investir le camp niçois. Alors qu’on le voyait au fond du trou, les locaux s’offrent un sacré tournant : débordement de Lees-Melou côté gauche, centre devant le but puis contact irrégulier entre Seka et Saint-Maximin. Le puissant défenseur central de métier aura tenu moins de dix minutes, surpris dans le dos, il est contraint d’accrocher son vis-à-vis. Penalty indiscutable et plus étonnant – on croyait la « double peine » abolie – exclusion d’Ernest Seka. Lees-Melou transforme en plein centre (1-2, 54’).
Pas de changement, Kenny Lala passe à gauche et Gonçalves couvre le côté droit. Les Niçois sont déchaînés, clairement remis en selle par cette action. Bingourou Kamara intervient à plusieurs reprises, dont une parade « araignée » devant Plea alors que le ballon filait au but. Le RCS est dans les cordes durant une bonne vingtaine de minutes, avant que le rythme ne baisse à nouveau.
Ainsi Martin Terrier s’offre une course de trente mètres achevée sur un tir croisé du gauche, de peu à côté. L’ancien Lillois, au bout de lui-même, sortira au profit de Sacko, comme avant lui Jonas Martin, atteint par la limite de son réservoir vers la 80ème. On aura enfin vu les premiers pas en bleu de Dimitri Foulquier, auteur de quelques remontées de balle bien propres côté droit.
La seconde mi-temps est interminable, les ballons vicieux distillés par Sneijder ne trouvent pas preneur et Strasbourg tient finalement sa première victoire depuis le mois d’août ! A confirmer dans une semaine contre Angers, puis à Troyes, avec entretemps un rendez-vous à rendre utile contre l’ASSE en Coupe de la Ligue. S’il n’en appelle pas forcément beaucoup d’autres, eu égard aux récoltes habituellement faméliques du RC Strasbourg en déplacement, ce succès fait un bien fou.
Thierry Laurey a choisi de reconduire les onze titulaires du dimanche précédent contre l’OM. Lucien Favre déplore les absences de ses deux meilleurs éléments, le patron du milieu Jean-Michaël Seri et le fantasque Mario Balotelli, occupé à pouponner.
D’entrée, le virevoltant Saint-Maximin s’illustre par sa vitesse. Mais l’ailier à tresses a un client en face de lui, en la personne de Kenny Lala. Sur une série de trois revers, le Gym a perdu la fièvre qui l’avait animé au cours d’un mois de septembre parfait, lui permettant de retrouver un peu les standards des deux dernières saisons. Actuellement, les Aiglons doivent se nourrir de quelques corners et c’est bien peu.
Après le round d’observation post-prandial, la rencontre (et le Racing) démarre au quart d’heure. Mais Anthony Gonçalves ne peut rabattre son centre-tir repris de volée, alors que Da Costa était seul. Dimitri Liénard se charge du premier vrai tir, mais était trop arrêté pour se montrer véritablement dangereux.
Strasbourg se montre à l’aise, même si l’équilibre demeure fragile. Sur un changement d’aile, Gonçalves remet sur Lala, dont le centre est parfaitement converti par Nuno Da Costa (0-1, 23’). A la limite du hors-jeu, l’international cap-verdien signe son deuxième but de la saison et confirme ses dispositions à la pointe de l’attaque.
On retrouve les artisans du but : rush monumental de Gonçalves qui fume Jallet sur le flanc droit, le ballon arrive à Da Costa, dont le tir manque de vice pour tromper Cardinale. Le dodu portier azuréen est à nouveau sollicité sur une frappe lourde de Jonas Martin du pied gauche, tandis que son vis-à-vis vit une après-midi assez tranquille. Tout juste se signale-t-il sur une sortie olé-olé dans les pieds de Saint-Maximin, le Niçois le plus actif et le plus brouillon.
Bien qu’incontestable, la domination alsacienne reste fragile et cette fébrilité nous maintient en éveil. Ainsi Alassane Plea voit sa tête détournée par Kamara (43’), seule occasion des locaux de la première période, conclue sous les sifflets de l’Allianz Riviera.
Le Ballon d’Or 2010 Sneijder entre à la reprise, au relais de l’unidimensionnel Srarfi. S’il est encore loin de son top (le retrouvera-t-il ?), le Néerlandais apporte un surplus technique dans l’entrejeu niçois. Le redéploiement tactique pousse Saint-Maximin sur le côté défendu par Ernest Seka. Première alerte sur un centre, mal contrôlé par Plea.
Au contraire, sur un dégagement chandelle de Salmier, Nuno Da Costa réussit son contrôle, relais de Martin, puis ballon en profondeur de Terrier vers l’ancien Valenciennois. Lancé sur le côté droit, Da Costa ajuste Cardinale avec sang-froid pour signer le 2-0 (49’) !
Euphoriques, les Strasbourgeois continuent d’investir le camp niçois. Alors qu’on le voyait au fond du trou, les locaux s’offrent un sacré tournant : débordement de Lees-Melou côté gauche, centre devant le but puis contact irrégulier entre Seka et Saint-Maximin. Le puissant défenseur central de métier aura tenu moins de dix minutes, surpris dans le dos, il est contraint d’accrocher son vis-à-vis. Penalty indiscutable et plus étonnant – on croyait la « double peine » abolie – exclusion d’Ernest Seka. Lees-Melou transforme en plein centre (1-2, 54’).
Pas de changement, Kenny Lala passe à gauche et Gonçalves couvre le côté droit. Les Niçois sont déchaînés, clairement remis en selle par cette action. Bingourou Kamara intervient à plusieurs reprises, dont une parade « araignée » devant Plea alors que le ballon filait au but. Le RCS est dans les cordes durant une bonne vingtaine de minutes, avant que le rythme ne baisse à nouveau.
Ainsi Martin Terrier s’offre une course de trente mètres achevée sur un tir croisé du gauche, de peu à côté. L’ancien Lillois, au bout de lui-même, sortira au profit de Sacko, comme avant lui Jonas Martin, atteint par la limite de son réservoir vers la 80ème. On aura enfin vu les premiers pas en bleu de Dimitri Foulquier, auteur de quelques remontées de balle bien propres côté droit.
La seconde mi-temps est interminable, les ballons vicieux distillés par Sneijder ne trouvent pas preneur et Strasbourg tient finalement sa première victoire depuis le mois d’août ! A confirmer dans une semaine contre Angers, puis à Troyes, avec entretemps un rendez-vous à rendre utile contre l’ASSE en Coupe de la Ligue. S’il n’en appelle pas forcément beaucoup d’autres, eu égard aux récoltes habituellement faméliques du RC Strasbourg en déplacement, ce succès fait un bien fou.
