Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Metz - RCS, côté tribunes

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5.0 / 5 (3 notes)
Date
Catégorie
Côté tribunes
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Par guigues
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© kitl

Le Racing a bu la tisane à Metz devant 600 supporters officiels. On ne pourra pas dire que l'on n'était pas prévenu.

Stars 90


C’est un véritable flashback de 20 ans en arrière que le Racing et ses fidèles supporters ont connu mercredi soir en terre lorraine. Dans un stade Saint-Symphorien qui n’avait pas retiré ses atours d’Halloween, les Strasbourgeois sont tombés dans le piège de ce mauvais film d’horreur suranné.

Tout avait pourtant bien commencé, ou pas, pour les fans du Racing. A 17h01 pétantes, un étrange cortège quitte le stade de la Meinau pour s’élancer sur l’autoroute. Forcément, à cette heure-là dans la capitale de Noël, c’est la période de pointe mais les pouvoirs publics ont pensé à tout puisque la police accompagne de stade à stade le convoi de supporters. Forcément ,ça aide sur l’autoroute en cas de bouchons. Malgré ces mesures exceptionnelles, état d’urgence tout ça, les bus arrivent peu avant le coup d’envoi à bon port.

Pendant notre parenthèse amateur, les Lorrains ont tout de même trouvé de bon ton de repenser l’accès à la tribune visiteur pour que plus d’une personne puisse y accéder à la fois. Les Strasbourgeois entrent donc de façon fluide, même si une partie ne verra pas le coup d’envoi. Une partie des bus a en effet été retardé pour éviter qu’ils arrivent tous en même temps. Va comprendre Charles.

Gala


Au coup d’envoi, la tribune strasbourgeoise n’est donc pas complète mais qu’importe, les chœurs se font entendre. Pas d’animation spéciale, simplement la fierté et le bonheur de retrouver ce derby en première division pour les 600 strasbourgeois officiellement présents. Partout dans le stade, beaucoup d’incognitos ne célèbreront pas les trois réalisations locales et n’auront pas l’occasion de masquer leur joie sur les buts que le Racing n’aura pas marqué.
Coté lorrain, la misère est plus belle au soleil. Le stade n’a pas fait le plein et les associations de supporters semblent déjà préparer une déculottée de leurs favoris. Coté tribune Ouest, la Génération Grenat parait bien esseulée alors que la Gruppa Metz a elle complètement fait l’impasse sur le match. Du coté Est, la Horda se retrouve exilée à l’étage et se contente d’un message « embraser le stade » et de fumigènes.

Niveau tribune, c’est un match de piètre qualité, le parcage officiel assurera son rôle sans que l’occasion d’enflammer le match lui soit donné. Le répertoire fourni de chants en l’honneur du Racing sera passé en revue, une prestation correcte à évaluer avec le filtre de la pitoyable prestation des joueurs sur le terrain. Quelques chants anti-grenat seront lancés mais on aura évité la foire aux insultes.

Les boys bands


Les trois buts seront autant d’occasion de sortir un stade Saint Symphorien de la léthargie dans laquelle ses joueurs l’ont plongé depuis le début de saison. Malgré la joie évidente de faire trébucher l’ogre alsacien dans un derby pas si fantasmé que cela, l’ambiance locale ne décollera jamais. La faute à un début de parcours traumatisant et plus surement au manque de passion que suscite l’équipe.

Légère étincelle quand la GG s’essaie au trait d’esprit avec la banderole « Battre le PSG, se faire fourrer chez le dernier ». Si à la métaphore dindonesque colle bien à la malédiction mythologique du Racing, il manque une chute digne de son nom pour que la saillie blesse. Comme pour l’ensemble de la copie lorraine, on ajoutera au stylo grenat un « devrait prendre exemple sur son camarade alsacien si ne veut pas redoubler »

Fin de match les joueurs, conscients de leurs piteuses prestations, saluent tout de même timidement leur public. Les cœurs n’y sont plus. Pablo Martinez jettera son maillot mais personne n’en voudra, la déception étant trop grande de se faire toper par le cancre de la Ligue 1. Oukidja viendra discuter avec les plus énervés et repartira avec le maillot de son coéquipier. C’est ensuite le retour vers Strasbourg, toujours sous escorte policière. S’il y a une chose à retenir de ce triste derby c’est bien que le seul incident s’est déroulé sur la pelouse. A ne pas reproduire le 1er Avril.

guigues

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