Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Les Racingmen à la Coupe du monde

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Par kitl
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Oscar Heisserer a participé au Mondial 1938

Une multitude de joueurs et entraîneurs passés par le Racing se sont illustrés en Coupe du monde depuis 1930.

NB : ce qui appartient à César devant être rendu à César, il convient de mettre en exergue cet article signé @filipe en 2006, qui avait déjà bien défriché le terrain.

Uruguay 1930
Le temps des pionniers. Quatre équipes européennes se rendent en Amérique du Sud, à Montevideo, pour un tournoi d’un genre nouveau. Il s’agit de s’émanciper du cadre olympique pour célébrer l’universalité du football. Président de la FIFA, Jules Rimet embarque sur le Conte Verde, paquebot battant pavillon italien opérant la traversée de l’Atlantique, muni du trophée qui sera remis au vainqueur. A bord, les sélections française, belge et roumaine – la Yougoslavie a vogué sur un autre navire, tandis que le Brésil embarquera en cours de traversée.
La France a l’honneur du premier match, contre le Mexique. Dans le stade du Penarol – le Centenario n’est pas encore achevé au début de la compétition –, Lucien Laurent reprend un centre de Liberati et laisse sans le savoir son nom au panthéon du football (score final 4-1). Le petit inter, Strasbourgeois de 1937 à 1939, disputera également le deuxième match contre l’Argentine (0-1) avant de céder sa place de titulaire à Emile Veinante. Le gaucher mosellan, entraîneur du Racing à trois reprises après la guerre, foulera la pelouse du stade Centenario pour l’ultime rencontre, perdue (0-1) face au Chili.

Italie 1934
Après une formule de poules éprouvée en Uruguay, la deuxième Coupe du monde de l’histoire débute par des huitièmes de finale. Sur les seize nations engagées, seulement quatre ne sont pas issues du Vieux-Continent. La France n’est pas gâtée par le tirage au sort, qui l’envoie défier le Wunderteam autrichien au stade Mussolini de Turin. Fer de lance de l’attaque strasbourgeoise, qu’il délaisse momentanément entre deux rencontres de barrage d’accession, l’ailier droit Frédéric Keller est titulaire. « Fritz » permutera dès la vingtième minute avec l’avant-centre Jean Nicolas, qui venait d’ouvrir le score avant de se blesser. L’Equipe de France résistera héroïquement aux offensives de Sindelar et compagnie, avant de céder en prolongation sur un but de l’avis général inscrit en position de hors-jeu.
A noter qu’Emile Veinante n’a pas été aligné pour cette rencontre.

France 1938
Dans un contexte géopolitique d’une rare tension, la France dont le championnat de football professionnel est maintenant bien lancé accueille la troisième Coupe du monde. Des stades multifonctions sont bâtis, à Marseille et Bordeaux ; Strasbourg accueille le mythique Brésil-Pologne (6-5 a.p.) mais c’est à Colombes que débute l’odyssée française face à la Belgique. Veinante est aligné à l’aile gauche et le jeune Heisserer à son poste favori d’inter droit. Participant à son troisième Mondial, comme Mattler et Delfour, Veinante ouvre la marque après moins d’une minute de jeu, sur un renvoi mal assuré du gardien belge ! Score final 3 à 1.

La France, décidément malheureuse au tirage, affronte en quarts de finale le tenant du titre de Meazza et Piola. Oscar Heisserer réplique à Colaussi d’un maître tir croisé mais l’Italie prend l’avantage en seconde période (3-1). Le jeune Alsacien n’a rien perdu au change, puisque ses prestations remarquées ont convaincu le Racing Club de Paris de l’engager.

Brésil 1950
Gestation et formule alambiquées pour le retour de la compétition après la guerre : de nombeuses sélections qualifiées sur le terrain déclarent forfait, sans doute effrayées par les transferts entre les différents sites. Eliminée par la Yougoslavie – 1-1 à Belgrade et à Paris, 2-3 après prolongations en match d’appui à Florence –, la France décline l’invitation brésilienne. La FFF renâcle à disputer deux rencontres à quatre jours d’intervalle aux deux extrémités du Brésil, la première à Porto Alegre et la seconde à Recife. Motivé par ces enjeux logistiques, le forfait français serait en réalité un prétexte pour éviter une déconvenue sportive…

Ils auraient pu en être : Henri Baillot et Roger Quenolle, futurs Racingmen entre 1952 et 1954 ont participé aux éliminatoires contre la Yougoslavie.

Suisse 1954
La Confédération helvétique accueille l’événement, qui manifestement cherche encore la bonne formule : quatre groupes de quatre, mais seulement deux rencontres de poule. Placée en compagnie de la Yougoslavie, du Mexique et du Brésil, la France ne jouera ainsi pas contre les traumatisés du Maracanã.

Cela aurait pu être une bonne pioche, pour une fois, mais l’affaire tourna court dès le premier match, disputé à Lausanne contre les Slaves du Sud. Le futur Racingman – de Paris – Milos Milutinovic bat François Remetter et la Yougoslavie s’impose 1-0. En défense, le Strasbourgeois Raymond Kaelbel partage la tâche avec l’impérial Robert Jonquet pour sa première sélection. Le Rémois, capitaine de l’équipe, termina le match avec une fracture du nez.
Les Alsaciens Remetter et Kaelbel remettront le couvert à Genève contre le Mexique trois jours plus tard (succès inutile 3-2). Michel Leblond n’a pas été aligné de la compétition.

Les caciques de la Fédération et la presse n’auront pas de mots assez durs pour fustiger les insuffisances de la sélection française. Quelques semaines après la chute de Dien-Bien-Phu, il en fallait plus pour rendre le moral à la nation. A noter que la première diffusion télévisuelle en Eurovision, qui fit s’agglutiner la foule aux vitrines des magasins, tourna au fiasco : il était impossible de distinguer Français et Yougoslaves, qui portaient chacun un maillot sombre et une culotte blanche !

Au-delà de cette atmosphère de règlement de compte, il fallait bien s’intéresser à la suite de la compétition, et à la lutte sans merci entre l’Allemagne réintégrée, le tenant uruguayen, le favori hongrois et l’Autriche héritière du Wunderteam des années 1930. Au cœur de la ligne d’attaque autrichienne s’illustre notamment un gaucher dégarni : Ernst Stojaspal, auteur d’un doublé face à la Tchécoslovaquie en poules, puis d’un penalty pour mener les siens vers la troisième place de la compétition. Entretemps, l’inter gauche de l’Austria Vienne avait participé à l’orgiaque Autriche-Suisse en quart de finale, un Alpenico conclu sur la marque de 7 buts à 5 !
C’est donc une véritable sensation de voir débarquer Stojaspal à Strasbourg quelques semaines après le terme de cette Coupe du monde 1954 !

Suède 1958
Ah, les héros de Suède ! Raymond Kaelbel et François Remetter font toujours partie de l’équipe, de même que le capitaine Jonquet. Portée par son quintette de devant Wisniewski-Kopa-Fontaine-Piantoni-Vincent, la France surmonte une nouvelle défaite contre la Yougoslavie pour s’offrir un quart de finale. L’Irlande du Nord est facilement effacée (4-0) et les hommes d’Albert Batteux s’offrent une demi-finale à Stockholm face aux artistes brésiliens. Durant une demi-heure, les Français font jeu égal avant que la blessure de Robert Jonquet ne fasse basculer le match. Réduit à un poste d’ailier gauche de fortune, Jonquet disputera toute la partie avec une double fracture du péroné. Le Brésil finira par prendre le dessus (5-2) et la France se contentera de la troisième place, après avoir torpillé la RFA.

De son côté, François Remetter a perdu sa place dans les cages au profit du Stéphanois Abbes, après avoir concédé six buts en deux rencontres. Raymond Kaelbel a pour sa part disputé le tournoi de bout en bout, ajoutant six matchs de Coupe du monde aux deux de 1954.

Chili 1962
Ils auraient pu en être : Jean Wendling, Lucien Muller et Henri Skiba disputèrent le barrage qualificatif perdu à Milan contre la Bulgarie.

Angleterre 1966
Placée dans le groupe du pays hôte, la France a le droit de disputer ses trois matchs à Londres, dont deux à Wembley. C’est d’un Strasbourgeois que viendra la lumière contre le Mexique : Gérard Hausser expédie une frappe des vingt mètres du pied droit au fond des filets, avec l’aide du poteau, après s’être joliment débarrassé de trois défenseurs mexicains d’un maître crochet du gauche.

L’ailier gauche du Racing disputera les trois rencontres et la France échoua piteusement à la dernière place. Le gardien des vainqueurs de la Coupe de France Jean Schuth faisait également partie du voyage, de même que le vétéran Lucien Muller. Alors que Gondet, Simon et Bonnel nous ont récemment quittés, il semble justifié de réhabiliter cette équipe à laquelle appartenait également Robert Herbin : ils furent loin de briller, mais firent partie des seize meilleurs équipes du monde, cas unique pour une Equipe de France entre 1958 et 1978.

Il aurait pu (dû ?) en être : l’histoire retiendra que Gilbert Gress fut privé d’Angleterre à cause d’incompatibilité capillaire avec le sélectionneur. On peut imaginer que le comité n’a pas voulu s’encombrer d’une forte tête supplémentaire, étant déjà incapable de fixer une ligne directrice à l’équipe.

Mexique 1970
Représentant la zone Asie, Israël fera mieux que se défendre en obtenant le nul contre la Suède (1-1) puis l’Italie (0-0). Les partenaires de Mordechai Spiegler, futur Parisien, et Giora Spiegel, élément emblématique du RPSM de 1973 à 1976, avaient auparavant été défaits par l’Uruguay.

L’Uruguay, demi-finaliste battu dans la petite finale par la RFA de Reinhard Libuda, ailier droit dribbleur de génie qui disputa cinq rencontres aux côtés de l’ancêtre Uwe Seeler, Beckenbauer, Overath et autres Gerd Müller, parmi lesquelles le « match du siècle » Italie-RFA (4-3 a.p.), marqué par cinq buts en prolongations.

RFA 1974
Entraîneur du Racing à la fin des années 1980, Henryk Kasperczak fut un élément majeur de la sélection polonaise, étonnant troisième du WM74. Milieu de terrain travailleur, il disputa les sept rencontres d’une équipe emmenée par le surpuissant trio Lato-Szarmach-Gadocha.

Argentine 1978
Pour ce Mundial martial et hivernal, on retrouve Kasperczak dans un rôle un peu plus effacé, puisque son temps de jeu s’est amenuisé et la Pologne n’a pas fait illusion dans son groupe de second tour où se sont entretués l’Argentine, le Brésil et le Pérou.
Retour des Tricolores de Michel Hidalgo après une interminable éclipse et un refus du boycott : contre l’Italie, Didier Six adresse un centre parfait pour la tête de Lacombe, mais la France s’incline 1-2. Même score contre les organisateurs argentins au Monumental de Buenos Aires. Eliminée, l’Equipe de France aligne les remplaçants contre la Hongrie. Cela fait le bonheur de Dominique Dropsy, qui vit sa première sélection en Coupe du monde comme Kaelbel en 1954. François Bracci et Olivier Rouyer sont également de la partie, sous la tunique blanche et verte du CA Kimberley de Mar del Plata.

Il aurait pu en être : Albert Gemmrich a disputé l’amical contre l’Iran à Toulouse le 11 mai 1978, mais n’est pas du voyage, barré par Rocheteau, Rouyer, Six et Dalger.

Espagne 1982
Coupe du monde mythique s’il en est, le Mundial 82 s’est disputé en miroir pour les futurs Racingmen Jean-François Larios et René Girard, titulaires lors du premier et du dernier match et cantonnés au banc ou à la tribune le reste du temps. Une mise au rencard mal vécue par le grand Jeff, qui marquera la fin de sa carrière internationale. Autre pied-noir, Gérard Soler est quelque peu sorti de la mémoire collective alors qu’il fut titularisé à tous les matchs. Tous, sauf la demi-finale France-RFA…
Pour sa part, Didier Six a disputé toutes les rencontres, marquant contre le Koweït et la Tchécoslovaquie, mais butant contre Toni Schumacher pour le quatrième tir au but français de Séville. Un match d’anthologie auquel participa de loin Thomas Allofs, barré par les golgoths Hrubesch et Reinders pour le poste d’avant-centre de la Nationalmannschaft et qui ne disputa pas le moindre match du tournoi.

Ils auraient dû en être : encore au Racing, Dominique Dropsy et Léonard Specht ont été évincés sur les derniers mois précédant la compétition. Un choix plus que curieux au regard des faiblesses présentées par les gardiens français en Espagne…

Mexique 1986
Guère transcendant avec le Racing, fraîchement relégué en deuxième division, le Bulgare Andrzej Jeliaskov entre en jeu sur les deux premières rencontres de son équipe, dont le match d’ouverture contre l’Italie. Il marque ensuite contre son camp face à la Corée du Sud, un vrai but casquette. Ce qui ne l’empêchera pas d’être titularisé face à l’Argentine.
Abdallah Liegeon dispute les deux premiers matchs de l’Algérie – 1-1 contre l’Irlande du Nord et 0-1 face au Brésil. Le Maroc d’Abdelkrim Merry Krimau en profite pour damer le pion à son voisin en devenant la première équipe africaine à passer le premier tour. Krimau marque le but du 3-0 contre le Portugal.

Côté tricolore, le méconnu Jean-Pierre Papin donne la victoire à la France à la 80ème minute face aux modestes Canadiens. Titulaire durant la première phase, il sort de l’équipe au profit de Stopyra et réapparaît seulement contre la Belgique lors du match pour la troisième place.
Aligné seulement quarante-cinq minutes jusque-là, Wolfgang Rolff est sorti du frigo pour sa capacité à neutraliser Platini, comme au cours de la finale de C1 1983 HSV-Juventus. Une fois sa besogne réalisée, Rolff retournera sur le banc vivre la défaite des Verts allemands face à l’Argentine.

Italie 1990
Dernière compétition avant bon nombre de bouleversements géopolitiques, cette compétition vit s’illustrer trois éléments emblématiques du Racing. Juan Ernesto Simon pilote l’arrière-garde rarement prise en défaut d’une Argentine jamais aussi dangereuse que lorsque son football est pauvre. Diminuée par les suspensions, l’Albiceleste est finalement vaincue en finale par un penalty de Brehme.
En quarts de finale, l’Argentine était venue à bout de la Yougoslavie d’Ivica Osim, addition de talents à donner le vertige – Susic, Stojkovic, Savicevic, Vujovic, Pancev, Prosinecki, les jeunes Suker, Jarni et Boksic, qu’on retrouvera, les poètes Vulic et Hadzibegic – sachant que Boban et Bazdarevic manquent à l’appel. Une génération dorée qui ne demandait qu’à éclater, mais c’est le pays qui éclatera.
Enfin le libero et capitaine tchécolovaque Ivan Hasek atteindra lui aussi les quarts de finale, ce qui lui permettra de passer à l’Ouest, à Strasbourg.

USA 1994
Au cours de cette Coupe du monde, les quatre joueurs passés par Strasbourg sont restés le plus souvent sur le banc de touche : Alexander Mostovoï n'a disputé qu'un seul match de poule (défaite contre la Suède 3-1) alors que Stephen Keshi n'est aligné que contre la Grèce, victoire 2-0.
Nestor Subiat entre en jeu à trois reprises avec la Suisse tout comme Jung-Won Seo, auteur du but égalisateur en match de poule contre l'Espagne, à la 90ème minute (2-2).

Ils auraient pu en être : si aucun d’entre eux ne participa au traumatisant France-Bulgarie de novembre 1993, Jean-Luc Dogon, Xavier Gravelaine ou Corentin Martins faisaient régulièrement partie des sélectionnés et pouvaient légitimement prétendre à une place parmi les futurs 22 de Houllier.

France 1998
Sur le point d’arriver à Strasbourg, Mario Haas entre en fin de match contre le Cameroun à Toulouse, le temps d’admirer un rush surnaturel de Pierre Beaka N'Janka. Son compère Joseph N’Do est également aligné à trois reprises par Claude Le Roy.
Encore Mulhousien, Gharib Amzine entre en jeu face à la Norvège et au Brésil avant d’être titularisé contre l’Ecosse. Malgré son succès 3-0, le Maroc est éliminé. Même topo pour les Etats-Unis du tout frais yankee David Régis, trois fois battu au premier tour, et pour la Tunisie de Kasperczak.
José Luis Chilavert aura longtemps semblé infranchissable, mais les Bleus de Youri Djorkaeff et Frank Leboeuf franchiront l’obstacle paraguayen comme les suivants.

Ils auraient pu en être : inutile de remuer le couteau dans la plaie de Martin Djetou. Présent à Tignes pour les fêtes de fin d’année 1997, Marc Keller entra en jeu au cours du Russie-France fatal à Lionel Letizi.

Japon et Corée du Sud 2002
On pense que la seconde étoile ne sera qu’une formalité pour Djorkaeff et Leboeuf, dirigés par Roger Lemerre, qui verront finalement leur bail en bleu s’arrêter prématurément, dès le premier tour. La faute à une entame ratée contre le Sénégal de Pape Malik Diop, Habib Beye et Pape Thiaw – les derniers étant alors joueurs du RCS. Les Lions de la Teranga iront jusqu’en quarts de finale.
Chilavert est encore en Alsace pour quelques semaines. Moins aérien qu’à Lens, il ne s’incline qu’en fin de match devant Oliver Neuville, là aussi en huitièmes de finale.
Révolution au Cameroun, où Bill Tchato a supplanté Pierre Njanka. Incapable de battre l’Irlande, le Cameroun est une nouvelle fois éliminé au premier tour. Désillusion comparable pour le tsar déchu Alexander Mostovoï, cloué sur le banc par son camarade sélectionneur.

Allemagne 2006
Le contingent de Racingmen est encore très nombreux, malgré la descente du club en D2. Les Tunisiens vivront un Mondial fidèle à ce qu’on attendait d’eux : trois rencontres disputés en intégralité par Karim Haggui et dix minutes pour Haikel Gmamdia en fin de match contre l’Espagne, le temps d’écoper d’un carton jaune.
Arthur Boka ne manquera pas la moindre minute, mais le baptême du feu était trop corsé pour la Côte d’Ivoire, opposée à l’Argentine, aux Pays-Bas et à la Serbie-Monténégro de Danijel Ljuboja, auteur de deux discrètes entrées en jeu.

Afrique du Sud 2010
Un seul match au compteur pour Arthur Boka, pour du beurre face aux Nord-Coréens. Habib Bellaïd, qui avait commencé la saison au Racing avant de bifurquer vers Boulogne-sur-Mer, ne quittera pas le banc algérien de la compétition. Racingman en pointillés, Karim Matmour a pour sa part participé aux trois rencontres.
Enfin comment ne pas mentionner Katlego Abel Mphela, inoubliable buteur sud-africain contre la France ?

Brésil 2014
Premier Alsacien à intégrer l’Equipe de France pour un Mondial depuis Rust et Genghini, Morgan Schneiderlin dispute un match contre l’Equateur au Maracanã. Pour sa troisième Coupe du monde, Arthur Boka enchaîne les trois matchs de poule, mais les Eléphants restent à quai. A noter que Jean-Marc Kuentz était adjoint de Lamouchi. Devenu entraîneur, le regretté Stephen Keshi parvint à mener les Super Eagles en huitièmes de finale.
Pour plus de détails, vous vous reporterez à cet article de 2014

Russie 2018
Artisan majeure de la montée du Racing en 2017, Khalid Boutaïb mènera l’attaque marocaine. On lui souhaite plus de réussite que les Strasbourgeois du continent africain régulièrement éliminés au premier tour.

S’il ne fallait retenir qu’une poignée de ces destins internationaux : Frédéric Keller, Oscar Heisserer, Raymond Kaelbel, Gérard Hausser, Jean Schuth et Dominique Dropsy ont disputé une Coupe du monde sous le maillot bleu frappé du coq alors qu’ils portaient au quotidien une autre tunique bleue, celle du Racing Club de Strasbourg.

kitl

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