Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Louis 2 - Strasbourg 3

Note
4.9 / 5 (11 notes)
Date
Catégorie
Avant-match
Lectures
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Auteur(s)
Par jpdarky, meem, slade, iuliu68
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© jpdarky

Alors que le club du Comte de Ferrette en pleine déconfiture (le club, pas le Comte) s’apprête à fouler la pelouse merveilleuse du Théâtre des Rêves du Grand Orient de la France™, le Racing, au jeu parfois fringant cette saison, saura t’il rester concentré jusqu’au bout du match ? Egon Gindorf fera t’il le dép’ en indé avec un chaudron de soupe sous le bras ? Éviterons nous les allusions aux heures les plus sombres de notre histoire avec Goebbels et Heinrich H. ? Jean-Eudes poursuivra t’il la tradition de l’ancien qui nous crucifie ? Beaucoup de questions et bien sûr aucune réponse dans ce papier.

(NDLR : cet article, enfin, ce machin, fait partie d'une série d'articles au ton… oui, enfin, “série” c’est vite dit, à partir de deux ans d’écart entre deux items du feuilleton, ce n’est même plus du pointillisme, on rentre de plain-pied dans la dimension des AVC à récurrence non périodique. En tout état de cause, et afin d’éviter au Lecteur une déconvenue déceptive qui peut parfois confiner à la colère ou au mépris violent pour les plus atrabilaires, la Rédaction tient à attirer l’attention sur le fait que l1e truc n’a probablement aucun rapport avec le sujet. Pour lire du vrai foot, nous vous invitons à lire ceci, ou cela ou, bien sûr, celui-là. Au delà de cette limite votre ticket n’est plus valable.)

Il faut se rendre à l’évidence, on n’est pas du même monde. On ne pratique pas le même sport. On en a chié pour arriver là. Mais ce n’est pas une raison pour sombrer dans le misérabilisme et la sempiternelle eau tiède médiatique.

Vos gueules les mouettes


Monaco, la mer, les poissons, les sardines qui bouchent le port devant la promenade des Anglais rouges comme des écrevisses, ça sent bon les mouettes qui suivent le chalutier parce qu’elles pensent que le cachalot Cantona va être jeté contre le mur de Berlin.

C’est pas totalement faux.

Mais pendant ce temps-là, les Monaquiens, qui ne sont bons qu’à recycler l’argent sale et à le blanchir mieux que Blanc Nuclear, préparent encore un coup tordu.

Vous les voyez, fourbes, bien cachés dans leurs tours ou sous le rocher qu’un héros grec aurait déplacé (on me dit que c’est Charisteas ou Tsipras, enfin un de ces types qui ont eu leur heure de gloire avant de sombrer dans la médiocrité teutonnisante) en train de soudoyer Marc Keller, au prétexte qu’il aurait joué chez eux, comme Martin Djetou et Youri Djorkaeff ?

Comment ça, vous ne les voyez pas ?

Le Monaquien est l’ami de la mouette dunkerquoise, celle-là même qui terrorise vos nuits depuis de trop longues années, celle-là même dont les plus éminents stubistes ont fait abusivement la promotion (et la consommation sous forme d’yeux fumés et de becs rôtis à la fiente fraîche) et il ourdit son complot dans l’ombre des chansons de Stéphanie et de Jean-François Maurice, le frère de Florian.

Ach, quand j’entends le mot Kultur…


A propos de culture, puisqu’on parle de Stéphanie de Monaco, comparons donc l’apport intellectuel et artistique de ce rocher princier d’opérette et celui de notre Alsace unie qui est vraiment super. Lisons d’un côté un extrait de l’oeuvre de Stéphanie de Monaco, disons “Ouragan”, et, de l’autre, un extrait de ce qui restera comme un climax de la somme des pensées d’un des précurseurs du mouvement #MeToo , Herbert Léonard, bien sûr, dans ”Quand tu m’aimes”. Afin de comparer, de jauger et d’évaluer, une seule méthode : la méthode scientifique. Observons les deux spécimens considérés, cf. Figure 1. Les images parlent d’elles-mêmes (c’est une image (au sujet des images), c’est à dire, il n’y a pas vraiment des assemblages de pixels plus ou moins organisés qui se mettent à parler). La princesse odieusement peinturlurée, les cheveux défaits, plus ébouriffés que ceux d’une femme de chambre du Sofitel de New York en mai 2011, le cou étrangement masculin, une ambiguïté satanique pour guider la Jeunesse dans le stupre de la promiscuité interlope. Et de l’autre côté, le bel homme, le bel homme à la fois mystérieux et rassurant. Le papa idéal de “Un papa, une maman”. Une bouche pas trop lippue, une montre patriarcale et stable comme un tabouret en bois. Bon, pour le mascara, faut voir.

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Figure 1 Attention pour nos amis atteints de daltonisme, la veste portée par notre spécimen de droite (De droite sur l’illustration, nous ne pouvons pas nous avancer quant à ses orientations politiques (Et nous ne nous permettrions pas de les révéler si nous les connaissions. Déontologie, rectitude et loyauté sont les piliers de notre éthique)) peut provoquer une crise d’épilepsie.

Bref, Stéphanie de Monaco est vulgaire, lascive, impudique, disons-le, salement exhibo, une sorcière, mais pas du genre Samantha à jouer du balai magique pour dépoussiérer le doux foyer ou de l’aspirateur enchanté quand Jean-Pierre revient tendu d’une réunion avec Alfred. Hooo noooon, quel exemple pour la jeunesse en quête de sens dans ces temps troublés où certains tolèrent le divorce :

Citation:
La passion comme une ombre
Fallait que j'y succombe
Tu m'enlaçais dans les ruines du Vieux Rome
A part nous y a personne
Seul le tonnerre résonne
(...)
Comme un ouragan
Qui passait sur moi
L'amour a tout emporté
(...)
C'est un incendie
Qu'on ne peut plus arrêter
(...)
Désir trahir maudire rougir
Désir souffrir mourir
Pourquoi
On ne dit jamais ces choses-là
Un sentiment secret d’accord
Un sentiment qui hurle fort


Ha ! Tais toi créature ! Mais, maiiiiiis, on ne dit pas ces choses là PARCEQUE C’EST DEGUEULASSE, voilà pourquoi !

Alors que de l’autre côté nous avons Herbert, poète, gentilhomme, galant, subtil, léger, primesautier et profond à la fois, hooohohooo oui, bien profond :

Citation:

Fébrilement je t'attends
Je suis en manque de toi
Je me languis de ton parfum
Sentir ta bouche effrontée
Épouser tous mes rêves
Dans un délicieux va et vient


Et bim ! Et ça c’est que le premier couplet, Herbert n’a même pas atteint le refrain qu’il a déjà lâché la purée du “va et vient”, hééé ouais. Pas d'insinuations à demi dissimulées pour insinuer insidieusement des trucs malsains dans le cortex de nos chères têtes très blondes, du genre métaphore de l’ouragan qui la ravage ou sentiment secret qui hurle fort. C’est pas un Illuminati franc-maçon qui suggère par des allusions démoniaquement captieuses. Hé non, là c’est direct, ce serait pas de l’anachronisme on pourrait dire que Herbert a totalement disrupté le pitch du comptage de fleurette. Herbert c’était la start-up nation de la romance avec 30 ans d’avance. Et t’as pas vu la suite :

Citation:

(...)
Sous mes doigts impatients
Trouver ta voie sacrée

Je n'ai qu'un pays
Celui de ton corps
Je n'ai qu'un péché
Ton triangle d'or


Et bam ! Herbert c’est un Prince, mais un vrai celui-là. Il encourage la jeunesse aux préliminaires, mais oui, évidemment. Hé oui, après évidemment avoir demandé son consentement à la dame, Herbert y la travaille à la douceur, y joue sur son corps comme sur un Steinway, la légèreté des doigts, la finesse des caresses; IL FAIT PAS DANS LE RAVAGEAGE comme avec l’autre tarée du Rocher, c’est pas marqué “Herbert, maçon, gros-oeuvre de père en fils” bordel de merde. Puisqu’on vous le dit, Herbert c’est le Simone de Beauvoir du Top 50, avec lui la gonzesse ELLE DEVIENT FEMME.

Et Herbert, il fait pas que les femmes, ben non, Herbert il était suffisamment ouvert pour tenter l’aventure homosexuelle. Regardez ce document d’époque (cf. Figure 2) où on le voit clairement accoster Boy George avec un sourire gourmand.


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Figure 2 Herbert et Boy George montrant que l’amour romantique entre hommes ne doit plus être un tabou.

Un avant-gardiste, Herbert, un pionnier de l’ouverture d’esprit qui a illuminé l’Europe et le Monde de ses perles distillées avec amour et bienveillance. Herbert, c’était le don, l’oubli de soi, avec l’Autre et son bonheur en ligne de mire exclusif. Tandis que l’autre traînée là, elle faisait rien qu’à se pavaner parcequ’elle s’était faite ravager. C’est tout les monéos, ça : “moi, moi, moi, moi, moi”. L’Autre n’existe pas, là-bas, ou plutôt si, l’Autre est détesté.

Nous ne le dirons jamais assez : le défiscalisé monaquien en veut à l’Hexagone, de l’intérieur comme de la Alsace-über-alles. Il faut lui faire payer sa prétention de parvenu et lui rappeler qu’il n’était rien quand nous battions les Raonis. D’ailleurs, il n’est toujours rien mais il ne le sait pas encore.

C’est qu’il n’a pas encore été martyrisé par le vaillant Choucroutier ou qu’il a oublié ses heures sombres (pas celles d’un prince collaborant activement avec l’Allemand, celle où le Meinovien lui piétinait l’aorte sans réaction).

Un intertitre permet une respiration dans le flot du texte


Il est temps de rétablir la vérité : Monaco n’existe pas. C’est une fiction. Monaco est une banlieue de Nice, qui est elle-même une banlieue de Cannes, qui est… Bon, bref, vous m’avez compris, toutes ces choses de bord de mer n’existent pas. Seule existe Calypso. J’ai dit.

Et notre nouveau ministre des kékés de l’intérieur, qui démontre par sa seule présence que tout espoir n’est pas perdu pour les meilleurs d’entre nous.

Car, comme on dit dans les milieux bien introduits de rigidités assombries par la profondeur, on pratique le paradigm shift du communication plan en inversant la verticalisation du workflow.

Monaco, c’est de la daube. C’est du prestige de Carrefour Market, du clinquant vulgaire de collection Harlequin. Sérieusement, considérons simplement l’actualité judiciaire du Rocher de ces derniers jours : le procès Thierry Pastor. Thierry Pastor ! OK, quand on a une bio pareille (cf. Figure 3) on pourraît croire que le personnage est fictif. Avoir à la fois Gilbert Montagné et Roland Magdane dans sa bio, c’est pousser un peu loin les limites de l’absurde grotesque. Mais pourquoi lui faire un procès ? N’y a t’il rien de plus urgent en ce moment dans la principauté en plastoc ? Par exemple, en mai, ces rodéos en plein centre ville en pleine journée avec des détraqués probablement gavés à ”Fast & Furious” et de Red Bull. Ces psychopathes dans leurs bolides même pas homologués par les mines, qui ne respectent aucun passage piéton, aucun feu, rien, le tout dans un boucan infernal. Et que fait la Police monéglace pendant ce temps ? Rien. Mais alors, Thierry Pastor, un fleuron de l’art lyrique pop des années 80 qui chante la Diversité, l’Amour et les Psychotropes, lui, il faut le poursuivre. Monaco, c’est l’Antéchrist.


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Figure 3 Tout est authentique, sinon cela n’aurait aucun sens

Un parking équipé d’une pelouse


L’ASM est désormais bien loin du club élégant drivé par des gentlemen de la trempe d’un Wenger (calmez vous les hystériques du retour au Heimat de l’enfant prodigue, les bras chargés de cadeaux, de joueurs-artistes-intelligents et de tactiques de Prix Nobel du foot, il ne viendra jamais) qu’il a été (il paraît que le passé simple c’est clivant pour les masses laborieuses, du coup on évite, c’est ça aussi la massification de l’audience de la Stub suite à l’accession aux divisions professionnelles à la visibilité médiatique élargie).

L’ASM, désormais, c’est une simple branche d’une holding mondialisée dont l’objectif premier n’est plus de tenter dignement de figurer aux premières loges du football européen, mais simplement de faire de la maille en fourguant à tour de bras les joueurs qui émergent par leur qualité dès la saison terminée. Tant mieux d’ailleurs : imaginez le stress de fin de match si Kylian Mbappé pouvait entrer en jeu à la 75ème ? Il en faudrait des packs de lingettes ultra absorbantes après la rencontre pour rincer les sièges. Pas sûr que le budget de notaire de province géré en bon père de famille par notre Grand Timonier tienne le coup.

A propos de Grand Timonier, vous avez vu ce qu’ils ont à Monaco comme directeur de succursale ? Vous voulez qu’on compare au Phare Munificent qui, grâce à son plan multi-niveaux dont il a réussi à poser les bases une saison avant même de prendre les clés du camion a glorieusement dirigé le Racing, Son Racing, vers les sommets du football professionnel français ? Ha ben d’accord, je vois le genre, on doute, c’est ça ? Ha ! Ingrats ! Vous ne méritiez pas Françoise Nyssen. Mais d’accord, comparons, regardez plutôt. Les images se passent de commentaire (mais, au cas où, on vous a dit quoi penser dans la légende (de la Figure 4)).

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Figure 4 (Haut) Glorieux Guide Guidant le Peuple de le Racing vers les sommets du football tout en gardant fermement au coeur la probité, l’humilité et la douceur feutrée de la tempérance. (Bas) Spectacle affligeant et à peine dissimulé du potentat local manipulant le chic D. Rybolovlev telle une marionnette via un habile mécanisme dissimulé dans dos. Regardez cette méchanceté dans le regard qui perce de ces petits yeux engoncés derrière ces lunettes probablement obtenues à grand prix auprès du Musée Augusto Pinochet de Danzig. Brrr.

Evidence


A ce stade de la démonstration brillante dont au sujet de laquelle on ne sait plus vraiment où on voulait en venir, si tant est qu’on avait un plan au départ, il est temps de tirer les conclusions de cette profusion de preuves irréfutables, car apodictiques étant donnée leur évidente réalité avérée : Monaco en général, et l’ASM en particulier, sont / est maudit. C’est par l’ASM que Monaco a chopé la chtouille du karma tout moisi.

Et nous pouvons même vous révéler la cause de cette malédiction que l’ASM s’est infligée à elle même et à la ville autour. L’ASM paye l’outrecuidance suicidaire d’avoir viré comme un malpropre Marc Keller. Marc Keller, notre grand homme strasbourgeois depuis toujours (après tout, si Il a pu sauver notre club un avant d’être arrivé, il peut aussi bien être strasbourgeois depuis la naissance du Christ depuis Colmar).

Mais voilààààà, l’heure de la terrible vengeance a sonné. Je reprends les mots du Texte

Citation:
Et sur satanique Rocher lupanar méridiional s'abattra alors le bras d'une terrible colère, d'une vengeance furieuse et effrayante sur les hordes impies qui pourchassent, licencient outrageusement et réduisent à néant les brebis de Dieu/Gress, surtout quand elles sont strasbourgeoises de Colmar depuis toujours. Et tu connaîtras pourquoi mon nom est l'éternel quand sur toi s'abattra la vengeance du Tout-Puissant.


Hormis le fait qu’on n’a pas gardé les lingots ensemble et que du coup je ne vois pas pourquoi il me tutoie, je crois que le Texte est assez clair. Résultat ? Ben voilà, on passe à la (grosse) caisse du côté d’Albert et sa troupe. Le club sent déjà le souffle chaud et rauque des non-bretons de Nhonte et des non-Atlantidiens de Guintruc sur sa nuque. La Turbie est estourbie, Monte-Carlo est à l’eau, c’est la débandade totale.

Malgré la décadence dans laquelle sombre ce club, certaines brebis s’y égarent. Parfois même des vraies bonnes grosses brebis du Racing. Tenez, Jean-Eudes Aholou. On l’aime tous ce Jean-Eudes, ce prénom, ce talent, cette élégance. Voilà qu’il a signé à l’ASM l’été dernier. Mais pourquoi ? Pourquoi ? C’est à n’y rien comprendre voyons. Ecoute; ici il y a le public, franchement, t’es d’accord, la ville est jolie, avec les géraniums et le grès comme ça partout, hein ? Et le Christkindelsmärik purée, Kapitale de Noël on est, merde ! Ici, hop, tu prends le tram et t’es à Kehl en un rien de temps, c’est quand même pratique pour acheter des CD à graver au Aldi, j’ai raison ou pas raison ? Tu crois qu’ils ont un tram sur la côte ? Ben non, ils n’ont rien les mecs. Et surtout, surtout. Ils n’ont plus de Marc Keller.

Au final, Monaco n’est qu’un assemblage hétéroclite de milliardaires cosmopolites qui n’ont évidemment aucune loyauté pour le maillot et le drapeau. Un jour à Monaco, un autre au Luxembourg. Si Andorre propose demain des conditions fiscales plus avantageuses, hop, Chérie, mets les valises dans le 4x4, on met les voiles. Des milliardaires, des milliardaires. Paris Hilton me faisait remarquer récemment que l’argent ne fait pas le bonheur. Ce n’est pas faux. Pas complètement vrai non plus. Mais bon.

Nous, en Alsace, on n’a pas de milliardaires. Sinon, comme l’a asséné l’économiste de la LSE Pierre Ménès : ”si y’abon milliardaires en Alsace, y’aura déjà acheté le Racing”. Or Pierre Ménès ne peut pas avoir tort, il est pote avec Marc Keller.

Et c’est ainsi que Marco est le plus beau.

Homélie retranscrite via les Voies du Seigneur en PCV par Iuliu68, MEEM, JPDarky et Slade.

jpdarky, meem, slade, iuliu68

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