Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

RCS - Toulouse, côté tribunes

Note
4.5 / 5 (4 notes)
Date
Catégorie
Côté tribunes
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Auteur(s)
Par guigues
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3 comm.
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© rachmaninov

Ce n’était pas forcément un match de gala mais la réception de Toulouse a tout de même fait le plein à la Meinau. Ambiance !

La soupe d’Egon

Ce premier match de novembre marquait le retour de la traditionnelle soupe d’Egon, offerte régulièrement une fois par saison à l’initiative d’Egon Gindorf, l’ancien président du club de 2003 à 2006. Cet amoureux du Racing n’a jamais cessé de soutenir le club et d’offrir sa fameuse soupe aux fans. Cette année, ce sera donc soupe de pois et saucisses, le tout agrémenté de boissons houblonnées. Un moment toujours convivial apprécié de tous. A noter qu'une fanfare est également présente dans un esprit bon enfant. On retrouvera des musiciens en tenue traditionnelle à la mi-temps, sur le terrain. Les mêmes ? racingstub.com ne saurait vous le dire (NDLR: oui, il s'agissait des mêmes musiciens).

Ensuite, certains en profitent pour déguster les premières bières de Noël, même si le temps n’est pas encore glacial. Puis, il faut se dépêcher d’applaudir Jérémy Blayac, l’ancien joueur chouchou de la Meinau, venu donner le coup d’envoi. Il aura l’ovation qu’il mérite et le kop scandera le nom de celui qui a fortement contribué au renouveau du Racing.

Par la suite pas d’animation spéciale mais la tribune Ouest se colore pour accueillir les 22 acteurs sur la pelouse.

La potion magique de Thierry.

La première mi-temps n’est pas de niveau gastronomique sur le terrain, en tribune l’ambiance est plus chaleureuse et on note avec plaisir le retour de certains chants plus anciens, remis au goût du jour. Ainsi c’est avec plaisir que le kop entonne celui sur l’air de « Pour un flirt avec toi » de Michel Delpech qui faisait le bonheur du quart de virage il y a 10 ans déjà.

Le répertoire est d’ailleurs plus varié lors des dernières prestations à la Meinau et de magnifiques classiques sont dépoussiérés et prennent une autre dimension quand ils sont chantés par une Ouest très remuante ce samedi soir. Le Racing domine et c’est Mothiba qui va trouver la faille et ouvrir le score.
Les capos décident de se lâcher un peu et appellent le reste du stade à participer à plusieurs reprises. La Ouest se divise en deux pour que les parties droite et gauche puissent se répondre sur l’air de « no limit », toujours un bon moment mais qui distrait un peu l’attention portée sur le jeu et les joueurs. Ce moment d’euphorie sera de courte durée car Toulouse nous joue un mauvais tour en égalisant sur un magnifique coup-franc. C’est la douche froide et les chefs d’orchestre doivent remobiliser tout le monde pour essayer d’empocher les trois points.

Les dernières minutes seront tendues, sur le terrain comme dans les gradins et malgré le leitmotiv de porter le Racing jusqu’au 3 points. C’est la déception qui l’emporte quand le Racing n’arrive pas à forcer son destin. Reynet, dos au kop lors de cette seconde période, en profite pour chambrer alors que les joueurs sont à deux doigts d’en venir aux mains devant un public lui aussi déchainé. Finalement, mis à part quelques projectiles qui sont autant superflus et qu’inutiles, on en reste là. Dommage, le Racing poursuit sa série d’invincibilité à la Meinau mais le sentiment est plus celui d’être passé à coté de la bonne opération.

Lors du débrief, Casanova à l’instar de son prédécesseur la saison dernière, salue le public de la Meinau, « peut être le meilleur de France ». Ça ne rapporte pas de points mais on se consolera avec ça.

guigues

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