Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Nougaro sur le baudet

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5.0 / 5 (3 notes)
Date
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Avant-match
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Auteur(s)
Par jpdarky, zottel, iuliu68
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6 comm.

"Qu'esseuh-ce que ça veut direuh ?" Merci, Jean-Luc Mélenchon, d'avoir jeté les bases d'un espéranto trans-ligérien et l’existence du mot “glottophobe” à la corporation journalistique qui s’en est saisi avec la frénésie d’un adolescent découvrant youporn pour la première fois. Le jour viendra l'accent du Sud ne sera plus un frein à la concorde entre les peuples. En attendant ce jour lointain, le lecteur sera bien avisé de s'instruire sur nos nombreuses et indépassables différences avec Toulouse.

(NDLR : cet document pour l’Histoire fait partie d'une série d'articles au ton comme qui dirait décalé, à partir de là je crois que bon, l’important c’est d’en être conscient au niveau du vécu, beaucoup d’émotion en tout cas.)

Toulouse in translation Mises en garde à destination du voyageur imprudent


Le « sud-ouest de la France » est une de ces minorités qu’il vaut mieux feindre de respecter. Le risque n’est pas nul de se trouver dans un environnement où ils parviennent à dominer (certes, pas au-delà de 99.99% des effectifs, le lecteur et l’auteur étant eux-mêmes hors de tout soupçon). Il est par exemple possible d’en faire la désagréable expérience à Toulouse.

En pareilles circonstances, l’Inférieur prend de l’assurance, relève le menton et peut même aller jusqu’à vous adresser la parole. Bien sûr l’exercice lui est difficile ; la mâchoire se tord hideusement, il souffre, et on ne comprend guère qu’il veut dire « pain au chocolat ». On entend distinctement « chocolatine ».

C’est une manifestation de l’Accent. Vous êtes perdu, à moins d'avoir pris "sundgauvien dysphasique" en LV1. L'interlocuteur est très fier de l'Accent. Ou plutôt, il semble vouloir se convaincre que son infirmité est un choix libre et réfléchi, ou au pire une coquetterie. C'est pourtant le fantôme d'une défaite; il n'est pas si loin le temps ou les hussards noirs de la République rentraient les "boudiou" et autres archaïsmes dans la gorge des Occitans par le fil de leurs Bescherelles. Sans parler des baignoires qui fuient parties de la ville A à 10h53.

Bel étendard, vraiment, que "la chocolatine"! Mais, conscient de votre supériorité, laissez sereinement votre interlocuteur l'ignorer. Les Serbes ont la bataille de Kosovo Polje, les Toulousains ont la langue d'Oc, les Vosgiens ont Claude Vanony, les moustiques eux-mêmes ont droit à leur seconde de gloire.

Nouga-burp Folklore et artisanat


Leur monnaie et la nôtre étant communes – étonnamment, voir partie 3 –, il vous reste au moins ce langage universel – ne soyez d’ailleurs pas chiche avec vos euros inutiles, songez au ballon d’oxygène que cela représente pour une économie essentiellement basée sur le pastoralisme, la cueillette de baies sauvages et les Airbus.

De toute façon, il est déjà trop tard. Engagé dans ce qui n’était pour vous qu’un commerce anodin, l’autochtone ne se retient plus : il s’exprime avec volubilité, parfois même avec ses mains. Car n’en doutez pas, ici aussi on songe, on ressent, on pleure parfois sur la lyre ! Fut-elle en sculptée malhabilement dans une vieille branche de chêne vert rabougri à la pointe d’une mauvaise lame de Laguiole souillée de la graisse de canard du cassoulet de la veille. Vous pourrez fort bien tomber sur un Claude Nougaro ! Préparez-vous donc à vous étonner à sa suite qu’il soit né quelque part ; qu’il y ait de l’eau dans le canal (dit du Midi); que les briques de sa connaissance soient rouges (de l’argile sans doute). Euterpe et Calliope savent se contenter de la matière première à disposition.

Ne jugez donc pas trop sévèrement. D’ailleurs, si les briques ne sont pas l’image la plus propice à vous tirer des larmes, il y a matière à une dictée de haute valeur pédagogique en CAP maçonnerie. Claude Nougaro occupe d’ailleurs, faute de mieux, le trou que présenterait la carte de France des grands génies de la littérature, juste en dessous de Rabelais-Ronsard-Balzac (ceux-là sont tous en Indre-et-Loire, écrivez serré). Et il ne saurait y avoir de trou dans une carte de France.

Celui qui ignore l'Histoire est condamné à la copier 100 fois pour demain Histoire véridique d'après iuliu68


Certes, nous fera-t-on remarquer s'agissant de la carte de France, elle n'a pas toujours eu cette symétrie quasi parfaite sur un axe Biarritz/Lauterbourg.

Rappelons-nous. En 843, dans la plaine des Bouchers à Strasbourg, les frères Charles le Chauve et Louis le Germanique sont respectivement un peu français et un peu allemand, mais ça ne s'appelle pas encore comme ça. Leur grand frère et s'appelle Lothaire, pour la rime riche avec colocataire, et il est déjà franchement lorrain. Donc, de trop. Charles et Louis décident de dénouer le problème au chifoumi. "Ciseaux" dit Charles. "Ach, la guerre gross malheur", répondit Louis avec son fort accent, pour donner le change le temps de trouver une parade dans Lexilogos. "Ah ça y est j'ai trouvé, c'est Pince-moi qui reste dans le bateau" dit Lothaire, car il était lorrain.

Gilbert Gress, qui n'était pas encore ringard depuis très longtemps, hochait gravement la tête en observant la scène. Il le savait, c'était le début de la Civilisation ; certes, c'était la première manifestation des différences inconciliables entre la France et les bidules autour. Mais aussi le premier gentleman agreement caractérisant l'amitié franco-allemande à venir, que viendra à peine assombrir l'une ou l'autre guerre mondiale. Les "serments de Strasbourg", rédigés en quasi-français et presque-teuton, peuvent en témoigner, ou du moins pouvaient le faire; miraculeusement retrouvé sur les bords du Krimmeri en 2000, le parchemin original fut hélas reperdu en 2000, dans le Krimmeri également, quand Bernard Gardon décida de les jeter avec quelques vieilles coupes de France du Racing. On voit bien que c'est pas vous qui passiez le plumeau sur toutes ces cochonneries.

Néanmoins, une certitude ressort de ces émouvants échanges : on savait vivre au bord du Rhin. A l'Ouest et à l'Est, les Alamans et les Suèves ne manquaient jamais de s'envoyer un SMS à Nouvel An. Tout à leur place dans le grand rêve austrasien de Clovis, leurs rapports restèrent toujours empreints de la courtoisie qui prévaut dans les "serments de Strasbourg". Jamais la moindre remarque sur les chaussettes dans les Birckenstock. On les pousse encore un peu, encore un verre de pinot gris peut-être, et ils nous décident d'une liaison directe Colmar/Freiburg-im-Breisgau avec pont sur le Rhin à l'horizon 2050 2150.

Quel contraste avec le Sud-Ouest ! Bien sûr les Wisigoths avaient leurs papiers en règle dans l'Empire Franc, mais tout de même. Le nom lui même de Wisigoth sonne un peu barbare - qu'on compare simplement à l'harmonie phonétique des mots Suève ou Alaman. A moins que l'auteur soit sourd, il songera immanquablement à la voix d'Herbert Léonard, le velours de la trompe d'Eustache...

On peut pousser plus loin la comparaison. Prenons simplement un court extrait des "serments de Strasbourg" :

Citation:
Ces parfums, ces baisers infinis, Renaîtront-il d'un gouffre interdit à nos sondes, Comme montent au ciel les soleils rajeunis Après s'être lavés au fond des mers profondes ? Ô serments ! ô parfums ! ô baisers infinis !


Voyons maintenant le "bréviaire d'Alaric", pesante somme de droit droit romain mêlé de code germanique, signée par le roîtelet wisigoth éponyme :

Citation:
En cas de récidive, le coupable devra être arraisonné sans délai et présenté à l'autorité compétente. Trad. : Eins, zwei, Polizei


Qu'on nous pardonne ce jugement un peu abrupt, mais c'est poussif. Alaric s'efforce manifestement de séduire un lectorat latinisé, c'est à dire de jeter un pont entre élites wisigoths qu'il représente et les autochtones du Sud-Ouest. On croyait voir Bixente Lizarazu vendant au téléspectateur de TF1 "la redoutable équipe de la Manneuchaft" à la veille d'une énième purge. L'Histoire a pourtant amplement prouvé que les deux mondes sont non miscibles ! Cessons de livrer Bild à Majorque, que l'on verrait bientôt les touristes allemands se jeter dans le premier Aquarius de passage pour aller prendre des nouvelles de Boris Becker !

Les tentatives de croiser les deux espèces ne sont d'ailleurs jamais fructueuses, sinon extrêmement rarement : le sublime Marc Keller serait à ce jour l'unique véritable succès en la matière. Une prouesse obtenue dans les laboratoires souterrains top-secret de la brigade franco-allemande au prix d'une collaboration internationale comme on est pas près d'en revoir. Car il a fallu, paraît-il, mêler la semence de Julio Iglesias au musc post-coïtal de Jürgen Klinsmann. Le lecteur objectera peut être que certaines rumeurs, ou légendes locales, suggèrent l'existence de modèles hybrides obsolètes échappés de l'incinérateur (Lou Bega, Cacau,...). Encore faudrait-il que ces candidats puissent eux aussi, arrêter les balles à main nue ou tordre le métal par la pensée !

Mais cessons-là les comparaisons, le lecteur jugera. On se permettra simplement de lui faire remarquer qu'il faut savoir choisir son camp, comme le disait Charles le Chauve à son frère Lothaire, tout en lui appliquant un tisonnier chauffé au rouge sur les reins pour l'encourager à signer le traité de Verdun.

J'avais dit pour demain Après un intertitre, suite de l'Histoire toujours aussi véridique, le lecteur pantelant et épuisé ayant mérité une pause


Après quelques siècles vint la création des bantoustans du Sud Loire, au XIIIème siècle. A cette date les membres des tribus proto-toulousaines – et qu’on nommait Cathares, pour la riche rime avec catharre – vivaient en toute liberté. Ils narguaient les pacifiques voisins du Nord, se livrant à l’occasion au pillage et à la rapine. Ils mangeaient du foie gras (de Cathare). Parfois, ils rachetaient le PSG. Et cela pour ne rien dire de leurs mœurs douteuses, d’aberrations liturgiques et dogmatiques hors de tout sens commun - on a rapporté des cas de servants de messe portant des chaussettes dépareillées.

« Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens », fit justement remarquer le légat du Pape, tant il vrai qu’un test ADN post-démembrement et ébouillantage est à la portée de n'importe quel labo d’analyse, a fortiori divin. « Caramba » répondit le comte de Toulouse. On l’appelait Raymond, pour la rime riche avec Raymond, le collègue de la compta. Et c’en fut fini d’une dynastie qui n’avait pour seul ornement à son blason de se donner les prénoms les moins majestueux d’Europe - il n’y eut donc jamais de Jean-Patrick IV ou Mich-mich Ier de Toulouse. Le Sud-Ouest traversa ensuite plusieurs siècles de rattrapage démographique, qui vit progressivement les quelques formes de vie survivantes de la croisade des Albigeois (unicellulaires) céder la place au peuplement toulousain moderne, voir figures ci-dessous.

Ah tu verras tu verras Morpho-anatomie

Les deux planches suivantes illustrent ce que le voyageur avide de zoologie doit se préparer à observer.

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Plutôt la Corrèze que le Zambèze Utilité des colonies du sud de la Loire

La principale utilisation connue du Toulousain est la Guerre. Quand il est bien gras, il encaisse admirablement les coups de baïonnette ou de bombes à fragmentation, pendant que la troupe d'élite tente un contournement; c'est donc fort utile. Une fois la paix revenue, on le reconvertit aisément en rugbyman, où il fait merveille également. Sa bravoure avec la baballe a acquis à la France le respect d'aussi puissants adversaires que les îles Tonga ou Fidji, et les îles Kerguelen ne font pas trop les marioles non plus.

On ne saurait manquer aussi d'évoquer Toulousain des champs, une sous-race qu'on ne distingue que par d'infimes différences vestimentaires, mais qui partage la même nature belliqueuse. Celui-ci préfère s'adonner à la chasse. Hélas pour cet amoureux de la Nature et des grands espaces, la faune sauvage se fait rare. L'âge béni où l'on chassait le canard au canon de 75mm ne vit plus désormais que dans le récit des aïeux.

Faute de cible et, souvent, d'un niveau d’ingénierie suffisant, le Toulousain a heureusement su développer un certain sens de la débrouillardise. L'exemple le plus frappant est, bien sûr, ce que l'on appelle un "piège à cassoulet" - comprendre : un "restaurant" - les touristes anglais s'y laissent prendre par milliers chaque année. La technique est rudimentaire mais diablement efficace. Appâté place du Capitole par un alléchant tarif de 25€ la boîte de William Saurin, l'Ennemi se précipite. Il plonge alors tout entier dans le bouillon de cholestérol chauffé à blanc; il pousse un râle terrible, se débat comme un damné. Vient un ultime spasme. C'est la fin. Voilà ses entrailles colmatées jusqu'au gosier par la purée de haricot, blancs également, des débris carnés et la graisse de canard solidifiée; cuit à l'extérieur, par les coups de soleil, et à l'intérieur, par le magma cassoulesque en fusion, il est fait et refait. La pelle mécanique peine à le transporter jusqu'à la Garonne. Ses amis l'avaient pourtant averti que c'était "un peu lourd" !

C'est donc surtout grâce à toi, Toulousain, que ces hordes se tiennent à distance respectueuses. Car Bouvines n'a pas suffit - ces gens-là ne comprennent jamais. Et c'est aussi pour ça que la ville s'appelle Toulouse, pour la rime riche, dans leur langue.

”L’intertitre ? On n’y pense pas, on prend les paragraphes comme ils viennent...”


Énormément d’appels au standard pour signaler une attente fébrile par rapport aux aspects spécifiquement footballistiques de cette confrontation, dont au sujet de laquelle l’écueil de la comparaison des saucisses a été soigneusement évité.
Non sans vous avoir fait remarquer que votre comportement est un tantinet présomptueux, on est bien obligé d’attirer votre attention sur l’inanité totale d’évoquer le football de cette ville, et, par le fait d’imaginer ne serait-ce qu’un instant, un instant seulement, comparer ces deux clubs ou ces deux villes.

Quand le strasbourgeois conçoit la convivialité festive sous l’égide et la protection de notre Seigneur l’enfant Jésus, des guirlandes, des décorations de Noël, des churros, du vin chaud à l’orange E111, de la carte Kiwi et des FlixBus ; le toulousain ne peut s’empêcher d’organiser d’ignobles bacchanales inspirées des nombreuses orgies rurales alentours. Le machin se nomme évidemment Feria Tolosa et ça se résume à faire le fier devant des vachettes qui n’ont rien demandé, à écouter de la musique vociférante et odieusement non-luthérienne, puis à faire boire les femmes pour abuser d’elles. C’est évidemment barbare et odieusement pas sophistiqué. Maltraitances animales et agressions féminiphobes en pleine vague végano-#metoo, autant vous dire que Toulouse ne s’est pas précisément placée au centre de l’Échiquier de la hype. On part plutôt sur une réputation à la cro-magnon.

A l’Est, l’élégance effilée quasi dentellière du gothique flamboyant, à Toulouse, l’effarante grossièreté des briques rouges même pas enduites de crépi. Alors après, ils essayent de rendre le truc plus attrayant en appelant ça « Ville Rose », mais c’est encore une manœuvre pour attirer les femmes (dont il est bien connu qu’elles préfèrent le rose, un papa, une maman), afin d’abuser d’elles non sans les avoir préalablement fait ingurgiter de la fausse sangria coupée à la violette et au cachou (han han). De la brique rouge, ça reste de la brique rouge, à Toulouse, Mouscron ou Birmingham.

Mièvrerie et horlogerie


Alors, oui, on voit poindre la question du coup-franc de Bodiger vs. le coup-franc de Liénard. Mais ça n’a aucun rapport. Le truc à Bodiger est emblématique du laisser-aller du Sud : le machin balancé à la toute fin du dernier match de la saison comme un devoir fini à l’arrache et à la pisse le dernier dimanche des vacances devant Maguy, Drucker ou Sophie Davant selon les générations. C’est bâclé, négligé, expédié à la va-vite, un peu comme une agression sexuelle de fin de feria. Alors que Liénard, et le Racing, eux, c’est à l’avant-dernière journée. Le suspense, oui, mais avec dénouement juste bien calé, au bout de la fin des arrêts de jeu, pour assurer l’explosion maximale, mais de l’avant-dernière journée, celle que les pédants appellent la pénultième, ha ben oui du coup, c’est con, on aurait du l’appeler la pénultième.

La chronologie parfaite, réglée au pied à coulisse, de ce coup-franc ne peut qu’avoir été planifiée par le Maître des Horloges de notre Club, le Guide Dans La Nuit qui ramena le Racing à sa place en D1, avant de le projeter, telle une fusée à trois étages, vers l’infini glorieux de l’Europe. Ce chef d’œuvre porte la patte du Voyageur Temporel Divin Marc Keller, celui qui initia le retour à la surface du Racing un an avant même d’y être revenu : délire débridé total du but libérateur dans les arrêts de jeu, tout en conservant la tempérance sobre nimbée de tiède frugalité rhénane que permet le fait qu’il reste un match après pour atterrir sans fracas, avec la souplesse molle de l’assise d’un siège Stannah. Le délire ? Oui, mais avec filet, ceinture, bretelles et casque anti-bruit pour que ça ne siffle pas trop dans les oreilles en se couchant à 22:00 après avoir guinché velu.

Est-ce que Marc Keller se serait abaissé à montrer une vidéo dégoulinante avec les enfants, épouses et maris des joueurs en causerie pour leur faire comprendre que « bong, les gars, le problème, c’est pas de savoir si je vais passer pour un cong, cong (1) c’est de savoir si vous avez la capacité mentale, physique, technique de le faire » ? Evidemment non. Marc aurait probablement glissé un feuillet sous chaque paire de chaussettes pliées bien droite, la gauche d’abord, puis la droite, toujours, un feuillet sur lequel il aurait écrit, avec son Waterman gris miroir grande cartouche bleu effaçable, les fameux mots de Sébastien Brant (2) : « Les fous passent, la folie reste, mais surtout les gars, l’important c’est les trois points. »

Est-ce que Marc Keller appellerait le club errecéesse ? A t’on idée de parler de téfécé alors que tout le monde lit ‘té-effe-cé’ ? Alors évidemment après les gens se moquent, mais à un moment il faut se demander si ils l’ont pas un peu cherché, comme disait le gardé-à-vue, un soir de feria, quand le fonctionnaire de police lui parle des soupçons de viol qui pèsent sur lui. La vérité c’est que Toulouse ne mérite pas Marc Keller, la preuve : Marc Keller n’a même pas daigné commencer à faire réussir ce club avant même de l’avoir repris.

On n’est pas bien là ? Bien au chaud ? Décontracté de la membrane, avec une bonne tisane, sans excès, sans pression ? Et on chantera quand on aura envie de chanter, on s’enflammera quand on aura… ha ben non, tiens, abaisse un peu l’abat-jour chérie, je vais me coucher.

Et c’est ainsi que Marco est le plus beau.
Elements factuels recueillis par Zottel, JPDarky et Iuliu68, merci aux « Meubles Armand Meyer » pour la décoration.
(1) Marc Keller, passer pour un con ? Evidemment c’est impossible, on voit bien que la question posée relève de la pure science-fiction, quels coquins quand même ces auteurs.
(2) Sébastien Brant, avant d’être une place bien connue, était un strasbourgeois assez rigolo bien que s’exprimant en allemand mais avec un goût déplorable en matière de couvre-chefs.

jpdarky, zottel, iuliu68

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