Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

RCS - Paris SG, côté tribunes

Note
5.0 / 5 (4 notes)
Date
Catégorie
Côté tribunes
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Auteur(s)
Par guigues
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3 comm.
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© rachmaninov

Le Racing étrennait son tout frais titre de champion de l’ambiance des journalistes de Paris, face justement à Paris. Qui est sorti vainqueur de ce duel au sommet ?

Titi contre Titis


Cette année, 600 Parisiens avaient été autorisés à se rendre dans la capitale des marchés de Noël, et le Collectif Ultra parisiens avait honoré le rendez-vous malgré les restrictions lui imposant notamment un trajet direct au stade. Il avait refusé la même configuration l’an passé, trop déçu de ne pouvoir goûter au fameux vin chaud de Thierry Laurey. On pouvait donc s’attendre à une belle confrontation en tribunes en plus de celle sur le terrain.

Ouverture des portes de Meinauland dès 18h30 mais il convient de noter que, comme depuis le début de la saison, l’entrée au stade se fait de façon fluide, preuve que le Racing a maintenant pris la mesure de l’élite. La tribune Ouest comme le reste des gradins, se remplit rapidement. Et si on y est toujours serré malgré la disparition des sièges, il est effectivement plus facile et moins dangereux de s’y mouvoir.

Pas d’animation spécifique prévue pour la réception du porte étendard du football business en France, mais de nombreux drapeaux bleus et blancs pour colorer la tribune des plus fervents supporteurs. Ailleurs, ce sont 20 000 drapeaux à l’effigie du club et d’un partenaire qui seront agités à de nombreuses reprises lors de la rencontre. Si l’effet est visuellement sympa, on peut regretter cette pratique publicitaire et préférer les marchands hors du temple. Coté visiteurs, l’entrée des acteurs sera saluée par fumigènes et pétards pour une ambiance colorée pour les premiers, assourdissante et superflue pour les seconds.

Brassin mannele !

La bière de Noël est encore représentée à la buvette avec un brassin spécial mannele qui sent bon ou empeste la cannelle au choix ! Paré pour le coup d’envoi donc : un drapeau dans une main, le gobelet collector Kevin Lucien Zohi & Co dans l’autre. Les adversaires sont timidement hués lors de la présentation des équipes, les locaux eux acclamés comme il se doit.

A l’image de ses favoris, le kop entame les débats de manière virile mais correcte. L’ambiance semble un poil meilleure que d’habitude pour ceux qui la vivent depuis le cœur du stade. L’ensemble des spectateurs sera d’ailleurs appelé très souvent à participer au son de « la Meinau avec nous ! », le tout avec plus ou moins de réussite. Les classiques du répertoire « Stras … Bourg … Geois » et « quand le virage se met à chanter » accompagneront ce souci de faire participer tout le monde à la fête.

L’engagement et les accrochages entre les joueurs des deux équipes seront autant d’occasion de faire monter la mayonnaise et les sifflets accueilleront de nombreuses décisions arbitrales et autres jérémiades franciliennes.

Pour les différents observateurs, postés à différents endroits du stade, le combat est équilibré mais les supporteurs adverses tirent leur épingle du jeu en se faisant clairement entendre notamment depuis la Nord. Si on peut se réjouir de l’adversité proposée par la ferveur retrouvée à Paris, on peut regretter que beaucoup de spectateurs se reposent sur le noyau des fidèles pour assurer l’ambiance. Cela se sentira surtout en seconde mi-temps où le Kop a du mal à redémarrer la machine. Et les Bleus se trouvent également confrontés à une bonne période parisienne, stressante forcément pour l’aficionado bleu et blanc.
Les capos consacreront beaucoup de temps à remobiliser leurs troupes sur ce deuxième acte. Les classiques « Johnny Däpp » ou encore « de l’Europe en CFA » mis à contribution pour raviver la flamme. Le vice sera même poussé jusqu’au « No limit » et sa tribune séparée en deux mais le stress est trop important.

L’addition !

Paris a failli la payer cash dans les dernières secondes de la partie. Pour quelques centimètres, l’hystérie collective retombera au bout de quelques secondes. Thomasson est hors-jeu et la partie se finit à égalité.
Pour paraphraser cette brève de comptoir entendue à la mi-temps : « Qu’est ce qui est mieux ? Pisser ou un but de Lala sur pénalty. » On se demandera : : « Qu’est ce qui est mieux ? un but de Thomasson hors-jeu ou un but de Lala sur pénalty. » La réponse n’est pas évidente tant l’on voulait croire à cette victoire.

guigues

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