- Note
- 0.0 / 5 (0 note)
- Date
- Catégorie
- Souvenir/anecdote
- Lectures
- Lu 3.521 fois
- Auteur(s)
- Par butboja
- Commentaires
- 0 comm.
Retour sur une rencontre face à l'OM restée dans les mémoires... En match avancé de la 10ème journée, le Racing s'est imposé à la Meinau 4-1 face à Marseille dans un stade plein et bouillonnant.
En ce début de championnat, en cas de victoire face au Racing, l'Olympique de Marseille peut prendre la tête du classement. Mais à domicile, les Strasbourgeois ne craignent nullement leur adversaire, bien au contraire. Ils n'ont pas perdu à domicile depuis le début de la saison.
Composition du Racing :
Strasbourg dans le match dès le coup d'envoi
Les joueurs marseillais entrent sur la pelouse du Stade de la Meinau avec beaucoup d'envie. Dès les premières secondes de jeu, les hommes d'Antoine Kombouaré font le pressing et se créent une première occasion à la 4ème minute par l'intermédiaire de Mamadou Niang qui place une belle tête. Mais Runje capte le ballon sans problème. Suite à cette occasion, les Strasbourgeois poursuivent leur domination et profitent du moment de faiblesse de leur adversaire. Le portier marseillais doit encore plonger à la 10ème minute sur une frappe in extremis de Martins. Il est à nouveau mis à l'épreuve à la 17ème minute quand il doit sortir dans les pieds de Ljuboja pour éviter l'ouverture du score. La sanction tombe trois minutes plus tard sur un centre de Yves Deroff venant de la droite. Corentin Martins, qui attend au deuxième poteau, reprend victorieusement le ballon de la tête. Les Strasbourgeois sont récompensés de leurs efforts.
L'OM temporise, essaie... et égalise
Ce premier but donne du courage aux Alsaciens. Ils attaquent encore mais les adversaires se montrent dangereux en contre et rien n'est encore réellement fait. Les hommes d'Alain Perrin ne semblent pas découragés et à la 28ème minute, Steve Marlet déborde sur l'aile droite et centre pour Drogba au niveau du point de penalty. Il reprend le ballon du plat du pied mais la barre transversale l'empêche d'égaliser. Les Strasbourgeois sont avertis mais l'OM conserve la maîtrise du jeu. Après la demi-heure de jeu, Pascal Johansen (Marseillais à l'époque) adresse un nouveau centre pour Marlet dans la surface de réparation qui est oublié par la défense alsacienne. Il se trouve face à Dutruel et parvient à glisser le ballon sous son corps. Cette égalisation donne du courage aux Marseillais. L'élan a changé de camp.
Les Alsaciens, maîtres du jeu
Après ce but, les Marseillais pensent avoir mis un sérieux coup au moral des Strasbourgeois. Il n'en est rien, car les joueurs de Kombouaré ne se laissent pas impressionner et repartent de l'avant. Cinq minutes plus tard, Danijel Ljuboja tente sa chance mais Vedran Runje repousse le ballon directement sur Mamadou Niang. L'attaquant strasbourgeois, qui traîne dans les parages, est là au bon moment pour conclure (2-1, 37ème). La rencontre se poursuit sur un excellent rythme et les deux formations restent dangereuses. L'OM tente de réagir par l'intermédiaire de Didier Drogba, mais les Strasbourgeois tiennent bon et sont plus déterminés. En difficulté, la défense marseillaise commet une faute à l'entrée de sa surface. Le Racing a une nouvelle possibilité de marquer sur coup-franc. Ljuboja s'en charge, s'avance et enroule son tire qui passe juste au-dessus du mur avant de terminer sa course au fond des filets adverses (3-1, 45ème). En fait, Runje voulait trois joueurs dans le mur et non quatre comme l'avaient procédé les Marseillais. Le Racing a fait le break mais n'est pas à l'abri d'une éventuelle réaction marseillaise.
Marseille volontaire
Au retour des vestiaires, les Strasbourgeois essayent de poursuivre leur domination. Néanmoins, les Marseillais n'ont plus le choix et doivent absolument réduire le score rapidement pour revenir dans la partie. Ils essayent, mais sans réussite. De leur côté, Niang et ses coéquipiers restent dangereux en contre. À la 70ème minute, Ljuboja déborde sur l'aile droite et est fauché dans la surface par Méité. M. Sars n'hésite pas et siffle le penalty. Une bagarre éclate alors entre les deux formations et Bassila laisse ses coéquipiers à 10. L'ordre revient bientôt et Ljuboja s'avance pour transformer la sanction. Runje se couche parfaitement sur sa gauche et bloque le ballon. Cet arrêt redonne espoir aux Marseillais qui se remettent à l'attaque malgré le peu de temps qui leur reste. Cependant, ils manquent de lucidité à plusieurs reprises et ne concrétisent pas leur énorme domination. Ils auraient pu facilement égaliser pendant ce temps-là. La défense strasbourgeoise est en difficulté mais tient bon. À la 80ème minute, Mamadou Niang, fatigué par sa grande activité, est remplacé par Ehret, l'ailier gauche strasbourgeois. Celui-ci ne va pas tarder à se mettre en évidence. Parfaitement servi par Ljuboja, Ehret se retrouve seul face à Runje qui repousse pourtant son tir à l'entrée de la surface. Il reprend le ballon et marque dans le but vide (4-1, 88ème). Le Racing est à l'abri de toute attaque marseillaise à moins de deux minutes de la fin du temps réglementaire. Il n'y aura plus d'occasions franches, ni d'un côté, ni de l'autre, avant que M. Sars ne siffle la fin du match.
Et le classement ?
Grâce à ce convaincant succès, les Alsaciens remontent à la 6ème place du classement avec 17 points en espérant que cela continue tout au long de la saison. Malheureusement, après l'intersaison, le Racing craque et chute même jusqu'à la 14ème place. Cela faisait longtemps que nous n'avions plus vu un Racing soutenu par 27 000 spectateurs, qui fut l'affluence record de la saison.
Marseille est assuré de conserver sa 2ème place mais manque tout de même la marche. Pour les Olympiens, c'est un sérieux coup au moral avant la réception de Porto en Ligue des Champions, match qu'ils ont finalement perdu trois buts à deux.
Composition du Racing :
Strasbourg dans le match dès le coup d'envoi
Les joueurs marseillais entrent sur la pelouse du Stade de la Meinau avec beaucoup d'envie. Dès les premières secondes de jeu, les hommes d'Antoine Kombouaré font le pressing et se créent une première occasion à la 4ème minute par l'intermédiaire de Mamadou Niang qui place une belle tête. Mais Runje capte le ballon sans problème. Suite à cette occasion, les Strasbourgeois poursuivent leur domination et profitent du moment de faiblesse de leur adversaire. Le portier marseillais doit encore plonger à la 10ème minute sur une frappe in extremis de Martins. Il est à nouveau mis à l'épreuve à la 17ème minute quand il doit sortir dans les pieds de Ljuboja pour éviter l'ouverture du score. La sanction tombe trois minutes plus tard sur un centre de Yves Deroff venant de la droite. Corentin Martins, qui attend au deuxième poteau, reprend victorieusement le ballon de la tête. Les Strasbourgeois sont récompensés de leurs efforts.
L'OM temporise, essaie... et égalise
Ce premier but donne du courage aux Alsaciens. Ils attaquent encore mais les adversaires se montrent dangereux en contre et rien n'est encore réellement fait. Les hommes d'Alain Perrin ne semblent pas découragés et à la 28ème minute, Steve Marlet déborde sur l'aile droite et centre pour Drogba au niveau du point de penalty. Il reprend le ballon du plat du pied mais la barre transversale l'empêche d'égaliser. Les Strasbourgeois sont avertis mais l'OM conserve la maîtrise du jeu. Après la demi-heure de jeu, Pascal Johansen (Marseillais à l'époque) adresse un nouveau centre pour Marlet dans la surface de réparation qui est oublié par la défense alsacienne. Il se trouve face à Dutruel et parvient à glisser le ballon sous son corps. Cette égalisation donne du courage aux Marseillais. L'élan a changé de camp.
Les Alsaciens, maîtres du jeu
Après ce but, les Marseillais pensent avoir mis un sérieux coup au moral des Strasbourgeois. Il n'en est rien, car les joueurs de Kombouaré ne se laissent pas impressionner et repartent de l'avant. Cinq minutes plus tard, Danijel Ljuboja tente sa chance mais Vedran Runje repousse le ballon directement sur Mamadou Niang. L'attaquant strasbourgeois, qui traîne dans les parages, est là au bon moment pour conclure (2-1, 37ème). La rencontre se poursuit sur un excellent rythme et les deux formations restent dangereuses. L'OM tente de réagir par l'intermédiaire de Didier Drogba, mais les Strasbourgeois tiennent bon et sont plus déterminés. En difficulté, la défense marseillaise commet une faute à l'entrée de sa surface. Le Racing a une nouvelle possibilité de marquer sur coup-franc. Ljuboja s'en charge, s'avance et enroule son tire qui passe juste au-dessus du mur avant de terminer sa course au fond des filets adverses (3-1, 45ème). En fait, Runje voulait trois joueurs dans le mur et non quatre comme l'avaient procédé les Marseillais. Le Racing a fait le break mais n'est pas à l'abri d'une éventuelle réaction marseillaise.
Marseille volontaire
Au retour des vestiaires, les Strasbourgeois essayent de poursuivre leur domination. Néanmoins, les Marseillais n'ont plus le choix et doivent absolument réduire le score rapidement pour revenir dans la partie. Ils essayent, mais sans réussite. De leur côté, Niang et ses coéquipiers restent dangereux en contre. À la 70ème minute, Ljuboja déborde sur l'aile droite et est fauché dans la surface par Méité. M. Sars n'hésite pas et siffle le penalty. Une bagarre éclate alors entre les deux formations et Bassila laisse ses coéquipiers à 10. L'ordre revient bientôt et Ljuboja s'avance pour transformer la sanction. Runje se couche parfaitement sur sa gauche et bloque le ballon. Cet arrêt redonne espoir aux Marseillais qui se remettent à l'attaque malgré le peu de temps qui leur reste. Cependant, ils manquent de lucidité à plusieurs reprises et ne concrétisent pas leur énorme domination. Ils auraient pu facilement égaliser pendant ce temps-là. La défense strasbourgeoise est en difficulté mais tient bon. À la 80ème minute, Mamadou Niang, fatigué par sa grande activité, est remplacé par Ehret, l'ailier gauche strasbourgeois. Celui-ci ne va pas tarder à se mettre en évidence. Parfaitement servi par Ljuboja, Ehret se retrouve seul face à Runje qui repousse pourtant son tir à l'entrée de la surface. Il reprend le ballon et marque dans le but vide (4-1, 88ème). Le Racing est à l'abri de toute attaque marseillaise à moins de deux minutes de la fin du temps réglementaire. Il n'y aura plus d'occasions franches, ni d'un côté, ni de l'autre, avant que M. Sars ne siffle la fin du match.
Et le classement ?
Grâce à ce convaincant succès, les Alsaciens remontent à la 6ème place du classement avec 17 points en espérant que cela continue tout au long de la saison. Malheureusement, après l'intersaison, le Racing craque et chute même jusqu'à la 14ème place. Cela faisait longtemps que nous n'avions plus vu un Racing soutenu par 27 000 spectateurs, qui fut l'affluence record de la saison.
Marseille est assuré de conserver sa 2ème place mais manque tout de même la marche. Pour les Olympiens, c'est un sérieux coup au moral avant la réception de Porto en Ligue des Champions, match qu'ils ont finalement perdu trois buts à deux.
