Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Détour de Flandre

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Souvenir/anecdote
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Par strohteam
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© strohteam

Rallier la finale à bicyclette ça commence comme un pari saugrenu, ça fait mal au pattes au milieu mais ça se finit bien. Récit de mes 586 kms cap au Nord Ouest.

Mercredi 30 janvier, vers 19h20. Le Racing est mal embarqué dans sa demi-finale, mené 1-0 au terme d’une première période frustrante. J’ai un peu honte à l’avouer, mais je suis superstitieux. Pas de façon extrême type slip préféré ou rituel consistant à monter la tribune à cloche pied (gauche), mais quand même un peu. C’est ainsi que je crois, en dépit des statistiques qui ne l’accréditent en rien, au fameux syndrome Bagayoko-Le Pen, à savoir que nos anciens joueurs finissent toujours par nous en planter un. Cette tendance ponctuelle à l’irrationalité se manifeste à ce moment précis du match, via une promesse intérieure : “s’ils remontent au score et se qualifient, tu y vas à vélo”. On sait ce qu’il est advenu. Dès l’issue heureuse de la rencontre, je brûle mes vaisseaux en mentionnant mon intention à plusieurs personnes honorablement connues dans le supportariat strasbourgeois. Le lendemain je pose ma demande congés du 25 au 29/03, acceptée dans la foulée. Voilà, il n’y a plus qu’à...

A ce stade, des éléments de contexte s’imposent pour bien comprendre. Le premier est qu’aussi fumeuse qu’elle soit, ma théorie épreuve physique = succès s’appuie néanmoins sur deux précédents illustres, dont un qui implique de façon notable le Racing. Fin avril 2013, je m’étais ainsi fourvoyé dans une randonnée le long du chemin de Stevenson en ignorant tout du concept d’épisode cévenol. Parti pour une sympathique balade pré-estivale, j’encaisse en fait un catalogue complet d’intempéries, incluant une tempête de neige. J’ai froid, des ampoules aux pieds et les rares bistrots ne servent même pas de Météor, autant dire que le randonneur alsacien habitué au climat stable et aux sentiers policés des Vosges a comme une furieuse envie de bâcher quitte à appeler un taxi dès que la couverture mobile revient fugacement. Un seul artifice mental me garde sur le chemin : je me dis que si je vais au bout, alors le Racing peut accrocher in extremis la montée en National et ma compagne réussira le concours qu’elle bûche assidûment. Le soir même le lac du Bouchet fait plus penser au Baïkal et je grelotte plus que jamais dans ma roulotte de camping, mais les hommes de François Keller en collent cinq à Lyon la Duchère, point de départ d’une saison au finish digne de Marc Raquil. Plus ou moins dans le même tempo, l’être cher intègre brillamment un Institut régional d’administration sis dans la capitale du Mordor et incidemment fréquenté depuis par un stubiste - dont on taira le nom pour ne pas faire de pub à @fuchsi. Fier de ma persévérance et conscient d’avoir entre les mains un outil puissant à ne pas galvauder, j’ai de mon côté réédité l’opération une seule fois en juin 2017, le succès de ma frangine au concours d’institutrice m’ayant coûté une ascension à deux roues de la montagne de Lure en plein cagnard, avec sur mon front suant une collection de specimens à faire pâlir d’envie le plus chevronné des entomologistes.

Deuxième élément de contexte, ce type de défi cycliste n’est pas inédit à l’échelle du Racing. En 2005, un petit contingent UB90 s’est lancé avec succès dans une expédition consistant à rallier Sochaux en deux jours. Dans son livre souvenir, @seb-l.enrage nous raconte également plusieurs épisodes du type, dont un l’ayant emmené en 2003 à Auxerre en cinq jours. Ce qui fait un parcours grossièrement comparable à celui que j’envisage pour ce 30 mars 2019. J'ai de mon côté rallié Mutzig il y a quelques années en compagnie de @karim67100 pour un quatrième tour de coupe de France et peux m'enorgueillir d'une petite expérience de cyclotouriste, ayant notamment effectué un trajet entre Bâle et Milan via le col du Gothard il y a deux ans. Tous les éléments sont donc réunis et, après un peu de logistique en tous genres, le grand départ est fixé au 24/03 à 10h00.

Etape 1 (24/03) : Strasbourg - Sarrebruck


Ce périple vers le stade Pierre Mauroy commence derrière celui de l’Aar, au début du canal de la Marne au Rhin où je retrouve @kitl, lequel a sympathiquement offert de m’escorter jusqu’à Saverne. Nous débriefons ensemble la très belle victoire de Julian Alaphilippe la veille à Milan San Remo et nous séparons au km 42 en vue du Château des Rohan. Les abords paisibles du canal sont quittés à hauteur de Lutzelbourg, avec un premier raidard assez vicieux. A Phalsbourg, la place centrale est typique d’une ville de garnison mais bien vide en ces temps de coupes budgétaires. On se plaît à l’imaginer plus animée au mitan du XIXème siècle à l’époque des képis mordorés, fourragères et pantalons rouges quand les femmes de colonels pouvaient parfois se laisser aller à tromper l’ennui avec de fringants lieutenants. Quelques bornes plus loin, à un croisement dans Metting, l’oeil du supporter est accroché par un incongru monument funéraire.

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Il dit qu'il voit pas le rapport

C’est ensuite la traversée d’une Alsace bossue fidèle à sa réputation via Drulingen et Diemeringen, totalement engourdies en ce dimanche de début de printemps. On atteint la D919 et la voie ferrée qui serpentent le long de l’Eichel. Fait étonnant pour le voyageur peu familier de ces contrées hautement septentrionales, le département de la Moselle est juste à côté mais sur la droite… à l’Est. A Wittring, on rejoint avec un certain soulagement un autre canal, celui de la Sarre. Sarreguemines est avalée presque sans y prêter attention avant un dernier coup de collier pour rejoindre le terme de l’étape. La frontière est matérialisée par une simple inscription sur la piste cyclable : Willkommen d’un côté, Bienvenue de l’autre. La cité industrieuse, capitale du plus petit Land d’Allemagne n’est pas si hideuse qu’on pourrait le craindre, quelques accents wilhelmiens dans son architecture pouvant rasséréner le Strasbourgeois si fier de sa Neustadt. Au restaurant perse, le tenancier fait une réduction parce qu’il manque un type de kefta dans une assiette de grill pourtant pantagruélique.

Bilan étape 1 : 134 kms, 6h15 en selle, 1004m de dénivelé cumulé

Etape 2 (25/03) : Sarrebruck - Luxembourg


La sortie se fait toujours par la Sarre et sa piste cyclable bien aménagée. Après 16 kilomètres, se dresse l’ancienne aciérie de Vöklingen, fermée dans les années 1980 puis classée patrimoine mondial de l’UNESCO. Le parti pris a été de laisser les lieux intégralement dans leur jus, jusqu’aux armoires de vestiaire que l’on peut observer en l’état. Les hauts fourneaux forment une impressionnante cathédrale oxydée. La visite est conseillée à tout stubiste s’aventurant dans la région mais elle dure une heure de plus que prévu et met le voyageur en retard en cette journée où souffle par ailleurs un fort vent de nord ouest, donc de face.

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Nos couleurs flottent sur l'acier de la Sarre

Entre Mechern et Metzing on quitte pour de bon la Sarre et on grimpe via un premier petit bout d’extrême France pour gagner le bassin de la Moselle entre deux épisodes de giboulées. Le château de Malbrouck, plutôt impressionnant, rappelle une comptine enfantine avant d’enchaîner par la descente vers le cours d’eau et les trois frontières. En dix minutes, on repasse en Allemagne de peu avant de pénétrer le grand Duché à Schengen, lieu pour le moins pertinent pour un traité de libre circulation. C’est ensuite une humide remontée vers Remich, où les coquets coteaux viticoles de la Moselle tranchent clairement avec les abords bien plus industrieux de la Sarre.

On tourne à gauche pour rejoindre la capitale. Après dix bornes sur une sympathique piste cyclable, le chemin devient tortueux. Le noeud autoroutier au sud de Luxembourg se fait au détriment des petites routes qu’affectionne le cycliste, contraint de serpenter sur des itinéraires rurbains saturés par des travailleurs plus ou moins frontaliers regagnant leur pénates dans de grosses cylindrées aux plaques de couleurs diverses. Les rues familières du quartier du Limpertsberg sont atteintes vers 19h30 alors que l’éclairage de nuit vient de s’allumer, au terme de la seule étape vraiment éprouvante sur le plan météorologique.

Bilan étape 2 : 111 kms, 6h39 en selle, 1256m de dénivelé cumulé

Etape 3 (26/03) : Luxembourg - Libramont-Chevigny


La sortie de Luxembourg et de sa congestion routière se fait de façon étonnamment paisible via un maillage un peu hétéroclite mais efficace de pistes, lotissements et voies de service. Un café et un streusel à Steinfort, village frontière assoupi, et c’est l’entrée en Belgique. On remarque quelques bicoques décaties et criardes. L’une est curieusement baptisée “l’An 2000”. Après réflexion on comprend en fait qu’il s’agit de minables claques de frontière où personne ou presque personne n’accoste en plein jour. La misère humaine n’est ici pas moins pénible au soleil.

Après avoir vérifié qu’Arlon n’était pas qu’un panneau sur l’autoroute - mais guère plus - c’est la grande remontée vers le nord ouest en suivant de façon intermittente la N40, fil d’Ariane de cette étape et de la suivante. A partir d’Habay, le paysage se fait franchement ardennais, les champs monotones laissent la place à des collines de plus en plus prononcées et la densité de population diminue à mesure que celle des conifères s’accroît de façon exponentielle. Le GPS envoie d’ailleurs le cycliste béotien dans un petit Liège-Bastogne-Liège via une route forestière au revêtement étonnamment fiable dans un pays pourtant pas réputé pour la qualité de ses chaussées.

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Ravito ardennais

Après ce toboggan sylvestre, l’étape se conclut à Libramont-Chevigny, gros bourg commerçant faisant office de capitale provinciale, sans charme mais offrant toutes les commodités. Au Delhaize, un client m’aborde de façon enjouée, s’enquiert de mon itinéraire et me félicite avant de me révéler qu’il a lui même rallié la… Norvège. Il a triché en prenant le train entre Hambourg et Brême mais on lui pardonne volontiers.

Bilan étape 3 : 99 kms, 6h17 en selle, 1409m de dénivelé cumulé

Etape 4 (27/03) : Libramont-Chevigny - Thuin


Le lendemain, le grand huit se poursuit, mais la campagne profonde laisse place à des lieux de villégiature, jolies petites maisons de pierre grise et jardins aux pelouses et massifs impeccables, presque britanniques. Au détour des virages escarpés quelques panneaux évoquent même la présence de l’Agence spatiale européenne, dont on se demande bien ce qu’elle vient foutre là. On met les Ardennes derrière soi à Beauraing à l’entame de la plongée vers le premier fleuve franchi au cours du périple, la Meuse. Ma grande transversale me ramène ainsi dans un second bout d’extrême France à Givet. Le court séjour dans ce saillant évoque les souvenirs de cours moyen et les leçons sur les bassins fluviaux ou l’obsession de Louis XIV pour son pré carré. C’est aussi l’occasion de constater de façon brute comment la France a tué ses villes. La présence du fleuve, d’un fort classé et de quelques vieilles bâtisses laissaient présager un joli petit centre pour trouver un plat du jour ou au moins une boulangerie bien achalandée. Ce sont hélas plutôt des façades grisâtres et des volets fermés que l’on aperçoit. La fête foraine en préparation n’en est que plus déprimante et il faut rebrousser chemin jusqu’à l’immense et laid Intermarché en périphérie pour manger quelque chose de chaud, un steak haché frites vite avalé dans une cafétéria de supermarché, seule alternative au McDo voisin.

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Givet et les bords de Meuse

A la reprise, le constat géographique s’impose à nouveau de façon brute : lorsque l’on franchit un cours d’eau c’est toujours pour mieux remonter derrière. Prendre la perpendiculaire sur une carte c’est provoquer l’inflation, par petites touches mais conséquente au final, du dénivelé - par opposition à des parcours plus raisonnables consistant à descendre/remonter une vallée ou même parcourir une ligne de crête. Cela peut paraître évident mais ça prend tout son sens quand les crampes se font sentir en même temps que l’on retrouve enfin quelques bouts plats à partir de Philippeville. La Sambre est touchée à Thuin, joli petite cité fortifiée, qualifié de “Carcassonne belge” par mon hôte Gaëtan, fervent cycliste rencontré via le site warmshowers.org. Il me révèle que c’est ici que Roger Pingeon a posé la première pierre de son succès dans le Tour de France 1967. Il m’impressionne surtout en me contant ses nombreuses virées, la plus dingue restant cette cyclo Paris-Brest-Paris sans étape qu’il a bouclée trois fois dans les années 1990.

Bilan étape 4 : 122 kms, 7h03 en selle, 1805 m de dénivelé cumulé

Etape 5 (28/03) : Thuin - Lille


Gaëtan me guide pour les premières bornes sur le Ravel, appellation locale du réseau de pistes cyclables. Il s’agit, comme souvent, d’une ancienne voie ferrée métrique démantelée dont les aménagement ont été reconvertis pour l’usage des transport doux. Elle mène à travers la forêt et en toute sécurité vers Estinne où l’on entame un bout plein nord pour rejoindre le canal du Centre. C’est au passage l’occasion de se coltiner un secteur pavé pour moins copieux vers Villereille. Révision express des consignes en la matière : on roule en force au milieu ou sur les côtés au risque de la crevaison, mais jamais entre les deux. Je choisis la première option, serrant les dents en Flahute de pacotille, presque heureux de voir ces premières touches emblématiques d’un plat pays qui le devient enfin.

L’oeil étourdi sur la carte se réjouissait de ce fameux canal du centre, fantasmé comme la fin des méandres et une trouée bucolique à travers la Belgique après deux étapes parfois labyrinthiques. Au final, seule la promesse de planéité est tenue, et encore après avoir péniblement trouvé un accès entre autoroute, voie rapide et chemin de fer. Rien à voir avec le canal de la Bruche, on est plutôt dans un port autonome à rallonge avec son mauvais revêtements, ses bassins industriels et ses multiples déviations. La traversée de la Wallonie paupérisée n’est guère engageante mais permet au moins de rejoindre assez efficacement l’Escaut, second fleuve du voyage, à Hollain. Virage à droite et très vite on aperçoit les clochers de Tournai que l’on traverse euphorique pour bifurquer une ultime fois à l’Ouest. Une dernière frontière franchie d’un trait et les panneaux commencent à indiquer Villeneuve d’Ascq puis carrément le stade Pierre Mauroy, auquel on accède par le réseau plutôt honnête de pistes cyclables de la métropole lilloise. En guise de comité d’accueil, quelques agents montent paresseusement les pancartes aux couleurs de la LFP destinées à survendre la finale de cette compétition frelatée. Mais on s’en fiche, car domine à ce moment le soulagement d’en avoir fini et tenu la promesse faite à soi même pour porter le Racing à une marche d’une compétition continentale. L’étape du soir sera d’ailleurs internationale, direction Courtrai en train pour voir passer le Grand Prix E3 le lendemain. Cette fois c’est moi qui regarderait les autres pédaler !

Bilan étape 5 : 120 kms, 6h38 en selle, 861m de dénivelé cumulé


Mon parcours en quelques chiffres


586 kilomètres. Le parcours théorique indiquait 540 mais les grandes routes et les périphéries sont souvent très hostiles au cycliste et forcent à quelques détours pour raison de sécurité. Avec une meilleure orientation on aurait pu raboter d’une vingtaine de bornes, mais guère plus.

6335 mètres de dénivelé. Cumul assez surprenant au regard des cimes très modestes atteintes. J’ai commis quelques erreurs coûteuses, notamment lors de la première étape en quittant l’Eichel pour une dizaine de bornes. Le GPS a probablement tendance à surestimer la performance dans ces territoires où l’altitude varie constamment même si ce n’est que de quelques décimètres. Le parcours des trois étapes du milieu était néanmoins très bosselé et fait comprendre l’intensité de certaines courses classiques.

32 heures et 52 minutes en selle. Sans partir aux aurores, il ne fallait néanmoins pas trop traîner au petit déjeuner ni musarder en chemin si l’on voulait arriver à temps pour prendre une douche et dîner. La moyenne globale est assez basse, 17,82 km/h. Cela s’explique essentiellement par les ralentissements nécessaires à l’orientation et aussi par le choix du matériel : une randonneuse équipée et confortable, mais peu performante comparée à un vrai vélo sportif.

8 franchissements de frontière. France > Allemagne> France > Allemagne > Luxembourg > Belgique > France > Belgique > France. Aucun contrôle ou formalité. C’était déjà un peu l’Europe !

1 grand merci. A @athor et Jeff d'avoir géré le rapatriement de la bicyclette en Alsace :)

strohteam

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