Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Dijonnais en paix

Note
4.8 / 5 (5 notes)
Date
Catégorie
Avant-match
Lectures
Lu 2.317 fois
Auteur(s)
Par athor
Commentaires
6 comm.
IMG_2991.jpeg
© manacor67

Revenu dans le milieu du classement grâce à deux victoires à domicile, le Racing espère engranger son premier succès à l’extérieur pour passer une trêve internationale tranquille. Dijon, victorieux pour la première fois la semaine dernière, veut également enchaîner.

Thierry Laurey n’a eu de cesse de le répéter à longueur d’interviews depuis le début de saison, son équipe a connu un retard à l’allumage en championnat, la faute à l’exigence physique des tours préliminaires de coupe d’Europe et de l’enchaînement des rencontres à enjeux. Depuis l’élimination face à Francfort, le Racing a retrouvé un rythme de compétition qui sied mieux à la valeur réelle de l’effectif, et les résultats commencent à s’enchaîner. Si les défaites face au champion et au vice-champion de France en titre sont relativement logiques, les deux succès face à Nantes et Montpellier permettent de dégager un peu l’horizon et de s’éloigner de la zone rouge. Avec une 13ème place au soir de la huitième journée, et neuf points au compteur, les Strasbourgeois sont plus ou moins dans les clous d’un point de vue comptable.

Mais puisque le Racing sera toujours le Racing, et que son public est et restera exigeant (© ADN du club), le débat se fait de plus en plus vif sur la qualité du football produit par les Bleus. Pétaradante la saison dernière, avec 58 buts inscrits, l’attaque alsacienne est plus inquiétante en ce début d’automne, à l’image de Lebo Mothiba et de Nuno Da Costa, toujours muets, et de Ludovic Ajorque, seulement deux buts au compteur, dont un penalty. Le système de jeu de Thierry Laurey, qui permettait auparavant d’apporter rapidement le surnombre offensivement, grâce notamment à l’apport des latéraux et la projection des milieux de terrain, ne tourne plus aussi bien. A vrai dire, le grippage du mécanisme pouvait déjà s’observer en fin de saison dernière, mais force est de constater que l’huile n’a toujours pas été apportée dans les rouages. Face à Nantes, le coach alsacien a provisoirement renoncé à sa défense à cinq pour revenir à son ancien système fétiche, le 4-4-2 en losange, en cours de match, avec succès. Un changement sans lendemain, puisque le 3-5-2 (ou 3-6-1 selon les circonstances) fut de retour cinq jours après, à Lille.

Pour le moment, Laurey se contente de faire des choix d’hommes, parfois forts comme la mise sur le banc de Stefan Mitrovic, en conservant son animation. Mais la nécessité d’être plus dominateur et de mieux maîtriser son sujet sans être dépendant de la réussite (ou d’un Matz Sels en état de grâce) va peut-être conduire le technicien à modifier ses plans. Un déplacement chez la lanterne rouge du championnat, qui n’a inscrit que quatre buts en huit matchs, pourrait être l’occasion idéale pour cela.

Avec le retour progressif des blessés, comme Youssouf Fofana qui a repris l’entraînement collectif cette semaine, et Anthony Caci et Kévin Zohi qui ne devraient pas tarder, Thierry Laurey est de plus en plus confronté à des choix cornéliens. Face à Dijon, s’il reste dans son schéma habituel, la question du retour de Mitrovic dans le onze de départ se posera. L’éclosion de Mohamed Simakan a en effet rebattu les cartes en défense centrale et le Serbe devra élever son niveau pour se refaire une place, même si son statut de capitaine jouera nécessairement. Au milieu de terrain, Ibrahima Sissoko semble actuellement au creux de la vague, contrairement à ses compères Bellegarde et Liénard, qui devraient logiquement être alignés. Un mois après son arrivée, c’est sans doute également l’heure pour Sanjin Prcic de connaitre une titularisation. Enfin, devant, aux côtés de l’inamovible Ludovic Ajorque, ni Da Costa ni Mothiba n’ont convaincu jusque-là. Laurey pourrait donc faire le choix de laisser le Réunionnais seul devant, avec Adrien Thomasson en soutien.

La composition possible :
Equipe

A Dijon, le climat n’est pas vraiment au beau fixe, même si le succès assez probant acquis à Reims la semaine dernière a apporté une petite éclaircie. Chamboulé à la trêve estivale, l’effectif du début de saison n’offrait pas vraiment l’espoir d’un maintien en L1. Stéphane Jobard, personnage historique du club (présent depuis la création du DFCO, à l’exception d’une parenthèse marseillaise la saison dernière), ne pouvait compter que sur un effectif restreint, où seul Julio Tavares pouvait apporter des garanties offensivement. Après quatre défaites consécutives pour commencer, le club s’est activé dans les dernières heures du mercato pour corriger le tir, et a fait signer plusieurs joueurs, venus de tous horizons : un Vénézuélien (Jhonder Cadiz), un Anglais prêté par la Juventus (Stephy Mavididi), un Brésilien (Matheus Pereira) ou encore l’espoir de Lens Mounir Chouiar. Evidemment, le collectif n’est pas encore en place, et la mayonnaise devrait mettre du temps à prendre (même si question mayonnaise, on s’y connait dans le coin). En attendant, c’est une histoire extra-sportive qui a agité la semaine bourguignonne. Un article du journal l’Equipe a révélé que Stéphane Jobard, alors entraîneur adjoint d’Olivier Dall'Oglio, a été pris la main dans le sac en train de voler, dans le casier du kiné, les gains des parties de poker organisés par le staff technique. Exfiltré sans que l’affaire ne sorte publiquement, il avait rebondi à l’OM auprès de Rudi Garcia, son ancien entraîneur à Dijon, avant de revenir par la grande porte cet été, en tant que coach principal. La révélation de cette affaire pourrait évidemment avoir un impact sur la confiance entre les joueurs et leur manager. Autant dire que le match face au Racing sera un révélateur de la suite de la saison du DFCO.

La composition possible :
Equipe

athor

Commentaires (6)

Commentaire

Ne sera pas affiché, mais uniquement utilisé pour afficher votre éventuel gravatar.

Enregistre dans un cookie vos informations pour ne plus avoir à les resaisir la prochaine fois.

Annuler

Connectés

Voir toute la liste


Stammtisch
  • guigues hopla
  • chris68 le trio direct racing Menes Keller hyper malaisan
  • il-vecchio Wie bitte? MK veut une presse Propagandastaffel ou la Pravda pour les russophones.
  • iuliu68 bon normalement Thomas Fritz devrait pointer le bout de son parapluie
  • iuliu68 Jafar, Fontenla
  • chris68 le racing leur menace de plus les accepter en conf" qu'ils se doivent de relayer la com' officielle?
  • chris68 c'est quoi encore cet article de direct racing?
  • takl ça y est je suis énervé.
  • takl vivement la flamekueche burger vegan sans gluten. Avec sauce samourai.
  • takl les flammekueches chimiques de kauffer's sont un signe précurseur de l'Apocalypse.
  • takl après Alain Falento, verrons-nous réapparaitre Jafar Halali?
  • gibi68 Le malheur des uns va peut être faire le bonheur des autres
  • chrischarp Ouh la, ça va être vraiment compliqué pour Nantes qui vient de perdre Simon...
  • guigues hopla
  • alainh68 0 - 0 , à la fin du temps réglementaire et des prolongations et 5-4 aux tirs aux buts
  • alainh68 Pologne qualifiée et dans le groupe de la France
  • takl On dirait le nom d'une entreprise de BTP
  • jack Laporte - Le Normand
  • jack Charnière 100% d’origine française pour l’Espagne ce soir
  • takl vivement qu'il devienne espagnol!

Mode fenêtre Archives