Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

RCS - Auxerre, côté tribunes

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Côté tribunes
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© allez-racing

Il faisait chaud hier soir à la Meinau, l'air était lourd, ça sentait l'orage. Et les 20 000 spectateurs n'étaient pas vraiment prêts à accepter un autre résultat qu'une victoire. Au final pas d'orage mais un vrai coup de foudre pour ce Racing 07/0

Un temps lourd et un stade plein : si je devais garder un souvenir de l'atmosphère des premiers matches de la saison lors des années 90 c'est bien celui-là. Finis les RCS-Guingamp dans une Meinau à moitié remplie, et de touristes en plus. Le tableau d'affichage indique Strasbourg- Auxeille comme pour sous-entendre qu'un petit bout de l'OM n'a pas tout à fait quitté la Meinau. Et ce petit bout c'est sans aucun doute le mauvais goût vestimentaire marseillais qui continue de planer dans les vestiaires visiteurs : on attend avec impatience de voir le troisième maillot auxerrois qui promet d'être particulièrement psychédélique. Comme dirait un stubiste obernois : « le Racing c'est un peu le chieur de service qui avec ses couleurs oblige les autres clubs à se vêtir déjà très tôt dans la saison de leur 3ème jeu de maillot. »

En tribune visiteurs plein de drapeaux français et bourguignon et quelques supporters auxerrois qu'on entendra durant le match de temps en temps. Côté strasbourgeois, les gens du Kop découvrent une petite nouveauté : des barres ont été installées par la ville dans le bas du quart de virage à la demande des supporters pour avoir une rangée de libre pour agiter les drapeaux. Puis comme d'habitude le speaker souhaite un bon anniversaire aux abonnés nés un 15 Août puis exhorte les tribunes à suivre le Kop avant le match sur un « lève-toi si t'es strasbourgeois ! ».

Le match commence, on a confirmation que le troisième maillot d'Auxerre est une horreur absolue, l'ambiance décolle véritablement, et c'est encore pire sur le premier but de Renteria. Hélas comme à son habitude, la Meinau s'éteint presque après ce premier but comme captivé par l'enjeu de la première victoire de la saison et peut-être aussi hypnotisée par le jeu déployé. En deuxième mi-temps les UB90 affichent un message « le combat se poursuit, tous les matches le samedi ! ». Niveau ambiance c'est pareil c'est-à-dire pas extraordinaire jusqu'au sauvetage intergalactique d'Abou qui réveille la fierté strasbourgeoise. Puis survient le second but qui fait chavirer le stade. Dans l'atmosphère orageuse les 20000 spectateurs deviennent supporters et poussent leur équipe. C'est l'euphorie. Le troisième but ajoute un peu de folie à l'ambiance déjà bien chaude de la soirée et les premières olas de la saison font leur apparition. La fête est belle au point que peu de Strasbourgeois quittent les travées avant que l'arbitre ne sifflent la fin, ce qui rompt avec certaines mauvaises habitudes. Au coup de sifflet final la béatitude envahit les corps suants et chacun fait exploser sa joie. Et comme l'an dernier les joueurs viennent saluer le kop et le public. On quitte le stade doucement, presque avec regret tant c'était bon. Et pendant près d'une heure on entend les klaxons.

Aujourd'hui il fait frais, il fait gris, il pleut et en plus hier c'était férié : tous les collègues ont la mine des mauvais jours. Tous ? Non car il existe un groupe de gens qui résistent encore et toujours à la morosité avec des petits yeux certes mais un large sourire. Et il est fort à parier qu'ils étaient tous du côté de la Meinau hier soir.

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