Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Que du bonheur !

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Après-match
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Par filipe
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Rodrigo, déjà indispensable © jeanclaude

Au terme d'un nouveau match de très bon niveau, Strasbourg a remporté ce samedi son troisième succès de suite. Le RCS occupe désormais une méritée quatrième place au classement... mais oui, quatrième !

La crise au Racing
Cette fois c'est sûr, une nouvelle crise secoue le Racing. Deux nuls, deux défaites, un seul but marqué, aucune victoire et un entraîneur en difficulté, on est en effet bien loin des résultats espérés en début de saison. Et c'est peut-être une longue saison de galères qui s'annonce pour les supporters.
Pourtant, pris individuellement, les joueurs ne sont certainement pas aussi mauvais que le classement le laisse penser. Alors qu'est ce qui cloche au Racing ? Sans aucun doute le collectif, le mental, l'état d'esprit. Comme si souvent.
Oui mais voilà, tout ça, on s'en fiche pas mal du côté de chez nous puisque - aussi étonnant que cela puisse paraître – ce n'est pas le Racing strasbourgeois qui est en crise mais l'autre Racing.
Parce que pour le club alsacien, tout baigne. Et c'est bien ce qui semble bizarre. Plus habitué à revenir sur les défaites décevantes et les crises agaçantes, on en resterait interloqué par tant de bonheur.
D'ailleurs, pour les articles sensés résumer la multitude des matchs frustrants vécus il n'y a pas si longtemps encore, il suffisait le plus souvent de puiser dans les formules et phrases standards d'articles standards ressortis de quelques dossiers standards nommés entre autres "chat_noir", "g_honte" ou encore "dugue_reviens", en fonction de la gravité de la situation des résultats du RCS.
Mais aujourd'hui, c'est une situation inédite qui se présente à nous et nous laisse sans voix. Ou plutôt sans mots. D'où cette introduction un peu longue... il faut bien conjurer le syndrome de la page blanche.

Trois victoires consécutives
Mais ne repoussons pas plus loin l'inéluctable, quitte à ce que le Monde s'écroule sous nos pieds juste après l'énoncé de cette réalité : oui, le Racing Club de Strasbourg est quatrième du classement de Ligue 1 et a réussi à remporter trois victoires consécutives en une semaine...
Autre bizarrerie, non seulement les Strasbourgeois ont remporté trois matchs en en une semaine (ça fait du bien de le répéter), mais ils l'ont fait avec la manière. Encore ce samedi soir face aux Lensois, la victoire est difficilement contestable tant les joueurs Alsaciens ont fait preuve d'abnégation, d'un jeu collectif remarquable et de réalisme dans les zones décisives.

Strasbourg domine
Pourtant, un coup dur avant le début de match avec le forfait de James Fanchone, excellent sur son aile droite depuis l'entame du championnat et contraint de céder son poste suite à une douleur musculaire : c'est Gameiro qui est donc chargé de prendre sa place sur le flanc droit de l'attaque d'un RCS qui perdait pour cette rencontre les qualités de percussion de l'ex-Manceau.
Mais malgré ce changement, les Strasbourgeois entament parfaitement la partie avec une première occasion dès la cinquième minute : sur un centre d'Abdessadki venu de l'aile droite, Eric Mouloungui s'élève plus haut que son adversaire direct et reprend de la tête une ballon qui finit sa course tout près du poteau de Runje, probablement battu.
Strasbourg domine et Lens procède essentiellement par contres et par l'intermédiaire de Dindane, véritable poison tout au long de la première mi-temps et qui aura à plusieurs reprises mis en difficulté la défense locale par sa puissance et sa technique. C'est d'ailleurs par lui qu'arrive la première opportunité lensoise après le quart d'heure de jeu et cette frappe de 20 mètres qui passe de peu au dessus.

Peu d'occasions nettes
Le rythme du match reste soutenu même si peu de réelles occasions sont à noter. Il faut finalement attendre la dernière minute du temps réglementaire pour assister à une nouvelle action franche côté alsacien : lancé par Kevin Gameiro dans le dos des défenseurs adverses, Renteria peut se présenter seul devant Runje. Ce dernier s'interpose et renvoit le ballon dans les pieds de Mouloungui qui frappe dans le but vide... malheureusement, le Gabonais manque le cadre et maintient le score vierge à la pause.

Dix minutes de folie
La seconde mi-temps reprend dans les mêmes conditions et il faut attendre une petite dizaine de minutes pour que Wason Renteria fasse basculer le match : sur un corner de l'omniprésent Abdessadki, le Colombien reprend le ballon d'une tête puissante au niveau du point de penalty. Face à une défense passive, son coup de boule fait mouche et le RCS ouvre le score (56ème minute).
Lens continue de bafouiller son jeu et Strasbourg semble sur un petit nuage qui lui permet de doubler la mise dès la 64ème minute : sur une contre-attaque magnifiquement jouée, Mouloungui délivre un centre de la gauche sur lequel pas moins de quatre Strasbourgeois se précipitent. C'est finalement Renaud Cohade qui conclut l'action au deuxième poteau et fait exploser de joie la Meinau.

Keita relance le match
On est alors plus proche du 3-0 tant les espaces sont nombreux dans la défense artoise. Pourtant c'est à ce moment que la rencontre est relancée par l'intermédiaire de Sidi Keita, l'ancien Strasbourgeois entré en cours de première mi-temps à la place de Kalou : sur un coup-franc, le Malien profite du cafouillage dans la surface pour récupérer le ballon, pivoter et battre Cassard. 2-1 (70ème minute). C'est le troisième but encaissé par Strasbourg cette saison, le troisième sur coup de pied arrêté.

Deux occasions en fin de match
Un but qui relance Lens et inquiète Strasbourg bien que dans le jeu, les défenseurs alsaciens prennent régulièrement l'avantage sur leurs adversaires. Le Racing du Nord multiplie les changements et Strasbourg recule. Les minutes défilent lentement et c'est dans les derniers instants de la partie que les supporters alsaciens connaissent de nouvelles frayeurs.
A la 86ème minute, un centre de Khiter trouve la tête de Pieroni – tout juste entré en jeu - qui frôle le poteau gauche du RCS.
A la 92ème minute, un coup-franc (sévère) est sifflé dans l'axe à 25 mètres des buts des Alsaciens : frappé par Sablé, il oblige Cassard à se détendre et réaliser une parade exceptionnelle sauvant l'avantage du RCS qui parvient finalement à remporter la rencontre.

Une place méritée
Réalistes, incroyablement réalistes, les Strasbourgeois concrétisent depuis trois matchs suffisamment d'occasions créées par un jeu toujours aussi plaisant à suivre. Strasbourg occupe donc une quatrième place méritée et peu importe finalement si la France du foot retiendra plus de cette soirée la démission de Guy Roux et son remplacement probable par Jean-Pierre Papin (!)
Car finalement pour les supporters alsaciens, un seul mot d'ordre peut être d'actualité jusqu'à au moins mercredi et le déplacement dans le stade mythique de Saint-Etienne : savourez !

filipe

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  • pliughe Bonne nuit
  • takl bonne nuit
  • takl 2024 devrait accoucher d'un 2025 appaisé et empathique. Tout va bien se passer, le Racing sera en L1, paix amour liberté et fleurs.
  • takl futur antérieur : [lien]
  • takl mais bon on a pas le droit de les exterminer. Y'en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes.
  • takl le monde serait mieux sans "les gens"
  • takl les gens tu leur donne une pelle ils creusent avec le manche
  • pliughe Pff si les gens creusé un peu plus ça nous éviterait de polluer
  • takl BO de la saison : [lien]
  • takl il manque plein de choses dans la dernière phrase, dont des mots, la honte.
  • takl allez dédicace à tous ceux qui ont eu la "cahnce" de mourir avant vu la Racing BlueCo [lien]
  • pliughe Mais oui
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  • pliughe Et pour le fun, genre yen a dans locomoteur et puis l'entraînement
  • takl allez un morceau quye j'adore : [lien]
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