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- Après-match
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- Par marc
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Après 85 minutes pathétiques qui ont laissé comprendre que la débâcle face à Toulouse n'était pas un accident, les Strasbourgeois ont refait surface grâce à Farnerud, entré en jeu quelques minutes auparavant et qui permet au Racing de ramener un
Sur le papier, ce résultat nul est un bon résultat. Bon pour le classement (le Racing n'est plus relégable) mais surtout bon pour le moral. Concernant le match en lui même, difficile de trouver du bon. Attendue de tous, cette rencontre avait pour principal but d'effacer les doutes nés des deux premières journées du championnat et surtout de cette correction infligée par Moreira et ses copains pour l'ouverture à la Meinau. Un rapide bilan au terme de cette rencontre entre deux équipes qui affichaient 0 point à leurs compteurs permet de se rendre compte que le chemin est encore long et que le Racing est plus que jamais en danger cette saison.
En danger, le Racing l'a été dès les premières secondes du match. Avec un retour à un classique 4-4-2 avec Yves Deroff à droite, Haggui et Kanté au centre, Boka à gauche, Lacour et Bassila à la récupération aidés par Johansen, Arrache en remplacement de Le Pen et la doublette Niang-Pagis devant, Antoine Kombouaré fait un pied de nez à « son » 3-5-2 prôné tactique de la saison au début de l'été. Le résultat des changements tactiques est peu probant puisque les défenseurs strasbourgeois ont multiplié les mésententes et autres erreurs grossières de débutants. Comme lors des 10 premières minutes où les Stéphanois, poussés par leur fabuleux public, frappent par deux fois sur les montants des buts de Vercoutre.
La première mi-temps se résume à une monopolisation du ballon par l'ASSE et à l'incapacité du Racing à sortir de son camp faisant preuve d'un manque flagrant au niveau de la création du jeu. Après les deux poteaux, c'est au tour du remuant Anthony Le Tallec, prêté par Liverpool à Saint-Etienne, de faire peur aux Strasbourgeois. Sur une superbe passe de Feindouno, il est d'ailleurs tout prêt de marquer le premier but après avoir dribblé Rémi Vercoutre, mais il échoue devant le but vide.
Face aux assauts des Verts, le Racing lutte pour ne pas craquer toujours autant incapable de redresser la tête. Seule offensive des Bleus à se mettre sous la dent, cette frappe écrasée de Bassila suite à deux corners consécutifs. Bien maigre... Les attaquants alsaciens sont complètement muets à l'image de Pagis plus que timide et dans aucun bon coup et Niang qui s'use plus à râler qu'à marquer des buts.
Les Stéphanois, eux, baissent un peu de régime à la demi heure de jeu et laissent les Racingmen s'approcher. C'est à la 36ème minute, qu'ils reprennent du poil de la bête sur cette perte de balle de Boka en position de milieu de terrain. L'Ivoirien veut en faire trop et voit son ballon récupéré par les Verts qui se ruent sur le but du Racing. Une mésentente entre Haggui et Vercoutre plus tard et Le Tallec reprend de volée aux 6 mètres pour crucifier l'ancien portier lyonnais. Plus que logiquement, Saint Etienne mène au score grâce au premier but de l'ancien Havrais sous les couleurs vertes et surtout le premier but de son club cette saison. Les Strasbourgeois peuvent baisser la tête. A ce moment, ils sont seuls derniers du championnat avec 0 point.
Sans un excellent Vercoutre, le Racing aurait pu rentrer aux vestiaires sur un score bien plus lourd grâce notamment à cette offensive de Piquionne qui sert Feindouno dont la reprise de volée est bien stoppée.
La deuxième période commence comme la première, à tout allure. Même pas 45 secondes de jeu et les Foreziens ont déjà frappé deux fois au but. Une minute plus tard, Piquionne est à deux doigts de doubler la mise mais Lacour sauve in extremis. Les mésententes en défense se cumulent et Le Tallec manque de réaliser le doublé. La deuxième mi-temps est donc une copie de la première, Vercoutre donne toujours l'impression d'être le Strasbourgeois à avoir toucher le plus de ballon. Il faut en fait attendre les remplacements opérés par les entraîneurs pour voir du neuf dans cette rencontre. A l'écart depuis le début de la saison, le « diamant » Alexander Farnerud obtient enfin un peu de temps de jeu. Il rentre à la 75ème minute en remplacement de Pascal Johansen et 8 minutes plus tard il fait parler la poudre.
Sur un débordement d'Arrache, en vue lors de ce match pour une de ses rares titularisations sous le maillot bleu, Farnerud reprend magnifiquement de volée le centre de l'Algérien. Sa reprise à bout portant trompe Janot, complètement battu. Le Suédois exulte et va célébrer son premier but en France avec les quelques 300 supporters alsaciens ayant fait le déplacement. Les Stéphanois sont abattus et laissent Strasbourg pousser. Sur une dernière offensive menée par Niang, Mphela s'écroule dans la surface. L'arbitre ne dit rien. L'ASSE a eu chaud.
Le RCS peut s'estimer heureux. Il n'a pas montré grand chose de bien lors de ce match mais il ramène malgré tout un point de ce déplacement toujours périlleux. Il nous laisse cependant cette impression amère de ne pas être en mesure de faire le poids en championnat cette année. La semaine prochaine, c'est un nouveau promu qui viendra affronter les Alsaciens. Pas de doute, la victoire est obligatoire face à Istres, sinon...
En danger, le Racing l'a été dès les premières secondes du match. Avec un retour à un classique 4-4-2 avec Yves Deroff à droite, Haggui et Kanté au centre, Boka à gauche, Lacour et Bassila à la récupération aidés par Johansen, Arrache en remplacement de Le Pen et la doublette Niang-Pagis devant, Antoine Kombouaré fait un pied de nez à « son » 3-5-2 prôné tactique de la saison au début de l'été. Le résultat des changements tactiques est peu probant puisque les défenseurs strasbourgeois ont multiplié les mésententes et autres erreurs grossières de débutants. Comme lors des 10 premières minutes où les Stéphanois, poussés par leur fabuleux public, frappent par deux fois sur les montants des buts de Vercoutre.
La première mi-temps se résume à une monopolisation du ballon par l'ASSE et à l'incapacité du Racing à sortir de son camp faisant preuve d'un manque flagrant au niveau de la création du jeu. Après les deux poteaux, c'est au tour du remuant Anthony Le Tallec, prêté par Liverpool à Saint-Etienne, de faire peur aux Strasbourgeois. Sur une superbe passe de Feindouno, il est d'ailleurs tout prêt de marquer le premier but après avoir dribblé Rémi Vercoutre, mais il échoue devant le but vide.
Face aux assauts des Verts, le Racing lutte pour ne pas craquer toujours autant incapable de redresser la tête. Seule offensive des Bleus à se mettre sous la dent, cette frappe écrasée de Bassila suite à deux corners consécutifs. Bien maigre... Les attaquants alsaciens sont complètement muets à l'image de Pagis plus que timide et dans aucun bon coup et Niang qui s'use plus à râler qu'à marquer des buts.
Les Stéphanois, eux, baissent un peu de régime à la demi heure de jeu et laissent les Racingmen s'approcher. C'est à la 36ème minute, qu'ils reprennent du poil de la bête sur cette perte de balle de Boka en position de milieu de terrain. L'Ivoirien veut en faire trop et voit son ballon récupéré par les Verts qui se ruent sur le but du Racing. Une mésentente entre Haggui et Vercoutre plus tard et Le Tallec reprend de volée aux 6 mètres pour crucifier l'ancien portier lyonnais. Plus que logiquement, Saint Etienne mène au score grâce au premier but de l'ancien Havrais sous les couleurs vertes et surtout le premier but de son club cette saison. Les Strasbourgeois peuvent baisser la tête. A ce moment, ils sont seuls derniers du championnat avec 0 point.
Sans un excellent Vercoutre, le Racing aurait pu rentrer aux vestiaires sur un score bien plus lourd grâce notamment à cette offensive de Piquionne qui sert Feindouno dont la reprise de volée est bien stoppée.
La deuxième période commence comme la première, à tout allure. Même pas 45 secondes de jeu et les Foreziens ont déjà frappé deux fois au but. Une minute plus tard, Piquionne est à deux doigts de doubler la mise mais Lacour sauve in extremis. Les mésententes en défense se cumulent et Le Tallec manque de réaliser le doublé. La deuxième mi-temps est donc une copie de la première, Vercoutre donne toujours l'impression d'être le Strasbourgeois à avoir toucher le plus de ballon. Il faut en fait attendre les remplacements opérés par les entraîneurs pour voir du neuf dans cette rencontre. A l'écart depuis le début de la saison, le « diamant » Alexander Farnerud obtient enfin un peu de temps de jeu. Il rentre à la 75ème minute en remplacement de Pascal Johansen et 8 minutes plus tard il fait parler la poudre.
Sur un débordement d'Arrache, en vue lors de ce match pour une de ses rares titularisations sous le maillot bleu, Farnerud reprend magnifiquement de volée le centre de l'Algérien. Sa reprise à bout portant trompe Janot, complètement battu. Le Suédois exulte et va célébrer son premier but en France avec les quelques 300 supporters alsaciens ayant fait le déplacement. Les Stéphanois sont abattus et laissent Strasbourg pousser. Sur une dernière offensive menée par Niang, Mphela s'écroule dans la surface. L'arbitre ne dit rien. L'ASSE a eu chaud.
Le RCS peut s'estimer heureux. Il n'a pas montré grand chose de bien lors de ce match mais il ramène malgré tout un point de ce déplacement toujours périlleux. Il nous laisse cependant cette impression amère de ne pas être en mesure de faire le poids en championnat cette année. La semaine prochaine, c'est un nouveau promu qui viendra affronter les Alsaciens. Pas de doute, la victoire est obligatoire face à Istres, sinon...
