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A l’image de l’équipe, Ibrahima Sissoko a connu un retard à l’allumage en début de saison, avant de revenir en forme dès les premiers frimas de l’automne. Le milieu de terrain s’est depuis imposé comme l’un des patrons du Racing.
On l’avait sans doute trop vite catalogué comme l’un de ces milieux de terrain costauds, aussi efficaces à la récupération du ballon que frustes dans son utilisation. Ibrahima Sissoko avait traversé la saison dernière sans réellement se faire remarquer positivement, avec un bilan comptable nul et vierge en buts et en passes décisives, malgré 36 matchs disputés en L1. Bien loin des quelques promesses engendrées par un premier exercice 2018/2019 plutôt satisfaisant. L’arrivée de Julien Stéphan et d’un football plus chatoyant devait presque condamner l’ancien Brestois à un rôle bien moindre. D’abord utilisé comme défenseur central pour pallier les absences, il est ensuite passé par l’infirmerie pour soigner une inflammation au genou. Et puis, à son retour fin septembre, Sissoko a trouvé sa place dans le 3-5-2 désormais inamovible. Non plus utilisé comme un simple récupérateur, l’ancien international espoir a découvert un rôle de relayeur avec des responsabilités élargies, notamment dans l’apport offensif : plus de courses vers l’avant, des débordements sur le côté, de la disponibilité aux abords de la surface. Sa prestation face à St-Etienne le 17 octobre, agrémentée de deux passes décisives, illustre parfaitement son nouveau rôle de dynamiteur au cœur du jeu. Plus récemment, Sissoko a été élu homme du match face à Reims et Monaco, sans grande discussion, et il a livré un autre match solide contre Reims.
En toute logique, le voilà récompensé par le titre de joueur du mois de novembre, juste après avoir régné sur le mois d’octobre (même si aucun stubiste n’a écrit l’article). Désormais lancé sur des bases très élevées et bien intégré dans le collectif mis en place par Julien Stéphan, Ibrahima a tout pour être l’un des hommes forts de ce Racing 2021/2022.
Le deuxième du classement vit également une sorte de renaissance cette saison. Après avoir passé une saison au placard, avec un temps de jeu limité, Sanjin Prcic a retrouvé ses sensations avec Julien Stéphan. Souvent titulaire, sans être toutefois indispensable, l’international bosnien est à nouveau ce milieu de terrain, vu à Rennes, propre techniquement, apte à réguler le tempo et doué dans les passes. Son influence dépasse largement le rond central, Prcic étant aussi capable d’apporter le surnombre aux abords de la surface.
Troisième enfin, Frédéric Guilbert n’a rien perdu des qualités qui ont fait de lui la révélation de la deuxième moitié de saison dernière. Positionné comme piston (le terme à la mode) droit dans le 3-5-2, le Normand fait partie des animateurs du jeu offensif, que ce soit en débordant sur son côté ou en servant de relais à l’intérieur du jeu.
En bas de ce classement, où aucun joueur n’a réellement raté son mois, Anthony Caci paie son match moins réussi que les autres à Nantes, où on peut lui attribuer une bonne part de responsabilité sur le second but des Canaris. Deux autres défenseurs ont été moins performants : Lucas Perrin, qui souffre sans doute de la comparaison technique avec ses partenaires malgré une indéniable envie de bien faire, et Alexander Djiku, plus fébrile dernièrement, comme en témoigne sa faute grossière sur Kévin Volland à Monaco.
Le top 3 d'octobre
En toute logique, le voilà récompensé par le titre de joueur du mois de novembre, juste après avoir régné sur le mois d’octobre (même si aucun stubiste n’a écrit l’article). Désormais lancé sur des bases très élevées et bien intégré dans le collectif mis en place par Julien Stéphan, Ibrahima a tout pour être l’un des hommes forts de ce Racing 2021/2022.
Le deuxième du classement vit également une sorte de renaissance cette saison. Après avoir passé une saison au placard, avec un temps de jeu limité, Sanjin Prcic a retrouvé ses sensations avec Julien Stéphan. Souvent titulaire, sans être toutefois indispensable, l’international bosnien est à nouveau ce milieu de terrain, vu à Rennes, propre techniquement, apte à réguler le tempo et doué dans les passes. Son influence dépasse largement le rond central, Prcic étant aussi capable d’apporter le surnombre aux abords de la surface.
Troisième enfin, Frédéric Guilbert n’a rien perdu des qualités qui ont fait de lui la révélation de la deuxième moitié de saison dernière. Positionné comme piston (le terme à la mode) droit dans le 3-5-2, le Normand fait partie des animateurs du jeu offensif, que ce soit en débordant sur son côté ou en servant de relais à l’intérieur du jeu.
En bas de ce classement, où aucun joueur n’a réellement raté son mois, Anthony Caci paie son match moins réussi que les autres à Nantes, où on peut lui attribuer une bonne part de responsabilité sur le second but des Canaris. Deux autres défenseurs ont été moins performants : Lucas Perrin, qui souffre sans doute de la comparaison technique avec ses partenaires malgré une indéniable envie de bien faire, et Alexander Djiku, plus fébrile dernièrement, comme en témoigne sa faute grossière sur Kévin Volland à Monaco.
Le classement complet de novembre
| Joueur | Matchs | Nantes - RCS 2-2 | RCS - Reims 1-1 | Monaco - RCS 1-1 | Moyenne |
| Ibrahima Sissoko | 3 | 2.25 | 1.86 | 2.28 | 2.13 |
| Sanjin Prcic | 2 | 1.8 | 1.54 | 1.67 | |
| Frédéric Guilbert | 3 | 0.25 | 2.12 | 1.51 | 1.29 |
| Adrien Thomasson | 3 | 1.73 | -0.19 | 0.84 | 0.79 |
| Gerzino Nyamsi | 3 | 0.43 | -0.06 | 1.47 | 0.61 |
| Matz Sels | 3 | 0.4 | -0.63 | 0.73 | 0.17 |
| Ludovic Ajorque | 2 | -1.71 | 2.05 | 0.17 | |
| Habib Diallo | 3 | 1.95 | -1.24 | -1.45 | -0.25 |
| Lucas Perrin | 3 | -1.26 | -1.53 | 0 | -0.93 |
| Alexander Djiku | 3 | -1.77 | 1.15 | -2.47 | -1.03 |
| Anthony Caci | 2 | -2.2 | -1.14 | -1.67 |
Le top 3 d'octobre
| Joueur | Moyenne |
| Ibrahima Sissoko | 1.13 |
| Gerzino Nyamsi | 0.84 |
| Maxime Le Marchand | 0.78 |
