Ici Radio L’onde

J’vais pas présenter le contexte. Mais quand le PSG vient chasser sur nos terres, on se met sur notre 67, en espérant que le 68 n’est pas loin. Bref, c’est le Dim qui est fautif de tout ça. Au bout d’sa vie, et d’la nôtre, il extirpe les dernières forces de son corps fatigué de lion belfortain et balance à la 92ème un centre « enroulé » (Source : l’Alsace du 30 avril 2022) qui trouve le plat du pied droit de Caci en modo supersonique en extension, et le vraiment pauvre Donnarumma, qui a vraiment fait une saison à boules malgré le titre, n’a plus qu’à cracher dans ses gants pour rajouter quelques larmes à son palmarès de l’année.

La onde !

Et là il y a un truc, un drôle de truc, qui se répand sur et surtout dans le Mur Bleu, dans les organismes de ces lutins ravagés qui écopent le kop comme des vieux cop’s, alors que dans la vraie vie, notamment à un carrefour, ils se conchieraient à la messine. Une onde ! Ouais, c’est ça, une onde, une onde après un choc. Une déferlante, une pénétrante qui s’insinue en toi toi mon toit, même que t’as l’impression d’être dans du coton, qu’il n’y a plus aucun bruit alentour et que le temps vient de suspendre son vol.

Vous n’êtes pas onde mais des milliers !

C’est une parenthèse, une courte parenthèse, comme le liquide amniotique de tes débuts, juste avant que ta maman te dise : « Salut mon poussin, ça baigne ? » Et tu restes un court moment en lévitation, dans un espace aussi vide que le goal-average des Girondins. Le bruit n’est plus du bruit, tu lévites, tu l’évites ce Mur, mais il te réveille brutalement pourtant parce que tes voisins sont en train de s’agglutiner sur toi comme des abeilles, de te bourrer les flancs aux pruneaux dont on fait les meilleures charlottes. C’est dingue, c’est psychotropique. Allez, j’y vais : c’est quasiment orgasmique !

Au fil de l’onde

Et tu te remets debout, tu entends vaguement un gars qui te dit « Merci ! » et comme un con tu réponds « De rien ! » Et comme tu reprends tes esprits qui sont à nouveau là, tu de dis : « Quoi ?? De rien ?? » Le Racing, notre seul amour et pour toujours qui vient d’égaliser le cas tare, c’est rien, B d M ? Mais c’est tout, c’est tout ce qu’on espérait dans ce monde sans espoir, et même qu’on en voudrait plus si seulement la Ligue pouvait nous organiser des matchs à 100 minutes !

Micro-honte

Dire qu’il y a des intégristes qui nous prennent pour des blaireaux. Mais, chers compatriotes picoreurs de quinoa et allergiques au ballon rond, vous pourrez nous la jouer jusqu’à la nouille des temps. Y’a qu’le foot sur cette planète pour nous faire vivre et ressentir ce qu’on a vécu et ressenti vendredi soir dernier dans la plus belle cathédrale du Monde. Y’a qu’le foot pour réunir et unir plus de 26000 créatures aux profils aussi différents. Y’a surtout que l’Racing, magnifique institution internationale alsacienne, pour nous offrir un tel pied, qu’aucune chaussure ne pourra jamais satisfaire.
Allez Racing !