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Club discret mais ambitieux, le MUC 72 vient samedi défier le Racing à la Meinau, avec pour objectifs de confirmer son bon début de saison et de se maintenir dans la première partie de L1. Un choc alléchant sur le plan du jeu entre deux belles équip
Incertitudes et confirmations
Auteurs de deux saisons encourageantes depuis leur retour en Ligue 1 en 2005, les Manceaux ne pensaient probablement pas connaître un été aussi agité à l'intersaison 2007-2008. Mais les bonnes performances de certains des cadres du MUC 72 n'ont pas manqué d'attiser les convoitises des plus grands clubs européens et ceux-ci ne se sont pas prié de courtiser les Pelé, Basa, Grafite et autres Romaric. Le club avait déjà vu partir nombre de ses tauliers, ceux-là mêmes qui avaient conduit à deux reprises le club de division inférieure jusqu'à l'élite : ainsi, les Laurent Bonnart (capitaine emblématique, parti pour Marseille), Olivier Thomas (Nantes), Yannick Fisher (Niort), et autres James Fanchone (Strasbourg) ont quitté les bords de Sarthe pour d'autres cieux. L'entraîneur Frédéric Hantz a, quant à lui, pris part à la grande valse des entraîneurs en prenant les commandes de Sochaux à la suite du départ d'Alain Perrin pour Lyon. Mais le MUC a également dû se priver des services de deux de ses joueurs les plus en vue, Ismaël Bangoura, parti au Dynamo Kiev, et, surtout, à la dernière minute, le Brésilien Grafite, à la faveur d'une clause libératoire activée par le club allemand de Wolfsbourg.
A ces départs, qui ressemblent à une véritable saignée, le club a répondu par une politique de recrutement prudente, voire attentiste, pariant, comme à l'accoutumée, sur de jeunes espoirs destinés à éclore sous la houlette du nouvel entraîneur, Rudy Garcia. Devenu depuis quelques années un excellent club formateur, comme en témoigne le parcours de James Fanchone, le MUC a su sortir de son centre de formation des jeunes prometteurs comme Coutadeur, Cerdan ou Samassa, très souvent présents dans son onze-type, et s'est fait une spécialité de dénicher dans les autres clubs les joueurs susceptibles d'éclater en Ligue 1, le dernier exemple en date étant certainement l'ex-cristollien Stéphane Sessegnon.
Pour combler certains de ces départs, l'effectif sarthois a certes enregistré le renfort de joueurs comme Ibrahima Camara, venu suppléer Bonnart sur le flanc gauche de la défense, l'espoir ivoirien de Beveren Gervinho et Anthony Le Tallec, arrivé à la fin du mercato pour remplacer Grafite sur le front de l'attaque mancelle. Un poste reste cependant toujours vacant : celui de latéral droit, où le départ d'Olivier Thomas n'a pas été comblé, et où les tentatives pour embaucher un spécialiste du poste, comme Hatem Trabelsi (ex-Manchester City) ou Cyril Jeunechamp (Rennes), se sont avérées infructueuses. Mais les observateurs s'accordent à dire que son meilleur recrutement, le MUC l'a accompli en sachant garder des valeurs sûres comme Pelé, Basa, Romaric, Matsui et de Melo, qui sont loin d'être étrangères au très bon début de saison des Rouges et or.
Déjouant les pronostics les plus pessimistes, le MUC version Garcia n'a pas tardé à prendre rapidement ses marques dans ce championnat de Ligue 1 2007-2008, au point de se retrouver co-leader au soir de la 4ème journée, à la faveur de trois victoires (dont deux à l'extérieur) et un match nul. Ensuite, l'équipe a connu un coup de moins bien, avec trois défaites, dont une, inquiétante, à domicile face au Paris SG, et une, encourageante, face à l'Olympique Lyonnais. En battant Valenciennes lors de la dernière journée, les Sarthois ont mis fin à l'hémorragie et se replacer dans la première partie de tableau. Sur le plan du jeu, le Mans n'a pas semblé souffrir du départ de l'entraîneur Frédéric Hantz, puisque Rudi Garcia a su maintenir le profil d'une équipe très volontaire, très compact et, surtout, très joueuse, trop parfois, puisque, si les Sarthois marquent volontiers des buts (12 en 8 matchs), ils en encaissent également beaucoup (11), signe indéniable d'une certaine fébrilité en ce secteur. A moins que cela ne soit la marque d'une générosité excessive d'une équipe portée sur l'effectif ou d'une naïveté assez naturelle dans une équipe encore très jeune et très perfectible.
Engranger des points et de la confiance
Telle est l'objectif que se fixent les deux équipes qui s'affronteront samedi soir à la Meinau. Auteur d'un parcours similaire, au point de se suivre au classement, Strasbourgeois et Manceau auront à coeur de montrer que leur été flamboyant n'était pas qu'un feu de paille et qu'elles peuvent ambitionner autre chose qu'une éreintante lutte pour le maintien. Elles voudront donc capitaliser sur leur début de saison encourageant pour continuer sur leur lancée et se maintenir autant que possible dans la première partie du classement, objectif annoncé pour les Sarthois, inavoué pour le Racing. Pour ce dernier, ce match à domicile vient à point pour se rassurer offensivement, en retrouvant enfin le chemin des filets pour la première fois en trois journées, et, sur le plan comptable, toute autre opération qu'une victoire serait une déception. Du côté sarthois, la frilosité n'étant pas de mise à l'extérieur, comme en témoignent les confrontations avec Sochaux, Bordeaux, et Lyon, l'objectif sera sensiblement le même. Les hommes de Jean-Marc Furlan sont donc prévenus : les Manceaux ne ferment jamais le jeu et jouent pour la gagne. Ce qui promet un bel affrontement entre deux équipes habituées à produire du jeu.
Du côté strasbourgeois, le Racing se présentera sur la pelouse de la Meinau sans son meneur de jeu attitré, Yacine Abdessadki, auteur de prestations énormes depuis le début de saison, ce qui pourrait conduire Jean-Marc Furlan, attaché au poste de meneur de jeu, à titulariser à sa place Pascal Johansen. Néanmoins, il serait surprenant que Jean-Marc Furlan se passe des services de Guillaume Lacour, son capitaine, qui n'a point démérité depuis le début de la saison. A moins qu'il n'opte pour un 4-4-2, étrenné lors des dernières sorties, et choisisse de titulariser pour la première fois Alvaro Santos en attaque, en compagnie du « revenant » Wason Renteria. Pour le reste, rien n'exige de changer une équipe qui a de bons résultats et la configuration devrait rester de facture classique par rapport au début de saison : James Fanchone, pour ses retrouvailles avec son club de toujours, devrait retrouver son flanc droit et Eric Mouloungui son flanc gauche, devant la paire de récupérateurs Cohade-Rodrigo. Les options restent donc ouvertes pour Jean-Marc Furlan qui ne cesse d'insister sur la capacité de l'équipe alsacienne à changer de tactique d'un match à l'autre ou même au cours d'un match.
Du côté sarthois, Rudy Garcia devra compter sur les absences de Paulo André (blessé de longue date) et de Mamadou Samassa, révélation mancelle de l'année dernière qui tarde à confirmer en ce début d'année. Devant l'inamovible Pelé et une défense à quatre pilotée par Marko Basa, se tiendra le véritable maître à jouer de cette équipe du Mans, homme-orchestre à la fois récupérateur et organisateur, l'Ivorien Romaric, soutenu dans sa tâche par ses deux hommes de l'ombre, l'infatigable Matthieu Coutadeur et l'homme aux frappes de mule Stéphane Sessegnon, en pleine forme depuis le début de saison. La charge de l'animation offensive sera dévolue, sur le flanc gauche, au virevoltant Matsui, l'homme qui transforme tous les ballons qu'il touche en or, et sur le flanc droit, au très rapide Gervinho, qui soutiendront le goleador manceau, Tullio de Melo, deuxième meilleur buteur du championnat.
Les équipes probables :
Strasbourg :
Remplaçants : Puydebois,Abou,Camadini, Johansen, Gargorov, Gameiro,Mulenga
Le Mans :
Remplaçants : Roche,Louvion,Yebda,Keita,Douillard,Loriot,Le Tallec
Auteurs de deux saisons encourageantes depuis leur retour en Ligue 1 en 2005, les Manceaux ne pensaient probablement pas connaître un été aussi agité à l'intersaison 2007-2008. Mais les bonnes performances de certains des cadres du MUC 72 n'ont pas manqué d'attiser les convoitises des plus grands clubs européens et ceux-ci ne se sont pas prié de courtiser les Pelé, Basa, Grafite et autres Romaric. Le club avait déjà vu partir nombre de ses tauliers, ceux-là mêmes qui avaient conduit à deux reprises le club de division inférieure jusqu'à l'élite : ainsi, les Laurent Bonnart (capitaine emblématique, parti pour Marseille), Olivier Thomas (Nantes), Yannick Fisher (Niort), et autres James Fanchone (Strasbourg) ont quitté les bords de Sarthe pour d'autres cieux. L'entraîneur Frédéric Hantz a, quant à lui, pris part à la grande valse des entraîneurs en prenant les commandes de Sochaux à la suite du départ d'Alain Perrin pour Lyon. Mais le MUC a également dû se priver des services de deux de ses joueurs les plus en vue, Ismaël Bangoura, parti au Dynamo Kiev, et, surtout, à la dernière minute, le Brésilien Grafite, à la faveur d'une clause libératoire activée par le club allemand de Wolfsbourg.
A ces départs, qui ressemblent à une véritable saignée, le club a répondu par une politique de recrutement prudente, voire attentiste, pariant, comme à l'accoutumée, sur de jeunes espoirs destinés à éclore sous la houlette du nouvel entraîneur, Rudy Garcia. Devenu depuis quelques années un excellent club formateur, comme en témoigne le parcours de James Fanchone, le MUC a su sortir de son centre de formation des jeunes prometteurs comme Coutadeur, Cerdan ou Samassa, très souvent présents dans son onze-type, et s'est fait une spécialité de dénicher dans les autres clubs les joueurs susceptibles d'éclater en Ligue 1, le dernier exemple en date étant certainement l'ex-cristollien Stéphane Sessegnon.
Pour combler certains de ces départs, l'effectif sarthois a certes enregistré le renfort de joueurs comme Ibrahima Camara, venu suppléer Bonnart sur le flanc gauche de la défense, l'espoir ivoirien de Beveren Gervinho et Anthony Le Tallec, arrivé à la fin du mercato pour remplacer Grafite sur le front de l'attaque mancelle. Un poste reste cependant toujours vacant : celui de latéral droit, où le départ d'Olivier Thomas n'a pas été comblé, et où les tentatives pour embaucher un spécialiste du poste, comme Hatem Trabelsi (ex-Manchester City) ou Cyril Jeunechamp (Rennes), se sont avérées infructueuses. Mais les observateurs s'accordent à dire que son meilleur recrutement, le MUC l'a accompli en sachant garder des valeurs sûres comme Pelé, Basa, Romaric, Matsui et de Melo, qui sont loin d'être étrangères au très bon début de saison des Rouges et or.
Déjouant les pronostics les plus pessimistes, le MUC version Garcia n'a pas tardé à prendre rapidement ses marques dans ce championnat de Ligue 1 2007-2008, au point de se retrouver co-leader au soir de la 4ème journée, à la faveur de trois victoires (dont deux à l'extérieur) et un match nul. Ensuite, l'équipe a connu un coup de moins bien, avec trois défaites, dont une, inquiétante, à domicile face au Paris SG, et une, encourageante, face à l'Olympique Lyonnais. En battant Valenciennes lors de la dernière journée, les Sarthois ont mis fin à l'hémorragie et se replacer dans la première partie de tableau. Sur le plan du jeu, le Mans n'a pas semblé souffrir du départ de l'entraîneur Frédéric Hantz, puisque Rudi Garcia a su maintenir le profil d'une équipe très volontaire, très compact et, surtout, très joueuse, trop parfois, puisque, si les Sarthois marquent volontiers des buts (12 en 8 matchs), ils en encaissent également beaucoup (11), signe indéniable d'une certaine fébrilité en ce secteur. A moins que cela ne soit la marque d'une générosité excessive d'une équipe portée sur l'effectif ou d'une naïveté assez naturelle dans une équipe encore très jeune et très perfectible.
Engranger des points et de la confiance
Telle est l'objectif que se fixent les deux équipes qui s'affronteront samedi soir à la Meinau. Auteur d'un parcours similaire, au point de se suivre au classement, Strasbourgeois et Manceau auront à coeur de montrer que leur été flamboyant n'était pas qu'un feu de paille et qu'elles peuvent ambitionner autre chose qu'une éreintante lutte pour le maintien. Elles voudront donc capitaliser sur leur début de saison encourageant pour continuer sur leur lancée et se maintenir autant que possible dans la première partie du classement, objectif annoncé pour les Sarthois, inavoué pour le Racing. Pour ce dernier, ce match à domicile vient à point pour se rassurer offensivement, en retrouvant enfin le chemin des filets pour la première fois en trois journées, et, sur le plan comptable, toute autre opération qu'une victoire serait une déception. Du côté sarthois, la frilosité n'étant pas de mise à l'extérieur, comme en témoignent les confrontations avec Sochaux, Bordeaux, et Lyon, l'objectif sera sensiblement le même. Les hommes de Jean-Marc Furlan sont donc prévenus : les Manceaux ne ferment jamais le jeu et jouent pour la gagne. Ce qui promet un bel affrontement entre deux équipes habituées à produire du jeu.
Du côté strasbourgeois, le Racing se présentera sur la pelouse de la Meinau sans son meneur de jeu attitré, Yacine Abdessadki, auteur de prestations énormes depuis le début de saison, ce qui pourrait conduire Jean-Marc Furlan, attaché au poste de meneur de jeu, à titulariser à sa place Pascal Johansen. Néanmoins, il serait surprenant que Jean-Marc Furlan se passe des services de Guillaume Lacour, son capitaine, qui n'a point démérité depuis le début de la saison. A moins qu'il n'opte pour un 4-4-2, étrenné lors des dernières sorties, et choisisse de titulariser pour la première fois Alvaro Santos en attaque, en compagnie du « revenant » Wason Renteria. Pour le reste, rien n'exige de changer une équipe qui a de bons résultats et la configuration devrait rester de facture classique par rapport au début de saison : James Fanchone, pour ses retrouvailles avec son club de toujours, devrait retrouver son flanc droit et Eric Mouloungui son flanc gauche, devant la paire de récupérateurs Cohade-Rodrigo. Les options restent donc ouvertes pour Jean-Marc Furlan qui ne cesse d'insister sur la capacité de l'équipe alsacienne à changer de tactique d'un match à l'autre ou même au cours d'un match.
Du côté sarthois, Rudy Garcia devra compter sur les absences de Paulo André (blessé de longue date) et de Mamadou Samassa, révélation mancelle de l'année dernière qui tarde à confirmer en ce début d'année. Devant l'inamovible Pelé et une défense à quatre pilotée par Marko Basa, se tiendra le véritable maître à jouer de cette équipe du Mans, homme-orchestre à la fois récupérateur et organisateur, l'Ivorien Romaric, soutenu dans sa tâche par ses deux hommes de l'ombre, l'infatigable Matthieu Coutadeur et l'homme aux frappes de mule Stéphane Sessegnon, en pleine forme depuis le début de saison. La charge de l'animation offensive sera dévolue, sur le flanc gauche, au virevoltant Matsui, l'homme qui transforme tous les ballons qu'il touche en or, et sur le flanc droit, au très rapide Gervinho, qui soutiendront le goleador manceau, Tullio de Melo, deuxième meilleur buteur du championnat.
Les équipes probables :
Strasbourg :
Remplaçants : Puydebois,Abou,Camadini, Johansen, Gargorov, Gameiro,Mulenga
Le Mans :
Remplaçants : Roche,Louvion,Yebda,Keita,Douillard,Loriot,Le Tallec
