Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Chaud froid sur la Meinau

Note
5.0 / 5 (6 notes)
Date
Catégorie
Après-match
Lectures
Lu 564 fois
Auteur(s)
Par mediasoc
Commentaires
4 comm.
IMG_20220806_165945.jpg
© klaus

Comme la saison passée, le Racing s’incline lors de la première journée, à domicile, malgré un très bon Matz Sels.

Le championnat débute avec les équipes au même endroit où on les avait laissées au mois de mai. Monaco terminait sa saison en boulet de canon (9 victoires et un nul seulement concédé dans les minutes supplémentaires du dernier match) et le Racing piétinait, les jambes lourdes.

C’est aussi l’impression que laissait la première période : le Racing était largué face à un Monaco déjà affûté pour les joutes européennes. Sans un grand Matz Sels dans les bois, Monaco aurait déjà pris le large.

Ce n’est qu’avec le but 100 % FC Metz (houuuuu) que le Racing mettait groggy l’ASM, qui finalement ne tombait pas au sol, malgré des coups de boutoir d’Habib Diallo et d’Adrien Thomasson dans le temps additionnel. 

Mais revenons au début : le soleil couvrait le stade de la Meinau pour cette rencontre de fin d’après-midi, le public est venu en nombre soutenir l’équipe qui a fini 6ème du dernier championnat, et qui n’a que peu changé par rapport à la saison passée. En bref tout le contraire par rapport au RCS Angers inaugural il y a un an : le coach était un inconnu, la défense était expérimentale, le jeu encore balbutiant.

Surprise au coup d’envoi : Alexander Djiku se retrouve titulaire après avoir manqué la dernière rencontre. Le reste de l’équipe était du classique de chez classique, avec un seul questionnement pour le poste d’arrière-droit : Marvin Senaya allait-il avoir l’occasion de se montrer après son bon match à Liverpool ? (spoiler : non)

Equipe


Monaco déjà à point


Le Racing semblait rapidement souffrir dans l’étuve de la Meinau. Matz Sels pare déjà au plus pressé dans le dos de sa défense, face au poison Diop. C’est Sanjin Prcic qui provoque le premier frisson du match avec son tir rituel, bien arrêté par Nübel.

Faut dire que les Monégasques n’ont pas mis la souris Ben Yedder sur le terrain, mais un gros steak : la nouvelle recrue suisse Embolo. Genre il fait deux Nyamsi, c’est pour dire qu’il serait difficile à transporter, même pour le SAMU. Il fait des ravages dans la défense strasbourgeoise en libérant de la place pour son compère Diop.

Les deux gardiens font une battle d’arrêts, mais on sent que ça chauffe de plus en plus pour le Belge. C’est finalement un corner, juste avant la mi-temps, dont la combinaison se voyait comme le nez au milieu de la figure, qui surprend le Racing. Le corner est frappé vers l’entrée de la surface, où attend Krépin Diatta. Mais le ballon est relayé par Axel Disasi de la tête, vers le destinataire initial, qui ne se prive pas de reprendre de volée hors de portée de Matz Sels.

La fraîcheur pour relancer le Racing


Le Racing a la pause pour réfléchir, et c’est finalement Thomas Delaine qui s’échauffe pour prendre le relais de RPG, assez discret jusqu’ici. Jullien Stéphan fait alors confiance à l’expérience de l’ancien Messin.

A la reprise, les attaquants strasbourgeois cherchent en vain le pénalty dans la surface monégasque.  Vient le moment Sofiane Diop : il foire complètement un corner, s’attirant les railleries du kop, mais ne manque pas une balle déviée par Liénard puis arrêtée par Sels, et pousse la balle dans le but. La température de la Meinau descend en flèche, d’autant plus que Jean Lucas trouve le poteau après le 151ème arrêt de la rencontre de Matz Sels.

L’entrant Thomas Delaine dépose du pied gauche un ballon sur la tête victorieuse d’Habib Diallo et redonne un espoir au Racing contre le cours du jeu. Julien Stéphan mise alors sur la fraîcheur en faisant entrer trois joueurs, dont Kevin Gameiro. Sur sa première chevauchée, on y croit mais perd ses appuis dans la surface, et se fait mal en retombant. On ne le verra plus jusqu’à la fin.

La dernière partie ressemble à beaucoup de matchs du Racing qui se remobilise pour arracher l’égalisation avec la force du désespoir mais aussi du public, reboosté par la réduction de l’écart.

C’est la clim finale


Julien Stéphan tente un 4-3-3 avec l’entrée de Dany Jean, volontaire mais brouillon. Le Racing presse et croit obtenir l’égalisation sur un nouveau jeu de tête d’Habib Diallo. L'équipe se congratule en compagnie de Julien Stéphan, mais la VAR refroidit le tout façon extincteur pour un hors-jeu d’un demi centimètre de la part du passeur Alexander Djiku.

Sur un dernier élan désespéré, Adrien Thomasson se faufile dans la surface mais trouve un réflexe décisif de Nübel, avant que Gerzino Nyamsi tire dans la niche du gardien monégasque pour finir la rencontre.

Le public repart avec une bonne crève après tous ces changements de température.

mediasoc

Commentaires (4)

Flux RSS 4 messages · Premier message par strohteam · Dernier message par il-vecchio

Commenter


Connectés

Voir toute la liste


Stammtisch

Mode fenêtre Archives