RCS - Cagliari, le compte rendu

Ce mercredi 27 juillet à 19h30, le Racing affronte l’équipe de Cagliari, ville située dans la jolie île de Sardaigne et récemment descendue en deuxième division. Après quelques recherches, on découvre que ce club a accueilli certains joueurs célèbres tels que Cristiano Zanetti, Gianfranco Zola, Massimiliano Allegri, Nené, Radja Naingollan ou Enzo Francescoli. Sur la feuille de match, en revanche, peu de noms ronflants alors que l'effectif de la saison passée était notamment composé de Martin Cáceres, de Dalbert ou Keita Baldé.

Pour ce premier match à la Meinau de la saison, environ 8 651 supporters se sont déplacés dont une petite centaine d’italiens principalement localisés en quart de virage visiteurs (il y a un vol direct Volotea entre Strasbourg et Cagliari). Le temps est agréable et l’ambiance bon enfant malgré l’absence de capo en tribune ouest (plusieurs chants sonores partent néanmoins de cette tribune en première mi-temps). A noter un nombre élevé de maillots "third" qui ont dû faire regretter à ceux qui l'ont commandé de ne pas l'avoir reçu et... à ceux qui ne l'ont pas commandé de ne pas l'avoir fait.

A trois exceptions près (Aholou, Senaya et Sahi), le Racing joue avec son « équipe type » en 3-5-2 avec Senaya et Liénard sur les ailes.


En face, l’équipe sarde semble jouer en 4-3-3 avec d’athlétiques et "virils" (comme nous le verrons ensuite) défenseurs. Lors de la première mi-temps, Cagliari impose un pressing intense, se projette rapidement vers l'avant et réussi à faire déjouer un Racing assez méconnaissable par rapport à ce qu'il a pu démontrer la saison dernière.

Cagliari marque coup sur coup deux buts à la 4ème d'une belle frappe enroulée des 20 mètres et à la 17ème de la tête sur corner. Les Italiens auraient pu corser l'addition suite à une passe loupée de Djiku puis une frappe mal arrêtée de Sels qui atterrit sur le poteau.

Côté Racing, pas grand chose si ce n'est à la 19ème une interception de Thomasson près de la surface sarde, un une-deux avec Ajorque conclu par Thomasson. On se dit que le Racing est reparti... Mais non. Senaya et Liénard ne réussissent pas (ou peu) à faire la différence sur les ailes et, au milieu, le Racing a du mal à récupérer la balle et à construire. Après la demie-heure de jeu, on retrouve (un peu) le Racing de la fin de saison dernière mais le Racing ne trouve pas les filets. En deuxième mi-temps, pas grand chose malgré les entrées de Gameiro (qui a un peu pesé sur la défense sarde puis est sorti blessé), de Bellegarde (qui a fait quelques percées), de Diarra (dont la fougue a été calmée par un vilain geste italien) et le jeune Nuss qui a plutôt bien tenu son couloir.

Que retenir de la deuxième mi-temps ? Pas grand chose. Le Racing essayé en vain mais a eu du mal à construire et à faire l avant-dernière ou dernière passe (voire l'avant-avant dernière passe) malgré une récupération de balle plus performante. A noter les blessures de Gameiro et de Djiku qui seront probablement préjudiciables au Racing.

Côté italien, moins de pressing et moins de projections vers l'avant et surtout quelques fautes grossières (un défenseur italien a littéralement catapulté Diallo dans les airs et un autre a fait une vilaine faute sur Djiku) et gains de temps...

Ce match devait mettre le Racing en confiance et c'est un doux euphémisme que de dire que ça n'a été ni le cas pour les joueurs, ni pour le staff, ni pour les supporters...

Monaco sera un match différent... Espérons-le !