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Plus de 20 000 personnes encore au stade samedi soir, la Meinau commence à (re)prendre de bonnes habitudes. Mais elle a toujours besoin que le terrain s'enflamme pour qu'elle-même s'embrase.
Un quart d'heure avant le coup d'envoi, on peut encore voir de longues queues devant les entrées. Il y aura du monde ce soir à la Meinau, ça fait toujours plaisir à voir, un peu moins quand on en fait partie. A l'échauffement les UB90 brandissent un message de soutien aux joueurs : « oubliez la défaite à Sainté, continuez à nous faire rêver ! » puis le speaker, après avoir présenté les deux nouvelles recrues, invite les gens à se lever sur le traditionnel « lève-toi si t'es Strasbourgeois ». Et quasiment tout le stade participe, c'est de mieux en mieux et on sent une nouvelle fois que quand le Racing a un bon niveau en championnat, les gens s'identifient naturellement plus et sont prêts à donner encore plus. De l'autre côté une vingtaine de courageux supporters lorientais ont fait le long déplacement jusqu'en Alsace et la plupart ont encouragé leur équipe tout du long malgré leur petit nombre, bravo à eux.
Au coup d'envoi, le stade n'est pas vraiment plein à cause des queues dehors, même le Kop ne l'est pas tout à fait. Le Kop justement accueille les joueurs avec des étendards dans la partie basse et une série de drapeaux dans la partie haute. Dès le deuxième chant un « Aux armes » est lancé mais le reste du public ne participe quasiment pas, complètement plongé dans le match. Et on ne peut pas dire que l'ambiance en première mi-temps fut extraordinaire mais il faut reconnaître que sur le terrain il n'y a pas non plus beaucoup de raisons de s'enflammer.
En deuxième mi-temps, le jeu devient plus alléchant, les occasions arrivent, les joueurs de Lorient tombent comme des mouches et les arbitres sont parfois un peu à l'ouest. Bref, ça réveille un peu la Meinau. Malheureusement les occasions ratées devant le but vont plus l'énerver que la transcender si bien que ce n'est que 15 minutes avant la fin du match qu'elle se met vraiment à soutenir, et de très belle manière, ses protégés. Le douzième homme est bien là mais ça ne suffit pas et le match se termine sur un match nul, sans but. Les joueurs sont malgré tout applaudis (quelques petits sifflets mais très minoritaires) : le public est conscient que Lorient a de bons éléments et joue au ballon, et que le Racing n'a pas démérité. Finalement, ce match nul n'est qu'une demi-déception.
Que les joueurs se reposent et surtout qu'ils assurent le prochain match à domicile car les supporters font leur retour petit à petit au stade, ça se voit, ça se sent. Mais ils ont encore besoin qu'on les fasse vibrer pour que la Meinau redevienne l'enceinte qui, il y a un bon paquet d'années, nous faisait tous rêver.
Au coup d'envoi, le stade n'est pas vraiment plein à cause des queues dehors, même le Kop ne l'est pas tout à fait. Le Kop justement accueille les joueurs avec des étendards dans la partie basse et une série de drapeaux dans la partie haute. Dès le deuxième chant un « Aux armes » est lancé mais le reste du public ne participe quasiment pas, complètement plongé dans le match. Et on ne peut pas dire que l'ambiance en première mi-temps fut extraordinaire mais il faut reconnaître que sur le terrain il n'y a pas non plus beaucoup de raisons de s'enflammer.
En deuxième mi-temps, le jeu devient plus alléchant, les occasions arrivent, les joueurs de Lorient tombent comme des mouches et les arbitres sont parfois un peu à l'ouest. Bref, ça réveille un peu la Meinau. Malheureusement les occasions ratées devant le but vont plus l'énerver que la transcender si bien que ce n'est que 15 minutes avant la fin du match qu'elle se met vraiment à soutenir, et de très belle manière, ses protégés. Le douzième homme est bien là mais ça ne suffit pas et le match se termine sur un match nul, sans but. Les joueurs sont malgré tout applaudis (quelques petits sifflets mais très minoritaires) : le public est conscient que Lorient a de bons éléments et joue au ballon, et que le Racing n'a pas démérité. Finalement, ce match nul n'est qu'une demi-déception.
Que les joueurs se reposent et surtout qu'ils assurent le prochain match à domicile car les supporters font leur retour petit à petit au stade, ça se voit, ça se sent. Mais ils ont encore besoin qu'on les fasse vibrer pour que la Meinau redevienne l'enceinte qui, il y a un bon paquet d'années, nous faisait tous rêver.
