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Les regards sont tournés vers la saison 2023/2024 qui marque le début d’une nouvelle ère. Il nous faut pourtant clôturer l’ère et la saison précédente et c’est, sans surprise, Matz Sels qui est nommé joueur de la saison sur le stub.
Détail du classement
Comme souvent lors d’une saison difficile, c’est le gardien qui prend la lumière. Avec une moyenne de 1,58, le gardien du racing domine nettement le classement annuel du baromètre du stub. Il a su maintenir tant bien que mal le Racing à flot jusqu’à l’arrivée d’Antonetti, à la suite de quoi ses notes sont devenues un peu plus irrégulières (jusqu’alors toujours dans le positif, Sels a obtenu ses seules 4 notes en-dessous de la moyenne à Marseille, à Monaco, contre Ajaccio et contre Lyon). Sels a tout de même +0,41 d’avance sur son dauphin, Habib Diarra. Ce dernier, avec une moyenne de 1,17, est l’une des révélations de la saison. Ismaël Doukouré, autre révélation de la saison, complète le podium avec une moyenne de 0,71.
Les révélations d’une saison ne sont pas pour autant des valeurs sûres pour la suivante. En veut pour preuve Gerzino Nyamsi, second du baromètre lors de la saison 2021-2022, et bon dernier de celui-ci. Avec une moyenne de -0,92, Nyamsi aura attendu la 28ème journée pour recevoir des stubistes une note positive (contre Auxerre, 2,49). Sa fin de saison est tout de même bien meilleure avec une moyenne de 0,27 durant l’ère Antonetti (7 matchs notés). Avant-dernier dans le classement, Ibrahima Sissoko a également réalisé une saison décevante (moyenne de -0,83), et l’arrivée de l’entraineur corse n’a que peu amélioré les choses (-0,31 sur 13 matchs notés). Lucas Perrin se classe antépénultième du baromètre avec une moyenne de -0,64. Contrairement à la saison précédente, Perrin n’est pas dernier du classement, sa moyenne en revanche est plus basse que la saison précédente de 0,19 point.
Dans le ventre mou, Habib Diallo (0,66), Alexander Djiku (0,40), Jeanricner Bellegarde (0,27) et Kévin Gameiro (0,17) obtiennent une moyenne positive. Obtiennent une moyenne négative : Dimitri Liénard (-0,4), Sanjin Prcic (-0,52 ; belle chute pour le tenant du titre 2021-2022) et Maxime Le Marchand (-0,55). Sels, Bellegarde, Dijku et Diallo sont les seuls joueurs à avoir une note supérieure durant la saison 2022-2023 que durant la précédente.
Yoo mais y sont où les autres ?
Dans cette saison à 39 matchs – ne pas oublier l'homérique rencontre de Coupe de France contre Angers –, il fallait 20 matchs notés pour apparaître dans le classement.
Ceux qui ne figurent pas au panthéon de cette mémorable saison sont (dans l’ordre de leur moyenne) : Fila 1,6 (1 apparition), Sanson 0,87 (18), Kandil 0,87 ; (3), Mothiba 0,7 (8), Bouebari 0,15 (1), Thomasson -0,29 (12), Pierre-Gabriel -0,34 (10), Delaine -0,4 (15), Ajorque -0,55 (11), Guilbert -0,67 (16), Sobol -0,93 (12), Aholou -0,98 (18), Dagba -1,10 (16), Nuss -1,8 (1).
Pour aller plus loin
L’utilisation des « boîtes à moustache » permet de vérifier visuellement la distribution des notes données à chaque joueur et donc leur constance et/ou volatilité au cours de la saison. Pour chaque joueur, le rectangle concentre 50% des notes, tandis que le trait du haut localise les 25% les notes les plus élevées et le trait du bas les 25% des notes les plus basses.
Une figure « ramassée » signifie donc que le joueur à des notes globalement constantes, tandis qu’une figure étirée met en évidence des notes inconstantes. Les points (cf Sels et Nyamsi), représentent des outlyers ou notes statistiquement aberrantes par rapport à l’ensemble des notes du joueur.
On n’observe pas de différence radicale concernant la distribution des notes entre les joueurs. Nyamsi, Sels et Diarra se démarquent toutefois par un faible écart interquartile (50% des notes médianes sont comprises dans un intervalle de 1,26 pour Nyamsi, et 1,44 pour Sels et Diarra). Autrement dit, les notes de ces joueurs sont restées globalement constantes, mauvaises pour Nyamsi, bonnes pour Sels et Diarra. A l’inverse c’est Bellegarde qui a le plus grande écart interquartile (2,5), donc la plus grande volatilité des notes. Gameiro, Prcic, Liénard et Diallo ont un écart interquartile supérieur à 2.
La moyenne de l’ensemble des notes données à tous les joueurs par les stubistes est de 0,03 (cette note devrait théoriquement être à 0 compte-tenu des objectifs du baromètre) avec un écart-type (moyenne des écarts à 0,3 de 0,27).
| Joueur | moyenne | matchs | notés |
|---|---|---|---|
| Sels | 1,58 | 36 | |
| Diarra | 1,17 | 22 | |
| Doukouré | 0,71 | 29 | |
| Diallo | 0,66 | 33 | |
| Djiku | 0,40 | 30 | |
| Bellegarde | 0,27 | 28 | |
| Gameiro | 0,17 | 28 | |
| Liénard | -0,4 | 22 | |
| Prcic | -0,52 | 26 | |
| LeMarchand | -0,55 | 24 | |
| Perrin | -0,64 | 21 | |
| Sissoko | -0,83 | 21 | |
| Nyamsi | -0,92 | 20 |
Pour rappel, les notes vont de +3 à -3. Après chaque match, les stubistes désignent les trois meilleurs joueurs de la rencontre et les trois moins bons (ce qui ne veut pas nécessairement dire que ceux-ci ont fait un mauvais match). Le joueur mis en tête de liste gagne trois points, le deuxième gagne deux points et le troisième gagne un point. Le calcul est le même pour les "flops", le moins bon joueur perdant trois points.
Sont indiqués dans ce classement les joueurs ayant disputés au moins 20 matchs (minimum 20 minutes de jeu par match), soit la moitié des 39 matchs disputés.
