Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Le Racing et la querelle entre les Anciens et les Modernes

Note
4.9 / 5 (11 notes)
Date
Catégorie
Humeur
Lectures
Lu 1.320 fois
Auteur(s)
Par fremetter
Commentaires
18 comm.

Et si les (petites) querelles aperçues ça et là sur le Stub n'était que le prolongement d'une lutte ancienne entre la conservation et l'innovation ? Petite digression historico-littéro-footballistique d'été.

« Toute la question de la prééminence entre les Anciens et les Modernes étant une fois bien entendue, se réduit à savoir si les arbres qui étaient autrefois dans nos campagnes étaient plus grands que ceux d’aujourd’hui. En cas qu’ils l’aient été, Homère, Platon, Démosthène, ne peuvent être égalés dans ces derniers siècles, mais si nos arbres sont aussi grands que ceux d’autrefois, nous pouvons égaler Homère, Platon et Démosthène. » (Bernard Le Bouyer de Fontenelle, Digression sur les Anciens et les Modernes et autres textes philosophiques, 1688)

Depuis l’annonce du rachat du Racing par BlueCo, la communauté racingstub se déchire entre partisans de cette évolution, avec l’espoir qu’elle permette au Racing « de changer de dimension », et opposants à ce type de prise de contrôle par un investisseur possédant déjà un club phare en Premier League, qui pointent du doigt le risque de satellisation du club dans une galaxie dont le centre ne serait pas en Alsace. Les échanges sont vifs et tranchés, souvent sarcastiques, parfois acrimonieux. Preuve d’un certain niveau de tension, la fermeture par la modération pendant quelques jours du topic « club des optimistes » (initialement créé en janvier 2023 par ceux qui croyaient au maintien alors que le Racing était au fond du trou, avec un premier message mythique), en raison d’échanges musclés entre stubistes. Depuis, plus d’un mois après le rachat, le sujet reste inflammable, le feu couve et chaque post polémique est susceptible de le rallumer… Au point que certains s’émeuvent de cette dispute et craignent qu’une scission ne vienne séparer définitivement deux stubs irréconciliables, les optimistes et les non-optimistes.

Alors, sommes-nous condamnés à vivre notre congrès de Tours ? Notre grand schisme d’Orient ? Et si au contraire cette querelle s’inscrivait dans une longue et glorieuse tradition française, faite de débats, de confrontations d’idées, de controverses ? Ne rejouerait-on pas à notre niveau la lutte entre les Anciens et les Modernes ? En effet, la revendication de modernité traverse toute l’histoire humaine, où elle réapparaît sous des formes sans cesse nouvelles : le besoin de libérer le présent de la sujétion du passé, en vue d’en assurer la singularité, et éventuellement la supériorité, a toujours existé et s’est affirmée de manière plus ou moins forte et polémique. Le football en général, et le Racing en particulier, n’y échappe pas. Voilà une belle occasion pour plonger le temps de quelques paragraphes dans l’histoire des lettres et du football !

Homère ou La Bruyère ?

Cette revendication de modernité a revêtu un caractère particulièrement tendu, et est même devenue une préoccupation dominante, à la fin du XVIIème siècle, quand a éclaté la grande querelle des Anciens et des Modernes, passée quasiment au rang d’affaire d’Etat lorsqu’elle a débordé du seul champ des arts et des lettres. Les tenants des deux camps (les auteurs grecs anciens sont indépassables // le siècle de Louis XIV égale voire surpasse tout ce qui s’est fait avant) à l’égard du présent et du passé, qui ne formaient au départ qu’une seule communauté, se sont alors organisés en groupes de pression qui se sont disputés bruyamment l’espace public, le droit à représenter l’esprit général de l’époque et à en diriger les manifestations dans le sens qu’ils préconisaient, celui de la conservation ou celui de l’innovation.

Il s’agissait en réalité d’un événement prédéterminé : les thèmes dont la querelle s’est nourrie avaient pour la plupart commencé à émerger longtemps auparavant et s’étaient développés au cours des époques précédentes. Ils se sont à un certain moment rapprochés, recoupés, et c’est de leur rencontre qu’est sortie la tonitruante dispute dont les échos se sont fait entendre pendant un siècle.

Cruyff ou MBappé ?

La chose n’est pas nouvelle non plus dans le foot. Les réseaux sociaux aujourd’hui, les blogs, les espaces commentaires des Cahiers du Football ou de So Foot hier, regorgent de prises de positions sur l’existence ou non d’un glorieux âge d’or du football, qui se situerait dans les 70’s – 80’s, avec pour marqueurs de ces temps bénis l’amour du maillot, la fidélité des joueurs à leur club et la présence de joueurs régionaux dans les effectifs. Ces années recèlent une infinité de références positives : le football total des Néerlandais, le romantisme (mal récompensé) des Brésiliens, l’équipe de France du carré magique, le jeu à la nantaise...

Pourtant, en regardant objectivement, c’est aussi la période où les tactiques défensives, axées sur le physique ou la malice s’imposent avec le plus d’efficacité, la période où le vice et les brutalités culminent. Les artistes comme Cruyff, Platini ou Maradona devaient survivre à des tacles de bouchers, et la justice sportive était souvent vaincue par les tricheries.

Inversement, le football des Anciens est dénigré par les Modernes sous l’angle de sa lenteur et de sa faible intensité (« ça manque de rythme »). En réalité, le rythme était autre : moins enlevé, certes, mais pas absent. La liberté de mouvement dont dispose alors le porteur du ballon est effectivement frappante : il a le temps et l’espace pour évoluer, et l’on s’étonne que les adversaires restent si passifs, au point de paraître rétrospectivement irresponsables dans leur absence de pressing et leur replacement aléatoire. Aucun entraîneur contemporain ne tolérerait un tel laxisme. Cette indolence apparente résultait bien sûr des caractéristiques physiques des joueurs, qui ne pouvaient, alors, tenir 90 minutes en enfilant autant de kilomètres que leurs homologues actuels. Pour une autre part, ce tempo modéré constituait une convention de jeu tacite. C’est ainsi que l’on s’accordait à jouer, et un N’Golo Kanté téléporté en 1982 serait passé pour un hurluberlu, voire un danger sanitaire.

Par contraste, c’est donc la rapidité du jeu moderne qui mérite d’être pleinement perçue. Les joueurs doivent maîtriser des passes qui auraient eu des allures de tirs il y a trois ou quatre décennies. On lit parfois que le niveau technique a baissé, mais ce n’est pas certain : la technique a littéralement de moins en moins d’espace pour s’exprimer quand il importe de se replacer, de presser, et quand les gestes les plus simples (contrôler, passer) doivent être accomplis avec une rapidité affolante, sous une pression constante.

Il n’est pas exclu que les footballeurs qui nous paraissent les plus maladroits (y compris dans l’entrejeu du Racing !) aient un bagage technique égal ou supérieur à leurs prédécesseurs, mais qu’il reste inexploité dans un contexte où les exigences d’impact dans les duels et de respect des mises en place constituent des fins en soi et contraignent à une efficacité maximale. La performance technique dans le foot moderne, c’est déjà de ne pas perdre le ballon.

Bord ou Boehly ?

Pour toute une génération d’Alsaciens, l’âge d’or du Racing Club de Strasbourg se situe entre les années 60 et 70, avec comme points d’orgue la coupe de 1966 et surtout le titre de 1979, conquis par une équipe très alsacienne cornaquée par le mage hirsute de la Meinau. Cet âge d’or s’achève dans les gaz lacrymogène et l’incendie de la tribune lors de la réception de Nantes à l’automne 1980. Pour la génération suivante, ce sera plutôt la période située entre le coup franc de Keshi contre Rennes et la campagne européenne glorieuse de 1997-1998. La pelouse de la Meinau est alors foulée par des joueurs exceptionnels et talentueux, qui font tomber les Rangers, puis Liverpool, et inquiètent sérieusement l’Inter de Ronaldo. Par-delà les moments enchanteurs, les Anciens clairvoyants n’oublient cependant pas la versatilité du public de cette période, toujours prompt à siffler ses propres joueurs dès la 30ème minute et jamais avare de cris de singe, et encore moins la déconfiture McCormack qui a suivi…

Une nouvelle génération de suiveurs s’est agrégée autour du club au moment de la chute du Racing et sa reconstruction depuis le CFA2, qui a rapproché les supporters des joueurs et créé un esprit unique en France : le fameux ADN du Racing, basé sur un soutien sans faille, des chants, des animations… et un stade à guichets fermés. Cette génération de supporters Modernes a relayé les Anciens. Dans les travées du stade, finis les sifflets et le fantasme de l’attaquant allemand « Bomber », place aux tifos potaches et aux chants infinis, merci, de rien. Racingstub s’est développé dans ce contexte et a largement contribué à relayer et populariser ce nouvel esprit Racing du supporterisme, basé autant sur l’expérience sociale et culturelle que sur le sportif. Il est clair pour les suiveurs de cette époque que les déplacements à Vesoul ou Saint Louis-Neuweg relevaient autant du happening que du challenge sportif, mais ils ont forgé durablement un état d’esprit nouveau, Moderne. C’est cet esprit originel de racingstub qui est encore prolongé par beaucoup, notamment dans le dernier radiostub qui a tant fait parler.

Aujourd’hui, cette génération de la reconstruction cohabite avec des suiveurs qui attendent plus que jouer le maintien en espérant de temps en temps un beau résultat. Ces derniers, récents dans leur attachement au club ou anciens qui espèrent mieux du Racing, ont pris acte du virage pris par le football (investisseurs étrangers, trading, transferts prohibitifs…), l’acceptent et souhaitent que le club s’inscrive dans ce mouvement. L’arrivée de BlueCo est vue comme l’opportunité qui pourra faire entrer Strasbourg dans la Modernité du football globalisé qui est devenu la norme, quitte à laisser derrière ce qui a fait son originalité : propriétaires locaux, modèle économique vertueux, scouting malin, centre de formation efficace.

Alors dans cette querelle, qui des Modernes ou des Anciens l’a emporté ? Personne véritablement : Homère, Platon et Démosthène restent des références, mais ils ont été rejoints au Panthéon des auteurs par Racine, Corneille et Perrault. Et pour le Racing ? Difficile à prédire, les expériences McCormack et Hilali incitent à la prudence, voire à la méfiance. Pour autant, le fait est que BlueCo est le nouveau propriétaire, et nous, simples spectateurs, ne pouvons rien y changer.

Comme beaucoup ici, j’ai à titre personnel une vision plutôt romantique ; j’ai été fier que mon club représente une approche alternative du foot, plus ancrée dans la réalité, moins hors-sol, quitte à avoir pour principale ambition d’exister, de se maintenir et de montrer qu’un autre football est possible. Mais aujourd’hui, je ne peux pas simplement décider de ne plus supporter mon club, je vais donc devoir faire avec. Je vais continuer à suivre le Racing, à m’enthousiasmer après une victoire, à m’inquiéter quand on approche de la zone de relégation, à m’agacer des incohérences du recrutement. Bref, pour le meilleur et pour le pire !

fremetter

Commentaires (18)

Flux RSS 18 messages · Premier message par Clefts · Dernier message par teddy95

  • Que des conneries pour encore dénigrer le rachat du club on vous entends pas beaucoup sur l'aspect positif par contre vous serez les premiers à prendre des places en match de coupe d'Europe si on s y qualifie grâce a ce rachat
  • C'est la bataille de Kellernani !
  • Article lucide écrit par un Ancien qui ne dénigre pas les Modernes.
  • Encore une fois, je ne suis pas certain d'une telle dualité dans les positionnements, ni que le statut d'ancien ou de moderne prédétermine un avis sur ce rachat. Le stub traverse une crise de waitandseeite aïgue et beaucoup jugeront aux résultats (qui peuvent aller rapidement dans un sens comme dans un autre ce qui fait que ce positionnement pourrait aussi se traduire en girouetteite aïgue ). Cela dit, belle plume !
  • Un peu de retard sur l'épreuve du bac philo ou beaucoup d'avance sur celle de 2024.
    Un régal !
  • Belle plume
  • Très bel article, très juste, érudit sans verser dans le pensum.

    Bravo !
  • J'aime beaucoup ce type d'article,il est très bien, et très bien équilibré.

    Une remarque au sujet du passage qui part de la reconstruction du Racing à partir de la CFA2 (en -1 de l'ère MKLG (1): "place aux tifos potaches et aux chants infinis, merci, de rien. Racingstub s’est développé dans ce contexte et a largement contribué à relayer et populariser ce nouvel esprit Racing du supporterisme, basé autant sur l’expérience sociale et culturelle que sur le sportif."; même si ce n'est pas ce que vous dites, puisque vous parlez d'un site qui "se développe", le passage peut laisser penser que le site Racingstub a débuté à ce moment-là, ce qui n'est pas le cas. La période hilalose a été aussi un grand moment dans le racingstub-verse.

    Ceci dit, ça n'enlève rien à la qualité de ce papier, qualité évoquée au début de ce commentaire.

    Blourg

    JPDarky

    (1) Ère de "Marc Keller Le Guide", débutée en CFA
  • Très beau billet, agréable à lire, merci!
  • Réflexion, voire méditation très intéressante, merci fremetter! Pour moi, sur l'aspect sportif, il y a "les footballs" qui gagnent et ceux qui échouent, chacun replacé dans son époque. Sur l'aspect économique, tout a diamétralement changé depuis les années 60, tu l'expliques fort bien. Keller l'a bien compris, d'où cette vente. Notre seul souhait, me semble-t-il, est que le Racing retrouve sa place durablement dans le Top 5 à 8, donc continuons de le soutenir. Maintenant, comme ancien, j'aurai toujours la nostalgie de "ces temps bénis de l’amour du maillot, la fidélité des joueurs à leur club et la présence de joueurs régionaux dans les effectifs."... 79, déjà 44 ans;)
  • L'After Foot a Thibault Leplat et nous on a Fremetter. Belle plume
  • Merci à tous pour vos commentaires!

    @jpdarky en effet la formulation peut prêter à confusion. Il était bien clair pour moi que le stub a été créé 10 ans avant le cfa2, mon propos était effectivement d’indiquer qu’il a largement accompagné les épisodes destruction-reconstruction du club.
    J’en profite pour signaler qu’a cette période j’étais un lecteur assidu des textes darkiens dans les CDF…
  • Clefts a écrit, le 28/07/2023 18:35 :
    Que des conneries pour encore dénigrer le rachat du club on vous entends pas beaucoup sur l'aspect positif par contre vous serez les premiers à prendre des places en match de coupe d'Europe si on s y qualifie grâce a ce rachat


    Développe donc les rares aspects positifs, au lieu d'être agressif
  • Très chouette... Parfaitement d'accord avec la dernière partie : le dernier paragraphe résume mon état d'esprit aussi. Bravo !
  • Ça fait du bien de quitter le monde du blanc ou du noir. Il existerait donc une zone grise ?
    Merci pour ce joli billet.
  • Comment ça ? Pas même une petite mention de l'époque des stublogs ? Des amis stubistes (que l'on rencontrait en vrai lors d'épiques épopées) ? Des Bretzels récoltés à chaque message postés, qui entretenaient un bel esprit de communauté stubique, très loin de celle de la dernière décennie faite de tweetos, de stats, de news ou pire encore... de foot !

    Si je reconnais volontiers l'existence d'une querelle des anciens et des modernes pour tout ce qui concerne les différentes époques relatées brillamment dans ce billet, je pense qu'il convient également de prendre en compte la différence entre jeunes loups et vieux cyclistes, pour tout ce qui concerne les évolutions du stub à proprement parler.

    Et je peux même songer à me dire, sans me tromper, que le consensus entre les vieux semble être trouvé dans l'incarnation de la résistance à BlueKellerCo.
    JAMAIS, pour ma part, je n'avais été plus d'accord avec mes pairs, les anciens d'hier avec qui je nourrissais énormément de points de divergences, qu'aujourd'hui.

    Ceux qui protégeaient déjà st Marco du temps d'IMG, des grands défenseurs de Ginette aux opportunistes lunettiers, des wait and seeistes de l'ère Jafar à ceux qu'on n'a plus jamais revu jusqu'au retour en l1..., des pourfandeurs de Sitterlé, aux hagyographes de Marco Zedong, notre grand timonier, des frileux du "surtout ne pas monter en l1 c'est trop tôt", aux "mon dieu la coupe d'Europe ? Vous visez la ruine club ?", je les reconnais désormais majoritairement tous à l'unisson d'une seule et même voix, à laquelle j'ai envie de joindre la mienne :

    Totale méfiance en BlueCo !
  • Mieux vaut le maintien avec des gens bien que la Coupe d'Europe avec des salopes. j'en démords pas. pour moi, le Racing est mort. Vive le Racing ! après, comme, je l'ai souvent dit, si le Racing nouvel (kell)ère permet la création de tels articles ça suffit déjà à mon bonheur...
  • Bel article en effet, même si je ne partage pas vraiment ton point de vue de conclusion...

    Je suis également fier de l'histoire de notre club et notamment de la façon dont nous avons su nous relever des déboires de la décennie passée, mais à un moment, j'aimerais renouer avec l'ambition : savoir que nous pouvons jouer autre chose que le maintien, savoir que les journaux nationaux nous accorderont un peu plus de respect ou d'attention qu'un entrefilet contre le PSG ou l'OM, savoir que Strasbourg peut ENFIN être une place forte en Europe (et pas que d'un point de vue administratif)...

    Alors oui, nous sommes "condamnés" à être la réserve de Chelsea, à viser au mieux la C3 ou la C4 car nous perdrons systématiquement nos meilleurs éléments au profit du "grand frère". Et après ? Le club ne m'appartient pas et le romantisme n'existe plus dans le foot pro depuis des lustres !

    Par conséquent, je ne vais pas devoir "faire avec" mais je choisis de continuer à supporter le Racing aussi longtemps que la Meinau poussera et que les joueurs se bougeront les fesses sur le terrain. A mon sens, ce n'est pas le propriétaire qui définit mon attachement au club, sinon j'aurais déjà fui après les passages d'IMG et Hilali...

Commenter


Connectés

Voir toute la liste


Stammtisch
  • arthas ce point peut jouer en faveur du HAC à la 34e
  • arthas Ils ont un meilleur goal average, ce soir ça leur suffit pour repasser devant Metz
  • islay Marseille ???@ewolfo...
  • arthas Il n'empêche que c'est un point important pour le maintien
  • arthas La physionomie fait mal pour les Havrais, même si Paris a archi dominé quand même
  • fouxy Le déroulé du match c’est une claque pour Le Havre
  • fanta une victoire demain et on est maintenu officiellement
  • fouxy Avant le match oui @tenseur
  • arthas L'arbitre qui laisse le match se poursuivre mdr
  • tenseur Bon ça aurait pu être pire. Mais le PSG faire un nul vs Le Havre....
  • fouxy Vu la physionomie
  • fouxy Ce match nul va faire mal à la tête aux havrais
  • elwolfo68 (nous, nice puis marseille)
  • elwolfo68 le havre doit prendre 7 points sur ses 3 derniers matchs pour nous dépasser (
  • arthas Et voilà, l'enfilade comme d'hab' :p
  • tenseur Oufff
  • islay Psg sérieux ;))
  • tenseur Et Strasbourg va jouer chez Le Havre a la prochaine journee
  • athor 3-3
  • tenseur Pas sérieux de la part du PSG

Mode fenêtre Archives