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Le Racing n’a pas réussi à assurer son maintien sur le terrain du Havre, porté par son public et l’impérieuse nécessité de vaincre. Mais la délivrance est venue plus tard dans la soirée.
Ce genre d’affiche annonce généralement un match moche et viril pour le maintien. Les Strasbourgeois sont plus détendus par les 7 points d’avance sur le barragiste à 3 journées de la fin, même si le maintien n’est pas encore mathématiquement acquis. Les Havrais sont plus tendus : juste au-dessus de la ligne de flottaison grâce à une différence de buts favorable par rapport à Metz.
Le dernier match du Havre à Paris (3-3) a galvanisé les troupes menées par le très francophile Luka Elsner, assisté par l’ancien coach des féminines du Racing Serge Costa. Le public est au rendez-vous du stade Océane pour pousser son équipe pour ce match programmé un samedi : le dimanche étant une journée sans match en commémoration du drame de Furiani il y a 32 ans.
Du côté du Havre, Mohamed Bayo est blessé (cheville), Arouna Sangante est suspendu.
Chez les Strasbourgeois, Habib Diarra est suspendu, permettant la première titularisation de Jérémy Sebas
Comme à son habitude, le Racing attend Godot devant sa surface afin de lancer des contres à la moindre demi-opportunité. C’est d’ailleurs ce qui arrive à la 10ème minute quand Senaya intercepte un ballon, relayé par Bakwa vers l’attaque. Emegha remise d’une touche de balle à Andrey Santos qui frappe des 20 mètres, juste au-dessus. Encore un « presque but de la saison » pour la recrue temporaire brésilienne.
L’action dure 8 secondes, est-ce pour attirer le sponsoring d’Ovomaltine ?
A la 12ème minute, Le Havre répond sur corner, quand Gauthier Lloris propulse le ballon sur la barre transversale. Sans briller, ils trouvent finalement l’ouverture à la 24ème minute grâce à une action bien posée, comme à l’entraînement. Casimir cherche le une-deux avec Sabbi, prend de vitesse Thomas Delaine et Abakar Sylla, centre parfaitement pour Kechta libéré de tout marquage, qui marque d’une tête au premier poteau (1-0).
Deux minutes plus tard, Arthur Desmas se fait peur en étant contré par Emmanuel Emegha.
Un contre rapidement mené par Bakwa lance Emegha seul face au gardien, mais il n’arrive pas à frapper suffisamment fort du pied gauche, bien qu’il soit ambidextre des pieds. Encore une action chronométrée à 8 secondes mais toujours pas de la dynamique pour faire soulever les foules dans le parcage visiteur.
Des petits riens empêchent l’égalisation strasbourgeoise : une passe un poil trop forte, un tir un peu trop mou, et une réalisation technique globale beaucoup trop légère.
Juste un peu avant la pause, Sissoko récupère le ballon au milieu de terrain, lance Dilane Bakwa, dont le tir enroulé passe pas loin du tout de la cage de Desmas. Combien de temps a duré l’action à votre avis ?
La tactique aurait pu payer, mais c’est bien sur un but de retard que les Bleus regagnent les vestiaires.
En deuxième mi-temps, Le Havre semble lâcher la balle, laissant les Strasbourgeois se débrouiller avec une possession aussi gênante que le sparadrap du Capitaine Haddock. Sur une des rares actions longuement construites (i.e. de plus de 8 secondes), Bakwa trouve Sissoko à l’entrée de la surface : il centre subtilement pour Emegha, oublié par la défense centrale havraise. Seul face au gardien, il envoie sa tête en plein milieu sur le gardien. Caramba ! encore raté ! Encore une grosse occasion gâchée (58ème minute).
Sebas et Senaya sortent, pour l’entrée de Sahi et Gameiro. La défense passe à 4, l’attaque également.
Mais pas le temps de trouver ses marques en défense. A la 65ème, alors que Le Havre n’en touchait plus une, Targhalline trouve Casimir en profondeur derrière Sylla, parti à la pêche. Le deuxième but devient une copie du premier : centre de Casimir pour la tête de Kechta, toujours pas pris au marquage par Guilbert (2-0). Les courants d’air sont nombreux dans la surface strasbourgeoise.
Dans la foulée, le 3-0 est proche avec une double occasion contrée in-extremis par Bellaarouch et Guilbert.
Les Havrais attendent patiemment et contrent, créant à chaque fois le danger dans la défense à 4 toujours aussi poreuse.
C’est sur un corner que les Strasbourgeois trouvent la faille, grâce à la déviation bien sentie du sommet du crâne de Frédéric Guilbert à la 86ème (2-1). Dilane Bakwa signe sa 6ème passe décisive de la saison (et même de l’année 2024) sur ce corner.
Le Racing pousse vainement en fin de rencontre, sans créer de nouvelle occasion. Dans la dernière minute du temps additionnel, André Ayew crucifie la défense strasbourgeoise pour sceller la victoire (3-1).
Au final, c’est dans le jeu en contre-attaques que le Racing a eu les meilleures occasions, comme souvent au courant de cette saison. Le jeu construit pose plus de difficultés.
Les Havrais peuvent fêter cette victoire qui les rapprochent du maintien en compagnie de leur public. Les Strasbourgeois doivent attendre encore un peu : le soulagement arrive quelques heures après, lorsque le maintien est acquis suite à la défaite du FC Metz contre Rennes.
Pour fêter ça avec contrition, Patrick Vieira a convoqué ses joueurs ce dimanche pour les sermonner sur cette contre-performance et les préparer au dernier intérêt de la saison : battre le FC Metz et les envoyer en barrages.
Le dernier match du Havre à Paris (3-3) a galvanisé les troupes menées par le très francophile Luka Elsner, assisté par l’ancien coach des féminines du Racing Serge Costa. Le public est au rendez-vous du stade Océane pour pousser son équipe pour ce match programmé un samedi : le dimanche étant une journée sans match en commémoration du drame de Furiani il y a 32 ans.
Du côté du Havre, Mohamed Bayo est blessé (cheville), Arouna Sangante est suspendu.
Chez les Strasbourgeois, Habib Diarra est suspendu, permettant la première titularisation de Jérémy Sebas
Comme à son habitude, le Racing attend Godot devant sa surface afin de lancer des contres à la moindre demi-opportunité. C’est d’ailleurs ce qui arrive à la 10ème minute quand Senaya intercepte un ballon, relayé par Bakwa vers l’attaque. Emegha remise d’une touche de balle à Andrey Santos qui frappe des 20 mètres, juste au-dessus. Encore un « presque but de la saison » pour la recrue temporaire brésilienne.
L’action dure 8 secondes, est-ce pour attirer le sponsoring d’Ovomaltine ?
A la 12ème minute, Le Havre répond sur corner, quand Gauthier Lloris propulse le ballon sur la barre transversale. Sans briller, ils trouvent finalement l’ouverture à la 24ème minute grâce à une action bien posée, comme à l’entraînement. Casimir cherche le une-deux avec Sabbi, prend de vitesse Thomas Delaine et Abakar Sylla, centre parfaitement pour Kechta libéré de tout marquage, qui marque d’une tête au premier poteau (1-0).
Deux minutes plus tard, Arthur Desmas se fait peur en étant contré par Emmanuel Emegha.
Un contre rapidement mené par Bakwa lance Emegha seul face au gardien, mais il n’arrive pas à frapper suffisamment fort du pied gauche, bien qu’il soit ambidextre des pieds. Encore une action chronométrée à 8 secondes mais toujours pas de la dynamique pour faire soulever les foules dans le parcage visiteur.
Des petits riens empêchent l’égalisation strasbourgeoise : une passe un poil trop forte, un tir un peu trop mou, et une réalisation technique globale beaucoup trop légère.
Juste un peu avant la pause, Sissoko récupère le ballon au milieu de terrain, lance Dilane Bakwa, dont le tir enroulé passe pas loin du tout de la cage de Desmas. Combien de temps a duré l’action à votre avis ?
La tactique aurait pu payer, mais c’est bien sur un but de retard que les Bleus regagnent les vestiaires.
La 4-2-4 desesperado pour finir
En deuxième mi-temps, Le Havre semble lâcher la balle, laissant les Strasbourgeois se débrouiller avec une possession aussi gênante que le sparadrap du Capitaine Haddock. Sur une des rares actions longuement construites (i.e. de plus de 8 secondes), Bakwa trouve Sissoko à l’entrée de la surface : il centre subtilement pour Emegha, oublié par la défense centrale havraise. Seul face au gardien, il envoie sa tête en plein milieu sur le gardien. Caramba ! encore raté ! Encore une grosse occasion gâchée (58ème minute).
Sebas et Senaya sortent, pour l’entrée de Sahi et Gameiro. La défense passe à 4, l’attaque également.
Mais pas le temps de trouver ses marques en défense. A la 65ème, alors que Le Havre n’en touchait plus une, Targhalline trouve Casimir en profondeur derrière Sylla, parti à la pêche. Le deuxième but devient une copie du premier : centre de Casimir pour la tête de Kechta, toujours pas pris au marquage par Guilbert (2-0). Les courants d’air sont nombreux dans la surface strasbourgeoise.
Dans la foulée, le 3-0 est proche avec une double occasion contrée in-extremis par Bellaarouch et Guilbert.
Les Havrais attendent patiemment et contrent, créant à chaque fois le danger dans la défense à 4 toujours aussi poreuse.
C’est sur un corner que les Strasbourgeois trouvent la faille, grâce à la déviation bien sentie du sommet du crâne de Frédéric Guilbert à la 86ème (2-1). Dilane Bakwa signe sa 6ème passe décisive de la saison (et même de l’année 2024) sur ce corner.
Le Racing pousse vainement en fin de rencontre, sans créer de nouvelle occasion. Dans la dernière minute du temps additionnel, André Ayew crucifie la défense strasbourgeoise pour sceller la victoire (3-1).
Au final, c’est dans le jeu en contre-attaques que le Racing a eu les meilleures occasions, comme souvent au courant de cette saison. Le jeu construit pose plus de difficultés.
Les Havrais peuvent fêter cette victoire qui les rapprochent du maintien en compagnie de leur public. Les Strasbourgeois doivent attendre encore un peu : le soulagement arrive quelques heures après, lorsque le maintien est acquis suite à la défaite du FC Metz contre Rennes.
Pour fêter ça avec contrition, Patrick Vieira a convoqué ses joueurs ce dimanche pour les sermonner sur cette contre-performance et les préparer au dernier intérêt de la saison : battre le FC Metz et les envoyer en barrages.