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- Par rachmaninov
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Ce n'est parce qu'ils sont entraînés par le plus grand libéro de l'histoire de l'équipe de France que les Girondins de Bordeaux vont être épargnés par la satire. Tel les Montagnards, charrions les Girondins !
(NDLR : cet article fait partie d'une série d'articles au ton décalé et résolument second degré. A lire avec précaution et humour !)
Cet article a quelque chose d'anachronique. Il prétend mettre en boîte les Girondins de Bordeaux alors que la rivalité Strasbourg-Bordeaux n'est plus qu'un souvenir vieux de quinze ans. Elle est loin l'époque où Gaëtan Huard, alors portier girondin, déclarait être prêt à manger un rat si le Racing montait en D1. On imagine mal Ulrich Ramé se prêter à pareille déclaration. Cela ne rend ma tâche que plus difficile : comment épingler un club qui laisse de plus en plus indifférent sur les bords de la Krimmeri ?! Eh bien justement, c'est sur ce point qu'il faut attaquer Bordeaux : s'il y a un reproche à lui adresser, c'est bien d'être devenu un club chiant.
Chiant ? Oui, car depuis des années, cette équipe est toujours placée, jamais gagnante. Le Poulidor du pauvre. L'équipe de Coupe UEFA par excellence. Pour le plus grand bonheur de M6 sans doute mais les Strasbourgeois, les premiers, connaissent la valeur de cette Coupe aujourd'hui : nulle. La patte de Ricardo n'a pas aidé à dissiper cette image, au contraire. Il a consciencieusement mis en place le jeu le plus ennuyeux de l'hexagone et y est parvenu, ce qui n'est pas une sinécure. Aux dernières nouvelles, Laurent Blanc aurait apporté une touche sexy (Brigitte Bordeaux ?). Tel Saint Thomas, je demande à voir pour croire. Tout ce que je sais, c'est qu'ils ont perdu contre Metz, à domicile, l'exploit mérite d'être souligné. Le Président était peut-être beurré ce soir là...
En fait, cette équipe est à l'image du visage de Micoud et des pierres des immeubles de la ville, marqués par la pollution : glauque, au mieux fade. Mais trêve de méchancetés, cette brave équipe sait être rigolote quand elle le veut. La simple lecture de l'effectif bordelais suffit à stimuler l'imagination. On connaissait le concept du Nuno Mendes*, Bordeaux nous propose un concept élargi : les joueurs parfaitement inconnus qui portent le nom de stars d'autre sports. Mathieu Valverde est ainsi footballeur même s'il sait faire du vélo et Alejandro Alonso ne roule pas en F1. L'ancien Mancunien David Bellion connaît un regain de forme surprenant en ce début de saison, c'est joli comme dans un film. Y paraît qu'on le surnomme « Bellion dollar baby ». Du coup, Micoud (dit « Micourazon » par ses fans enamourées) se retrouve sur le banc de touche. Il aurait déclaré : « ça Marange pas du tout... ». Et puis il y a Trèsmoulinas, qui est un garçon moulinas, vraiment moulinas**. Et puis il y a Planus...
A la réflexion, Bordeaux a deux grands mérites : cette équipe a appris à l'amateur de foot l'existence du mot « scapulaire ». Quant au sens du mot, on ne sait pas trop, sinon que ça doit se rapprocher de : « grande barre moche qui défigure un maillot ». Les Girondins font aussi partie du club très sélect des équipes comportant un Ulrich en leur sein. Respect ! La rencontre de samedi, entre un des anciens cadors de ce club (le Racing) et l'un de ses plus éminents représentants s'annonce palpitante !
* Les Nuno Mendes sont ces joueurs dont le nom ressemble à celui de footballeurs connus. C'est une référence à Nuno Mendes, footballeur portugais recruté par Le Roy, à l'époque où Nuno Gomez sortait d'un Euro 2000 tonitruant.
** So Foot octobre 2007
Cet article a quelque chose d'anachronique. Il prétend mettre en boîte les Girondins de Bordeaux alors que la rivalité Strasbourg-Bordeaux n'est plus qu'un souvenir vieux de quinze ans. Elle est loin l'époque où Gaëtan Huard, alors portier girondin, déclarait être prêt à manger un rat si le Racing montait en D1. On imagine mal Ulrich Ramé se prêter à pareille déclaration. Cela ne rend ma tâche que plus difficile : comment épingler un club qui laisse de plus en plus indifférent sur les bords de la Krimmeri ?! Eh bien justement, c'est sur ce point qu'il faut attaquer Bordeaux : s'il y a un reproche à lui adresser, c'est bien d'être devenu un club chiant.
Chiant ? Oui, car depuis des années, cette équipe est toujours placée, jamais gagnante. Le Poulidor du pauvre. L'équipe de Coupe UEFA par excellence. Pour le plus grand bonheur de M6 sans doute mais les Strasbourgeois, les premiers, connaissent la valeur de cette Coupe aujourd'hui : nulle. La patte de Ricardo n'a pas aidé à dissiper cette image, au contraire. Il a consciencieusement mis en place le jeu le plus ennuyeux de l'hexagone et y est parvenu, ce qui n'est pas une sinécure. Aux dernières nouvelles, Laurent Blanc aurait apporté une touche sexy (Brigitte Bordeaux ?). Tel Saint Thomas, je demande à voir pour croire. Tout ce que je sais, c'est qu'ils ont perdu contre Metz, à domicile, l'exploit mérite d'être souligné. Le Président était peut-être beurré ce soir là...
En fait, cette équipe est à l'image du visage de Micoud et des pierres des immeubles de la ville, marqués par la pollution : glauque, au mieux fade. Mais trêve de méchancetés, cette brave équipe sait être rigolote quand elle le veut. La simple lecture de l'effectif bordelais suffit à stimuler l'imagination. On connaissait le concept du Nuno Mendes*, Bordeaux nous propose un concept élargi : les joueurs parfaitement inconnus qui portent le nom de stars d'autre sports. Mathieu Valverde est ainsi footballeur même s'il sait faire du vélo et Alejandro Alonso ne roule pas en F1. L'ancien Mancunien David Bellion connaît un regain de forme surprenant en ce début de saison, c'est joli comme dans un film. Y paraît qu'on le surnomme « Bellion dollar baby ». Du coup, Micoud (dit « Micourazon » par ses fans enamourées) se retrouve sur le banc de touche. Il aurait déclaré : « ça Marange pas du tout... ». Et puis il y a Trèsmoulinas, qui est un garçon moulinas, vraiment moulinas**. Et puis il y a Planus...
A la réflexion, Bordeaux a deux grands mérites : cette équipe a appris à l'amateur de foot l'existence du mot « scapulaire ». Quant au sens du mot, on ne sait pas trop, sinon que ça doit se rapprocher de : « grande barre moche qui défigure un maillot ». Les Girondins font aussi partie du club très sélect des équipes comportant un Ulrich en leur sein. Respect ! La rencontre de samedi, entre un des anciens cadors de ce club (le Racing) et l'un de ses plus éminents représentants s'annonce palpitante !
* Les Nuno Mendes sont ces joueurs dont le nom ressemble à celui de footballeurs connus. C'est une référence à Nuno Mendes, footballeur portugais recruté par Le Roy, à l'époque où Nuno Gomez sortait d'un Euro 2000 tonitruant.
** So Foot octobre 2007
