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La belle victoire à Lille, le magnifique but de Rodrigo, le classement du Racing, la venue du PSG et enfin la sortie du t-shirt racingstub, voilà toutes les bonnes raisons qui ont fait déplacer presque 26000 spectateurs à la Meinau samedi soir.
En dehors du stade
Beaucoup de monde devant les caisses du stade avant même que les grilles ne soient ouvertes, ce qui est assez rare pour être souligné. Sans doute que tous ces gens voulaient s'approprier le beau t-shirt racingstub.com que chris distribuait avec classe et brio tel un marchand perse sur le parking du Mac Donald's. Tout à coup, des policiers en civil avec leur kit main-libre semblent un poil excités et annoncent que « y a deux blessés ! » puis « ça arrive ». Le « ça » c'est une soixantainre de supporters dits « indépendants » de la tribune Boulogne qui font un petit cortège devant le stade encadrés petit à petit par les CRS pour éviter tout incident sur le chemin vers le parcage visiteurs. Puis arrivent tranquillement quelques minutes plus tard un gros groupe d'ultras du Virage Auteuil dans une atmosphère beaucoup moins belliqueuse on va dire qui lancent des chants en l'honneur de leur club et qui sont eux aussi encadrés par un dispositif policier. Mais comme dit (expression si chère au regretté Eric Sold ) pas de problèmes devant la Meinau où s'étirent les longues queues devant les entrées.
Avant le match
25 570 spectateurs dans l'arène et le speaker qui arrive à faire lever tout ce monde avec le traditionnel et efficace "lève-toi si t'es Strasbourgeois". Côté visiteurs, environ 600 Parisiens ont fait le déplacement. A l'entrée des joueurs, le Kop fait un tifo «mosaïque» à base de plusieurs dizaines de cartons. L'animation représente une croix en bandes bleu-blanc-noir et un lettrage Ultra Boys 90. C'est la première fois que les UB90 tentent cet exercice sur une aussi grande surface si bien que le rendu est moyen mais ça fait partie des étapes par lesquelles il faut passer pour réussir le prochain. On notera à l'opposé en quart de virage sud-ouest une banderole en hommage à Jacqueline, une des figures emblématiques du Club Central des Supporters, qui a sa plaque à l'entrée du Kop.
Le match
Pour ce qui est de l'ambiance, elle est ce que vous imaginez quand on s'attend à un Racing conquérant et qu'on se prend très rapidement deux buts dont un contre son camp. Bref, c'est pas terrible mais les circonstances sont atténuantes. A la mi-temps quelques sifflets très discrets descendent des tribunes. Au retour des vestiaires, les capos essayent de galvaniser les supporters et des fumigènes sont allumés. Les joueurs donnent un bon coup de main avec de l'envie et le magnifique but de Renteria qui enflamme les 25000 spectateurs. La Meinau est belle et la Meinau y croit. Dès lors, elle ne cesse d'encourager les siens. Les joueurs le sentent et sur un énième corner Renteria se tourne vers toutes les tribunes et exhorte les spectateurs de toutes les tribunes à continuer de donner de la voix et à acheter le t-shirt racingstub. Puis quelques minutes plus tard Mouloungui égalise et tout le monde se sent pousser des ailes. Hélas, le but est refusé pour hors-jeu. Mais cela n'atteint pas le moral des tribunes qui continuent encore et toujours de mettre le feu sous l'impulsion du Kop. Il y a des occasions, il y a la main involontaire de Yepes dans la surface, les arrêts de Landreau et les approximations du juge de touche sur les ballons qui mordent la ligne. Enfin, il reste trois minutes à jouer et ni l'espoir ni l'ambiance ne faiblissent. A l'ultime seconde, Alvaro Santos se procure une occasion en or mais la balle passe de peu à côté. Les joueurs du Racing s'écroulent et le verdict tombe : le PSG a gagné.
Malgré la défaite, quelques joueurs saluent le public un poil refroidi et ce dernier les applaudit chaleureusement parce qu'ils se sont bien battus, parce qu'il n'y a pas manqué grand chose et parce qu'il a assisté à un beau match au bout du compte. Que les pros savourent cet instant parce que ça n'arrive pas souvent. En face, seulement trois joueurs du PSG vont saluer leurs supporters, autre club autres moeurs et surtout autre mentalité ; c'est à se demander qui a vraiment gagné. Le Racing reste 6ème mais on a le sentiment d'être passé vraiment tout près d'autre chose. Frustrant. Enervant. Rageant même. « Rage against the Racing », qu'il disait le t-shirt...
Beaucoup de monde devant les caisses du stade avant même que les grilles ne soient ouvertes, ce qui est assez rare pour être souligné. Sans doute que tous ces gens voulaient s'approprier le beau t-shirt racingstub.com que chris distribuait avec classe et brio tel un marchand perse sur le parking du Mac Donald's. Tout à coup, des policiers en civil avec leur kit main-libre semblent un poil excités et annoncent que « y a deux blessés ! » puis « ça arrive ». Le « ça » c'est une soixantainre de supporters dits « indépendants » de la tribune Boulogne qui font un petit cortège devant le stade encadrés petit à petit par les CRS pour éviter tout incident sur le chemin vers le parcage visiteurs. Puis arrivent tranquillement quelques minutes plus tard un gros groupe d'ultras du Virage Auteuil dans une atmosphère beaucoup moins belliqueuse on va dire qui lancent des chants en l'honneur de leur club et qui sont eux aussi encadrés par un dispositif policier. Mais comme dit (expression si chère au regretté Eric Sold ) pas de problèmes devant la Meinau où s'étirent les longues queues devant les entrées.
Avant le match
25 570 spectateurs dans l'arène et le speaker qui arrive à faire lever tout ce monde avec le traditionnel et efficace "lève-toi si t'es Strasbourgeois". Côté visiteurs, environ 600 Parisiens ont fait le déplacement. A l'entrée des joueurs, le Kop fait un tifo «mosaïque» à base de plusieurs dizaines de cartons. L'animation représente une croix en bandes bleu-blanc-noir et un lettrage Ultra Boys 90. C'est la première fois que les UB90 tentent cet exercice sur une aussi grande surface si bien que le rendu est moyen mais ça fait partie des étapes par lesquelles il faut passer pour réussir le prochain. On notera à l'opposé en quart de virage sud-ouest une banderole en hommage à Jacqueline, une des figures emblématiques du Club Central des Supporters, qui a sa plaque à l'entrée du Kop.
Le match
Pour ce qui est de l'ambiance, elle est ce que vous imaginez quand on s'attend à un Racing conquérant et qu'on se prend très rapidement deux buts dont un contre son camp. Bref, c'est pas terrible mais les circonstances sont atténuantes. A la mi-temps quelques sifflets très discrets descendent des tribunes. Au retour des vestiaires, les capos essayent de galvaniser les supporters et des fumigènes sont allumés. Les joueurs donnent un bon coup de main avec de l'envie et le magnifique but de Renteria qui enflamme les 25000 spectateurs. La Meinau est belle et la Meinau y croit. Dès lors, elle ne cesse d'encourager les siens. Les joueurs le sentent et sur un énième corner Renteria se tourne vers toutes les tribunes et exhorte les spectateurs de toutes les tribunes à continuer de donner de la voix et à acheter le t-shirt racingstub. Puis quelques minutes plus tard Mouloungui égalise et tout le monde se sent pousser des ailes. Hélas, le but est refusé pour hors-jeu. Mais cela n'atteint pas le moral des tribunes qui continuent encore et toujours de mettre le feu sous l'impulsion du Kop. Il y a des occasions, il y a la main involontaire de Yepes dans la surface, les arrêts de Landreau et les approximations du juge de touche sur les ballons qui mordent la ligne. Enfin, il reste trois minutes à jouer et ni l'espoir ni l'ambiance ne faiblissent. A l'ultime seconde, Alvaro Santos se procure une occasion en or mais la balle passe de peu à côté. Les joueurs du Racing s'écroulent et le verdict tombe : le PSG a gagné.
Malgré la défaite, quelques joueurs saluent le public un poil refroidi et ce dernier les applaudit chaleureusement parce qu'ils se sont bien battus, parce qu'il n'y a pas manqué grand chose et parce qu'il a assisté à un beau match au bout du compte. Que les pros savourent cet instant parce que ça n'arrive pas souvent. En face, seulement trois joueurs du PSG vont saluer leurs supporters, autre club autres moeurs et surtout autre mentalité ; c'est à se demander qui a vraiment gagné. Le Racing reste 6ème mais on a le sentiment d'être passé vraiment tout près d'autre chose. Frustrant. Enervant. Rageant même. « Rage against the Racing », qu'il disait le t-shirt...
