Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Les Grenats dînent à la Meinau ce soir...

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Par manwithnoname
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Un score prophétique ? © kibitz

Au menu, seizièmes de finale de Coupe de France et derby de l'Est, pour la réception de Messins bien mal en point et désabusés : l'occasion pour le Racing d'affirmer ses ambitions et de confirmer son récent redressement en championnat.

Un derby de l'Est... sans grande passion.
Est-ce la faute aux conditions climatiques annoncées difficiles ? Ou la faute à l'intérêt secondaire que les deux équipes en présence prêtent à la Coupe de France, qui n'est guère, de leur avis propre, la priorité de leur saison ? Toujours est-il que ce derby de l'Est, le deuxième du nom en cette saison 2007-2008, ne soulève guère de chaleur, ni d'engouement de la part des intéressés : tout au plus, un intérêt poli, celui que l'on daigne, malgré tout, accorder aux joutes qui vous oppose à votre ennemi héréditaire. Mais, quand votre convive fait aussi grise mine, et que son moral est au plus bas, alors que vous-même ne pensez qu'aux affaires courantes, i.e. au maintien en Ligue 1, l'affiche alléchante que devrait constituer ce derby en Coupe n'a pas la même saveur, ni la même faculté à nourrir excitation et frémissement d'impatience. Mais derby il y a, et à la Meinau qui plus est. Tout autre résultat qu'une qualification contre un adversaire démobilisé aurait pour le Racing cette fâcheuse conséquence de réveiller les doutes sur son état de forme, doutes que l'enchaînement des derniers (bons) résultats avait eu tendance à apaiser.

Un choc sans enjeux ?
Du côté du Racing, néanmoins se profilent quelques raisons de se motiver et de rassurer les supporters sur l'état d'esprit des joueurs. Tout d'abord, un match à élimination directe, avec la tension particulière qui anime ce genre de confrontation. Ensuite, un match de Coupe de France, avec, à la clé, le sésame pour accéder aux huitièmes de finales, et, donc, nourrir quelques ambitions en vue de la finale. Jean-Marc Furlan n'a jamais caché qu'il avait l'espoir de soulever un jour le trophée au Stade de France, et il faudra compter sur lui pour motiver et mobiliser ses joueurs, si besoin s'en fait vraiment sentir. De même, une élimination aussi prématurée, à domicile, face au rival honni (et affaibli), ferait tâche et donnerait à douter de la capacité des joueurs alsaciens à se transcender dans les échéances importantes. Doute qu'il vaut mieux ne pas alimenter inutilement, alors que se dessine une deuxième partie de championnat plus que jamais cruciale dans la course au maintien. Enfin, le match de Coupe, qui peut permettre de relâcher un peu la pression du championnat, est aussi l'opportunité rêvée de lancer quelques jeunes afin qu'ils puissent s'étalonner - à cette réserve près que Jean-Marc Furlan ne semble pas enclin à vouloir donner immédiatement leur chance aux jeunes Othon ou Schneiderlin.
Concernant les Messins, la chanson est toute autre : la "Metz" est dite depuis belle lurette et il n'y a guère plus d'espoir, côté lorrain, de voir cette équipe (ce club ?) en perdition se maintenir dans une Ligue 1 où ils ont été constamment surclassés, au point de devenir la risée de la France entière. Les évidentes limites et lacunes de l'équipe messine, nullement compensées par les quelques talents individuels qui ont émergé (Pjanic, Gygax, Barbosa), ont naturellement conduit au limogeage d'un Francis de Taddeo dépassé par les évènements et à l'intronisation d'Yvon Pouliquen, bien connu du côté de la Meinau, où il a laissé d'excellents souvenirs, avec pour seule mission de sauver ce qui peut encore l'être et de construire tant bien que mal avec les moyens, ou plutôt les médiocres, du bord. Histoire d'éviter aux Messins de terminer l'exercice avec l'un des parcours les plus chaotiques de l'histoire de la première division et de rejoindre ainsi au "palmarès" les fameuses équipes de Brest 1980 et de Lens 1989. Son étiquette de "Monsieur Coupe", taillée pour clubs relégués, a au moins cet avantage de réveiller les aspirations des plus optimistes des supporters messins, qui se prennent à rêver d'une victoire en Coupe, en même temps qu'ils se préparent à basculer en Ligue 2.

Strasbourg : une équipe retrouvée ?
Les dernières prestations des Racingmen, à Auxerre et à Lens, comme contre Toulouse, ont réconcilié l'équipe de Jean-Marc Furlan avec ses supporters. Les cinq points engrangés lors de ces trois matches, disputés en une semaine, ont eu pour effet de donner un peu d'air aux Strasbourgeois dans un classement très resserré et de confirmer le retour à l'état d'esprit conquérant qui avait présidé aux premiers succès de l'été. Reste maintenant à conclure cette dynamique positive sur une bonne note, avant d'aborder un match, une nouvelle fois décisif, face à Saint-Etienne. Qui plus est, à domicile, là où, précisément, le Racing a parfois éprouvé des difficultés à s'imposer cette saison. Renteria, après un petit séjour sur le banc, semble avoir retrouvé sa confiance et Mouloungui et Gameiro ont donné des signes encourageants de retour à leur meilleur niveau. Et même le banni Johansen a réintégré le groupe. Les voyants sont donc au vert côté Racing - fait suffisamment rare et appréciable, en plein hiver, pour être noté.

Metz : un effet Pouliquen ?

Du côté lorrain, il est encore trop tôt pour parler d'un "effet Pouliquen", à supposer que celui-ci puisse avoir une influence déterminante sur un groupe dont il a hérité et dont il a pu constater les insuffisances criantes. Ces carences ne prêtent guère à l'optimisme du côté messin, même si Metz reste sur un résultat méritoire face à Rennes. Et ce n'est certes pas les départs à la CAN, les nombreuses blessures (5 blessés, et non des moindres...), et l'arrivée de Cyril Chapuis qui seront de nature à relever le moral des supporters. C'est donc plutôt profil bas que se présentent les Lorrains à la Meinau, avec l'espoir d'y faire un résultat probant et d'y amorcer un début de "réveil".

Paisley et Cohade absents côté Racing, hécatombe côté messin

Grégory Paisley (fessier) et Renaud Cohade (adducteurs) étant d'ores et déjà forfait pour la rencontre, la composition de l'équipe strasbourgeoise devrait donc être sans surprise, le coach ayant clairement annoncé son intention d'aligner son équipe-type. Puydebois, héros du tour précédent, fait son retour entre les bois alsaciens, pour commander à une défense classique Szelesi-Bellaïd-Ducrocq-Dos Santos. Guillaume Lacour et Rodrigo feront office de récupérateurs, et Yacine Abdessadki (ou James Fanchone) et Eric Mouloungui, s'il est jugé apte, de milieux offensifs, chargés d'alimenter en bons ballons la doublette Renteria-Gameiro. Sauf si Furlan opte pour son 4-2-3-1, qui conduirait probablement Abdessadki (ou Johansen) à prendre la place de meneur et Gameiro à prendre place sur le banc. Les options restent ouvertes, du point de vue de l'animation offensive, pour l'entraîneur strasbourgeois.
Gueye, Delgado, Sissoko (CAN), Cardy, Strasser, Vivian, Barbosa, Gestede (blessés)... La liste des joueurs indisponibles est longue du côté des hommes d'Yvon Pouliquen, qui n'aura donc pas l'embarras du choix, les solutions de qualité n'étant évidemment pas légion dans son effectif pourtant pléthorique. Il y a donc de fortes chances que l'équipe qui a affronté Rennes, avec une incertitude sur la titularisation de Chapuis, soit alignée face au Racing pour ce choc... qui pourrait finalement n'en être pas un.

Les compositions probables :
Strasbourg
Equipe


Metz
Equipe

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