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Face à des Manceaux visiblement émoussés suite à leur match de Coupe en milieu de semaine, le Racing a parfaitement su jouer le coup et réalise l'excellente opération de cette 27ème journée de championnat.
Un match sans rythme
Cela avait été souligné ici même la semaine passée : le Racing fait preuve d'une désarmante inconstance. Et à l'équipe inexistante présentée il y a huit jours à la Meinau face à Sochaux, s'est substitué ce samedi soir un bloc à nouveau solidaire et combatif du côté du Mans. Avec un milieu défensif remanié (Lacour Cohade Othon, pour sa première en L1), un trio d'attaque alléchant (Renteria Mouloungui Gameiro) et face à des Sarthois émoussés par leur demi-finale épique perdue contre Lens sur le score de 5-4 mercredi, les Strasbourgeois ont en effet dominé leur sujet et réalisé le match quasi-parfait.
Face à une équipe incapable d'hausser le rythme de la rencontre, le Racing a pu jouer à sa main au cours d'une première période particulièrement tranquille pour Stéphane Cassard.
Le show Mouloungui
Et logiquement, ce sont les visiteurs qui se créent quelques opportunités, comme sur cette ouverture dans la profondeur de Renaud Cohade vers Kevin Gameiro à la sixième minute du match. Excentré à l'angle droit de la surface de réparation, l'attaquant tente une papinade en première intention qui met à contribution le gardien sarthois, obligé de dégager en corner.
Mais l'homme de cette première mi-temps est incontestablement Eric Mouloungui. Le Gabonais, enfin revenu en forme sur son côté gauche, se signale d'abord par une frappe soudaine de près de trente mètres qui ne passe pas loin du poteau gauche de Pelé (15ème minute). Huit minutes plus tard, un bon contrôle orienté, un débordement et un centre parfait au second poteau de sa part permettent à Wason Renteria d'ouvrir la marque pour le RCS d'une belle tête lobée : 0-1.
Et à la 37ème minute, c'est toujours Mouloungui qui prend à nouveau de vitesse son adversaire direct et parvient à repiquer en direction du but pour adresser une frappe dans un angle fermé : Pelé est sur la trajectoire.
Tout près du 2-0
En seconde période, si les intentions mancelles sont meilleures, les jambes leurs font toujours défaut. Le Racing laisse donc logiquement le ballon à son adversaire et tente de profiter de quelques contres, même si Mouloungui est désormais bien moins en réussite qu'en première période.
Dans un match toujours avec très peu de rythme, c'est donc bien Strasbourg qui est à deux doigts de marquer à nouveau, après un beau travail de Renteria côté droit. Débarrassé de son adversaire direct, le Colombien parvient à pénétrer dans la surface et centre pour Mouloungui à la hauteur du point de penalty. Malheureusement, sur une partie de terrain très difficile, sa frappe est trop molle pour tromper Pelé qui parvient à dévier du bout des doigts un ballon qui prenait lentement le chemin des filets (65ème).
Cassard sauve la victoire
Finalement tout s'accélère dans les dix dernières minutes, au moment où les Manceaux se décident à jeter leurs dernières forces dans la bataille. C'est d'abord Gervinho qui pénètre dans la surface sans opposition à la 81ème minute. Il frappe mais Cassard sort une parade qui repousse le danger.
A la 88ème minute, un long centre au second poteau est repris par De Melo et oblige Cassard à une nouvelle intervention en claquant le ballon au dessus de la transversale.
On entre alors dans les arrêts de jeu, quand un ballon bêtement perdu par les Bleus parvient dans la surface à Sessegnon. En duel avec Ducrocq, le Manceau s'effondre et provoque le penalty. Le Racing va-t-il voir sa stratégie s'effondrer à l'ultime minute ? Non, car Cassard plonge sur sa gauche et sort la frappe de De Melo avant que Ducrocq ne se rattrape en empêchant ce dernier de reprendre le ballon après l'intervention du gardien.
On pousse un ouf de soulagement, mais la rencontre n'est pas terminée : à la 92ème minute, Le Tallec s'échappe sur le flanc gauche et parvient à centrer fort devant le but. La défense est battue, Cassard également, mais Sessegnon voit le ballon passer tout juste sous sa chaussure.
Maintenant le derby
Le Mans ne reviendra donc pas et le Racing réalise une excellente opération comptable au classement (35 points, soit 6 de plus que le premier reléguable et une confortable 11ème place).
Une belle victoire qu'il faudra confirmer dans une semaine face à Metz, pour un nouveau pas vers un maintien largement dans les cordes des Alsaciens. Face au voisin lorrain, il s'agira aussi d'offrir aux supporters strasbourgeois une revanche après les deux derbys complètement ratés depuis le début de l'année.
Cela avait été souligné ici même la semaine passée : le Racing fait preuve d'une désarmante inconstance. Et à l'équipe inexistante présentée il y a huit jours à la Meinau face à Sochaux, s'est substitué ce samedi soir un bloc à nouveau solidaire et combatif du côté du Mans. Avec un milieu défensif remanié (Lacour Cohade Othon, pour sa première en L1), un trio d'attaque alléchant (Renteria Mouloungui Gameiro) et face à des Sarthois émoussés par leur demi-finale épique perdue contre Lens sur le score de 5-4 mercredi, les Strasbourgeois ont en effet dominé leur sujet et réalisé le match quasi-parfait.
Face à une équipe incapable d'hausser le rythme de la rencontre, le Racing a pu jouer à sa main au cours d'une première période particulièrement tranquille pour Stéphane Cassard.
Le show Mouloungui
Et logiquement, ce sont les visiteurs qui se créent quelques opportunités, comme sur cette ouverture dans la profondeur de Renaud Cohade vers Kevin Gameiro à la sixième minute du match. Excentré à l'angle droit de la surface de réparation, l'attaquant tente une papinade en première intention qui met à contribution le gardien sarthois, obligé de dégager en corner.
Mais l'homme de cette première mi-temps est incontestablement Eric Mouloungui. Le Gabonais, enfin revenu en forme sur son côté gauche, se signale d'abord par une frappe soudaine de près de trente mètres qui ne passe pas loin du poteau gauche de Pelé (15ème minute). Huit minutes plus tard, un bon contrôle orienté, un débordement et un centre parfait au second poteau de sa part permettent à Wason Renteria d'ouvrir la marque pour le RCS d'une belle tête lobée : 0-1.
Et à la 37ème minute, c'est toujours Mouloungui qui prend à nouveau de vitesse son adversaire direct et parvient à repiquer en direction du but pour adresser une frappe dans un angle fermé : Pelé est sur la trajectoire.
Tout près du 2-0
En seconde période, si les intentions mancelles sont meilleures, les jambes leurs font toujours défaut. Le Racing laisse donc logiquement le ballon à son adversaire et tente de profiter de quelques contres, même si Mouloungui est désormais bien moins en réussite qu'en première période.
Dans un match toujours avec très peu de rythme, c'est donc bien Strasbourg qui est à deux doigts de marquer à nouveau, après un beau travail de Renteria côté droit. Débarrassé de son adversaire direct, le Colombien parvient à pénétrer dans la surface et centre pour Mouloungui à la hauteur du point de penalty. Malheureusement, sur une partie de terrain très difficile, sa frappe est trop molle pour tromper Pelé qui parvient à dévier du bout des doigts un ballon qui prenait lentement le chemin des filets (65ème).
Cassard sauve la victoire
Finalement tout s'accélère dans les dix dernières minutes, au moment où les Manceaux se décident à jeter leurs dernières forces dans la bataille. C'est d'abord Gervinho qui pénètre dans la surface sans opposition à la 81ème minute. Il frappe mais Cassard sort une parade qui repousse le danger.
A la 88ème minute, un long centre au second poteau est repris par De Melo et oblige Cassard à une nouvelle intervention en claquant le ballon au dessus de la transversale.
On entre alors dans les arrêts de jeu, quand un ballon bêtement perdu par les Bleus parvient dans la surface à Sessegnon. En duel avec Ducrocq, le Manceau s'effondre et provoque le penalty. Le Racing va-t-il voir sa stratégie s'effondrer à l'ultime minute ? Non, car Cassard plonge sur sa gauche et sort la frappe de De Melo avant que Ducrocq ne se rattrape en empêchant ce dernier de reprendre le ballon après l'intervention du gardien.
On pousse un ouf de soulagement, mais la rencontre n'est pas terminée : à la 92ème minute, Le Tallec s'échappe sur le flanc gauche et parvient à centrer fort devant le but. La défense est battue, Cassard également, mais Sessegnon voit le ballon passer tout juste sous sa chaussure.
Maintenant le derby
Le Mans ne reviendra donc pas et le Racing réalise une excellente opération comptable au classement (35 points, soit 6 de plus que le premier reléguable et une confortable 11ème place).
Une belle victoire qu'il faudra confirmer dans une semaine face à Metz, pour un nouveau pas vers un maintien largement dans les cordes des Alsaciens. Face au voisin lorrain, il s'agira aussi d'offrir aux supporters strasbourgeois une revanche après les deux derbys complètement ratés depuis le début de l'année.
