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Certes, les cloches sont condamnées au silence jusqu'au petit matin. Mais faisons fi de la trêve pascale : au soir de cette nouvelle défaite, le Racing est en danger. La cloche d'alarme résonne dans la nuit, la mobilisation générale est demandée.
Des Strasbourgeois tendus
Palpable au coup d'envoi, la tension ressentie dans les tribunes a visiblement atteinte les jambes des joueurs strasbourgeois dès les premiers instants de la rencontre. Après les deux défaites consécutives à domicile face à Sochaux et Metz, les hommes de Claude Puel ne se sont en effet pas fait prier pour faire rapidement douter les Alsaciens.
Placés haut sur la pelouse, incisifs et précis dans les passes, les Lillois monopolisent le ballon dans les dix premières minutes et empêchent le Racing de passer la ligne médiane.
Logiquement, ce sont les Nordistes qui se créent les premières occasions de but, notamment grâce à quelques corners successifs. C'est sur l'un d'eux, à la septième minute, que Cabaye reprend d'une splendide reprise de volée aux 25 mètres la longue passe d'Obraniak : le ballon frôle la transversale de Cassard.
Trois minutes plus tard, c'est ce même Cabaye que l'on retrouve au point de penalty pour reprendre un centre en retrait de Bastos. Gêné par le retour d'un Strasbourgeois, il ne cadre pas sa frappe.
Le Racing finit par réagir
On s'attend à voir le RCS craquer, mais après cette entame ratée, les Alsaciens retrouvent quelque peu leurs esprits, notamment par l'intermédiaire de James Fanchone. Son débordement côté droit et son centre trouve Alvaro Santos qui peut frapper de volée : son tir est contré par Rami (20ème minute).
Cinq minutes plus tard, c'est encore Fanchone qui peut décaler Mouloungui sur la gauche de la surface de réparation. Le Gabonais s'emmène le ballon et frappe du gauche : Sylva s'interpose et met en corner.
Dominés dans le jeu pendant l'ensemble de la première période - mais finalement dangereux devant le but lillois, le Racing tient donc le nul à la mi-temps.
Rodrigo craque
Le tournant de la rencontre intervient peu de temps après la reprise : après une récupération de Lichsteiner, Rodrigo effectue un tacle en retard les deux pieds décollés du sol. Plus spectaculaire que dangereux, et surtout totalement inutile, le geste ne pardonne pas avec l'arbitre, Hervé la gâchette facile Piccirillo. Le capitaine alsacien, qui nous avait habitué à plus de sang-froid, est expulsé et laisse donc ses coéquipiers à 10 contre 11 pour plus de 35 minutes de jeu.
Dans la foulée, Furlan est contraint d'adopter une tactique plus défensive et fait sortir Alvaro Santos au profit de Pascal Johansen. Si la sortie du Brésilien est sans aucune conséquence sur le jeu alsacien, la rentrée du Colmarien redynamise le milieu de terrain des locaux et permet au Racing de rester dans la partie malgré l'infériorité numérique.
Gameiro, pas avare d'efforts
C'est d'ailleurs le RCS qui se crée ensuite la meilleure occasion, à la 64ème minute. Fanchone percute dans l'axe et se faufile au milieu de plusieurs défenseurs. A l'entrée de la surface, l'ancien Manceau enchaîne par une belle frappe tendue qui passe tout près du poteau droit de Lille.
Le Racing tient le choc et on se met sérieusement à espérer le point du nul, ne serait-ce que pour récompenser la débauche d'énergie, notamment celle impressionnante de Kevin Gameiro, qui multiplie les courses et assure un pressing incessant sur la défense lilloise. Des efforts du jeune international espoir qui seront d'ailleurs applaudis par la Meinau, preuve que le public sait aussi se montrer reconnaissant.
Troisième défaite consécutive
Oui, mais voilà, il est écrit que les choses devaient mal tourner pour le Racing et à moins de dix minutes du terme, le LOSC trouve l'ouverture. Obraniak récupère un ballon à trente mètres et s'appuie sur Youla. Ce dernier remise dans la surface de réparation et décale sur la gauche du but Rio Mavuba qui trompe Cassard de l'intérieur du pied (85ème minute).
Le Racing n'aura pas les moyens de s'en remettre et s'incline donc pour la troisième fois consécutivement à domicile. C'est aussi la troisième défaite consécutive en championnat pour le RCS, une première cette saison, qui rapproche encore un peu plus de la zone de relégation et laisse les interrogations se multiplier.
Le temps du doute
Le FC Sochaux va-t-il continuer sur son incroyable rythme ? Le Paris SG va-t-il se reprendre ? Le RCS fera-t-il suffisamment preuve de sang-froid et de solidarité - sur le terrain et dans les tribunes - pour parvenir à éteindre ce début d'incendie qui risque de prendre de l'ampleur ?
Alors que le début de saison laissait espérer une fin de championnat tranquille, le Racing vit aujourd'hui dans la plus angoissante des incertitudes.
Palpable au coup d'envoi, la tension ressentie dans les tribunes a visiblement atteinte les jambes des joueurs strasbourgeois dès les premiers instants de la rencontre. Après les deux défaites consécutives à domicile face à Sochaux et Metz, les hommes de Claude Puel ne se sont en effet pas fait prier pour faire rapidement douter les Alsaciens.
Placés haut sur la pelouse, incisifs et précis dans les passes, les Lillois monopolisent le ballon dans les dix premières minutes et empêchent le Racing de passer la ligne médiane.
Logiquement, ce sont les Nordistes qui se créent les premières occasions de but, notamment grâce à quelques corners successifs. C'est sur l'un d'eux, à la septième minute, que Cabaye reprend d'une splendide reprise de volée aux 25 mètres la longue passe d'Obraniak : le ballon frôle la transversale de Cassard.
Trois minutes plus tard, c'est ce même Cabaye que l'on retrouve au point de penalty pour reprendre un centre en retrait de Bastos. Gêné par le retour d'un Strasbourgeois, il ne cadre pas sa frappe.
Le Racing finit par réagir
On s'attend à voir le RCS craquer, mais après cette entame ratée, les Alsaciens retrouvent quelque peu leurs esprits, notamment par l'intermédiaire de James Fanchone. Son débordement côté droit et son centre trouve Alvaro Santos qui peut frapper de volée : son tir est contré par Rami (20ème minute).
Cinq minutes plus tard, c'est encore Fanchone qui peut décaler Mouloungui sur la gauche de la surface de réparation. Le Gabonais s'emmène le ballon et frappe du gauche : Sylva s'interpose et met en corner.
Dominés dans le jeu pendant l'ensemble de la première période - mais finalement dangereux devant le but lillois, le Racing tient donc le nul à la mi-temps.
Rodrigo craque
Le tournant de la rencontre intervient peu de temps après la reprise : après une récupération de Lichsteiner, Rodrigo effectue un tacle en retard les deux pieds décollés du sol. Plus spectaculaire que dangereux, et surtout totalement inutile, le geste ne pardonne pas avec l'arbitre, Hervé la gâchette facile Piccirillo. Le capitaine alsacien, qui nous avait habitué à plus de sang-froid, est expulsé et laisse donc ses coéquipiers à 10 contre 11 pour plus de 35 minutes de jeu.
Dans la foulée, Furlan est contraint d'adopter une tactique plus défensive et fait sortir Alvaro Santos au profit de Pascal Johansen. Si la sortie du Brésilien est sans aucune conséquence sur le jeu alsacien, la rentrée du Colmarien redynamise le milieu de terrain des locaux et permet au Racing de rester dans la partie malgré l'infériorité numérique.
Gameiro, pas avare d'efforts
C'est d'ailleurs le RCS qui se crée ensuite la meilleure occasion, à la 64ème minute. Fanchone percute dans l'axe et se faufile au milieu de plusieurs défenseurs. A l'entrée de la surface, l'ancien Manceau enchaîne par une belle frappe tendue qui passe tout près du poteau droit de Lille.
Le Racing tient le choc et on se met sérieusement à espérer le point du nul, ne serait-ce que pour récompenser la débauche d'énergie, notamment celle impressionnante de Kevin Gameiro, qui multiplie les courses et assure un pressing incessant sur la défense lilloise. Des efforts du jeune international espoir qui seront d'ailleurs applaudis par la Meinau, preuve que le public sait aussi se montrer reconnaissant.
Troisième défaite consécutive
Oui, mais voilà, il est écrit que les choses devaient mal tourner pour le Racing et à moins de dix minutes du terme, le LOSC trouve l'ouverture. Obraniak récupère un ballon à trente mètres et s'appuie sur Youla. Ce dernier remise dans la surface de réparation et décale sur la gauche du but Rio Mavuba qui trompe Cassard de l'intérieur du pied (85ème minute).
Le Racing n'aura pas les moyens de s'en remettre et s'incline donc pour la troisième fois consécutivement à domicile. C'est aussi la troisième défaite consécutive en championnat pour le RCS, une première cette saison, qui rapproche encore un peu plus de la zone de relégation et laisse les interrogations se multiplier.
Le temps du doute
Le FC Sochaux va-t-il continuer sur son incroyable rythme ? Le Paris SG va-t-il se reprendre ? Le RCS fera-t-il suffisamment preuve de sang-froid et de solidarité - sur le terrain et dans les tribunes - pour parvenir à éteindre ce début d'incendie qui risque de prendre de l'ampleur ?
Alors que le début de saison laissait espérer une fin de championnat tranquille, le Racing vit aujourd'hui dans la plus angoissante des incertitudes.
