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- Par athor
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Glissant lentement vers les bas fonds du championnat, au point de sentir le souffle chaud de la zone rouge dans la nuque, le Racing abat ce soir l'une de ses dernières cartes en vue du maintien, contre une autre équipe en petite forme, Monaco.
A nouveau battu ce mercredi par un PSG ultra motivé et revigoré par un succès en coupe de la ligue, le Racing a ainsi poursuivi une série bien effrayante : 4ème défaite de rang, la 6ème lors des 7 dernières rencontres.
On pourrait même aller plus loin en parlant des 11 buts encaissés pour seulement 3 marqués (dont un but contre son camp du Messin Diop). Des chiffres qui suffiraient presque à résumer la lente descente aux enfers des Strasbourgeois.
Tranquilles 11èmes au soir de la victoire au Mans, les voilà à présent 16èmes, à seulement une longueur de la charrette pour la L2. Avec 35 points, on pourrait croire qu'il « suffit » d'accrocher encore entre 7 et 9 unités pour se sauver. A la vue du calendrier et des 7 matchs restants (notamment Lyon, Nancy et Marseille), la rencontre entre Strasbourg et Monaco revêt une importance capitale, voire vitale.
Car l'enjeu est on ne peut plus simple : un succès permettrait d'enrayer enfin une spirale négative qui ne cesse d'entraîner l'équipe vers les abîmes du championnat, mais aussi et surtout de prendre une sacrée bouffée d'oxygène d'un point de vue comptable.
Avec trois points en plus dans son escarcelle, le Racing dépasserait son adversaire du soir au classement et éviterait le risque de prendre le fauteuil bien inconfortable de relégable de Lens (qui reçoit Metz) ou de Toulouse (opposé à Lorient). Philippe Ginestet, récemment monté au créneau pour remotiver ses troupes, résume bien l'enjeu: « que ce soit Monaco ou un autre, nous nous devons de l'emporter. Ça relève de la logique arithmétique. C'est un sommet du championnat du bas. Le vainqueur prendra une option. Clairement, une tendance se dégagera. » Tout autre résultat qu'une victoire mettrait donc les hommes de Furlan dans une bien mauvaise posture.
Mais la tâche s'annonce très rude. La Meinau n'a plus connu le succès depuis près de deux mois, c'était face à Saint-Etienne le 9 février dernier (victoire 3-0). Depuis cette date, Sochaux, Metz et Lille, des équipes a priori à la portée des Alsaciens sont venus presque tranquillement chercher les trois points. Évidemment, le public n'a pas vraiment goûté à ces revers et l'a fait savoir à chaque fois, notamment après le match de Metz. L'accueil réservé aux Strasbourgeois avant cette rencontre et la réaction du stade constituent l'un des points à surveiller ce samedi soir. Un stade un peu plus féminin que d'habitude puisque ces demoiselles sont invités, comme à chaque venue du club de la Principauté.
L'adversaire du soir n'était pas destiné à vivre ce genre de situation fâcheuse, surtout au regard des individualités qui composent l'effectif. Pourtant, avec 37 points, soit seulement 3 points d'avance sur la zone rouge, l'AS Monaco joue bel et bien le maintien cette saison. Encore 5èmes au début de l'année, les hommes de Ricardo ont eux aussi glissé en queue de peloton, restant sur neuf matchs sans succès, série en cours, avec comme fait remarquable un douloureux 0-6 encaissé face à Bordeaux au stade Louis II.
Pour beaucoup, cette mauvaise passe n'est que le reflet d'un manque flagrant de jeu collectif, les joueurs ne tirant pas dans le même sens. De plus, la blessure de Menez, considéré comme un leader offensif, associé à un recrutement hivernal douteux, car réalisé sans le consentement de l'entraîneur, n'ont pas vraiment permis au club du Rocher de se rassurer. Résultat, comme pour le Racing, cette rencontre revêt déjà une certaine importance pour l'ASM.
Les équipes
Pour cette rencontre programmée seulement trois jours après celle contre Paris, Jean-Marc Furlan a choisi de refaire confiance au même groupe. Toujours privé de ses deux pièces maîtresses du milieu de terrain, Rodrigo (suspendu) et Cohade (blessé), l'entraîneur général devra aussi se passer d'Abdessadki, relégué en tribune du Parc cette semaine, qui se plaint du genou.
Sur le front de l'attaque, confiance devrait être maintenue au trio Renteria Gameiro Mouloungui, même si Fanchone garde une chance d'intégrer le 11 de départ à la place du gabonais, très peu en vue ces dernières semaines. Au milieu, Johansen et Lacour reconduits, il reste une place que vont se disputer les jeunes Othon, Bah et Schneiderlin, avec sans doute un avantage pour le premier.
Enfin le point d'interrogation en défense concerne Habib Bellaïd. Lui aussi en méforme depuis un mois au moins, il pourrait faire les frais de la bonne tenue de Ducrocq mercredi. Dans ce cas, ce dernier retrouverait une place dans l'axe, et Szelesi occuperait le flanc droit.
De son côté, Ricardo doit faire face à un milieu de terrain décimé. Outre l'absence de longue date de Menez, le technicien brésilien enregistre les forfaits de Bernardi, Perez et Leko, trois milieux récupérateurs régulièrement titulaires. En leur absence, ce sont les jeunes Martin et Pokrivac qui devraient être alignés. Sur le plan offensif, Frédéric Piquionne sera chargé d'occuper la place d'avant centre, alimenté par un trio Nenê Almiron Gakpé. En défense, le droitier Cufré occupera le côté gauche, en l'absence d'alternative réelle (Berthod et Muratori, les deux spécialistes du poste, sont purement écartés) et le Brésilien Adriano le côté droit. Au centre, le duo Monsoreau Sambou garde la confiance de l'entraîneur.
On pourrait même aller plus loin en parlant des 11 buts encaissés pour seulement 3 marqués (dont un but contre son camp du Messin Diop). Des chiffres qui suffiraient presque à résumer la lente descente aux enfers des Strasbourgeois.
Tranquilles 11èmes au soir de la victoire au Mans, les voilà à présent 16èmes, à seulement une longueur de la charrette pour la L2. Avec 35 points, on pourrait croire qu'il « suffit » d'accrocher encore entre 7 et 9 unités pour se sauver. A la vue du calendrier et des 7 matchs restants (notamment Lyon, Nancy et Marseille), la rencontre entre Strasbourg et Monaco revêt une importance capitale, voire vitale.
Car l'enjeu est on ne peut plus simple : un succès permettrait d'enrayer enfin une spirale négative qui ne cesse d'entraîner l'équipe vers les abîmes du championnat, mais aussi et surtout de prendre une sacrée bouffée d'oxygène d'un point de vue comptable.
Avec trois points en plus dans son escarcelle, le Racing dépasserait son adversaire du soir au classement et éviterait le risque de prendre le fauteuil bien inconfortable de relégable de Lens (qui reçoit Metz) ou de Toulouse (opposé à Lorient). Philippe Ginestet, récemment monté au créneau pour remotiver ses troupes, résume bien l'enjeu: « que ce soit Monaco ou un autre, nous nous devons de l'emporter. Ça relève de la logique arithmétique. C'est un sommet du championnat du bas. Le vainqueur prendra une option. Clairement, une tendance se dégagera. » Tout autre résultat qu'une victoire mettrait donc les hommes de Furlan dans une bien mauvaise posture.
Mais la tâche s'annonce très rude. La Meinau n'a plus connu le succès depuis près de deux mois, c'était face à Saint-Etienne le 9 février dernier (victoire 3-0). Depuis cette date, Sochaux, Metz et Lille, des équipes a priori à la portée des Alsaciens sont venus presque tranquillement chercher les trois points. Évidemment, le public n'a pas vraiment goûté à ces revers et l'a fait savoir à chaque fois, notamment après le match de Metz. L'accueil réservé aux Strasbourgeois avant cette rencontre et la réaction du stade constituent l'un des points à surveiller ce samedi soir. Un stade un peu plus féminin que d'habitude puisque ces demoiselles sont invités, comme à chaque venue du club de la Principauté.
L'adversaire du soir n'était pas destiné à vivre ce genre de situation fâcheuse, surtout au regard des individualités qui composent l'effectif. Pourtant, avec 37 points, soit seulement 3 points d'avance sur la zone rouge, l'AS Monaco joue bel et bien le maintien cette saison. Encore 5èmes au début de l'année, les hommes de Ricardo ont eux aussi glissé en queue de peloton, restant sur neuf matchs sans succès, série en cours, avec comme fait remarquable un douloureux 0-6 encaissé face à Bordeaux au stade Louis II.
Pour beaucoup, cette mauvaise passe n'est que le reflet d'un manque flagrant de jeu collectif, les joueurs ne tirant pas dans le même sens. De plus, la blessure de Menez, considéré comme un leader offensif, associé à un recrutement hivernal douteux, car réalisé sans le consentement de l'entraîneur, n'ont pas vraiment permis au club du Rocher de se rassurer. Résultat, comme pour le Racing, cette rencontre revêt déjà une certaine importance pour l'ASM.
Les équipes
Pour cette rencontre programmée seulement trois jours après celle contre Paris, Jean-Marc Furlan a choisi de refaire confiance au même groupe. Toujours privé de ses deux pièces maîtresses du milieu de terrain, Rodrigo (suspendu) et Cohade (blessé), l'entraîneur général devra aussi se passer d'Abdessadki, relégué en tribune du Parc cette semaine, qui se plaint du genou.
Sur le front de l'attaque, confiance devrait être maintenue au trio Renteria Gameiro Mouloungui, même si Fanchone garde une chance d'intégrer le 11 de départ à la place du gabonais, très peu en vue ces dernières semaines. Au milieu, Johansen et Lacour reconduits, il reste une place que vont se disputer les jeunes Othon, Bah et Schneiderlin, avec sans doute un avantage pour le premier.
Enfin le point d'interrogation en défense concerne Habib Bellaïd. Lui aussi en méforme depuis un mois au moins, il pourrait faire les frais de la bonne tenue de Ducrocq mercredi. Dans ce cas, ce dernier retrouverait une place dans l'axe, et Szelesi occuperait le flanc droit.
De son côté, Ricardo doit faire face à un milieu de terrain décimé. Outre l'absence de longue date de Menez, le technicien brésilien enregistre les forfaits de Bernardi, Perez et Leko, trois milieux récupérateurs régulièrement titulaires. En leur absence, ce sont les jeunes Martin et Pokrivac qui devraient être alignés. Sur le plan offensif, Frédéric Piquionne sera chargé d'occuper la place d'avant centre, alimenté par un trio Nenê Almiron Gakpé. En défense, le droitier Cufré occupera le côté gauche, en l'absence d'alternative réelle (Berthod et Muratori, les deux spécialistes du poste, sont purement écartés) et le Brésilien Adriano le côté droit. Au centre, le duo Monsoreau Sambou garde la confiance de l'entraîneur.
