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- Après-match
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- Par vincenzo
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En décembre, le Racing avait surclassé les Rennais en s'imposant 3-0 à la Meinau. Hier, les Bretons ont pris leur revanche et ont « puni » à leur tour les Alsaciens qui ne profitent pas des défaites de Lens et Toulouse.
Objectif match nul ?
Furlan aligne un onze de départ qui peut surprendre. Le milieu de terrain paraît très axial et plutôt défensif (Johansen, Rodrigo, Lacour et Bah) ; il laisse également les trois meilleurs buteurs du club (Renteria, Santos et Gameiro) sur le banc et leur préfère Fanchone et Mulenga pour former le duo d'attaque.
Dans les tribunes, quelques supporters strasbourgeois courageux ont fait le déplacement et ont pu profiter d'une météo idéale pour voir le match.
Début mi-figue, mi-raison
Le début de match est assez équilibré, même si les Strasbourgeois ont du mal à se montrer réellement dangereux. A la reprise de Pagis au-dessus du cadre sur un centre de Danzé (8'), Fanchone répond par une frappe également non cadrée (20'). La menace rennaise se précise, Jérome Leroy est souvent libre de tout marquage et peut organiser le jeu rennais. Sur un coup-franc lointain, Marveaux place bien sa balle mais Cassard s'envole et retarde l'échéance (29').
Opération porte-ouverte
En un quart d'heure, le Racing va sombrer défensivement. Pour la deuxième fois du match, Jérôme Leroy décale Danzé qui centre pour Pagis dans la surface... sa première frappe est contrée, mais le buteur enchaîne vite et bien par une frappe croisée du gauche dans le petit filet de Cassard (1-0, 32'). A peine le temps de reprendre le jeu, et Leroy profite d'un corner « à la Rémoise », pour fixer la défense et décaler le jeune Lemoine qui envoie un missile dans la lucarne de Cassard (2-0, 35'). On pense alors que Strasbourg a touché le fond, Furlan demande à Bah et Lacour d'essayer d'occuper davantage les côtés, et Johansen monte d'un cran. Rien n'y fait et la défense du Racing, pressée par des Rennais bien organisés, oblige Cassard à un dégagement délicat : Rodrigo ne peut contrôler la balle, et Pagis en profite pour fouetter le ballon et l'expédier sous la transversale du gardien strasbourgeois (3-0, 45'). Rennes est en confiance, marque de beaux buts, et ça fait presque plaisir à voir!
Encore un match sans but marqué
Hélas, la deuxième mi-temps commence sur le même rythme que la fin de la première. La défense paraît toujours aussi fragile, et heureusement que Marveaux n'exploite pas bien une belle passe de Pagis et allume Cassard au premier poteau (47')... Progressivement, le Racing rassemble ses forces, apparaît plus combatif sur les duels, mais n'arrive pas vraiment à mettre en danger la défense rennaise. Sur un corner, Mulenga place quand même une très belle tête que Pouplin dévie sur sa transversale (57'). Furlan tente le tout pour le tout en faisant progressivement rentrer ses attaquants (Gameiro à la 53', Santos à la 63' et Renteria à la 78'), mais le match est d'une qualité très médiocre et seuls les attaquants de Rennes arrivent à se créer de belles occasions. Briand enrhume Paisley, fixe Cassard et sert bien Cheyrou dont le tir inratable est dévié in extremis par Szelesi (76'). Lemoine retente la même frappe qu'en première mi-temps, mais Cassard est cette fois-ci sur la trajectoire (79'). Wiltord se présente seul face à Cassard et la joue collectif en servant Marveaux qui est tout heureux de marquer son premier but de la saison... sauf que l'arbitre de touche finit par lever (un peu tard) son drapeau pour signaler un hors-jeu sans doute imaginaire (87'). Wiltord, encore lui, dribble Cassard après une passe en profondeur, et va placer le ballon sur le poteau, gêné par le retour d'un défenseur (91').
Et maintenant?
Au final, on retiendra que Strasbourg a pêché par un manque d'application au marquage, par un manque de cohésion au pressing, a peut-être fait une petite faute tactique en concentrant ses efforts au centre du terrain, et surtout n'a pas réussi à se créer d'occasion franche dans le jeu. Le petit mieux observé en deuxième mi-temps pourrait aussi s'expliquer par une baisse de régime de Rennes... et si le score semble malgré tout un peu sévère, le résultat est complètement logique. Il faudra que les joueurs aient envie de montrer autre chose lors des trois derniers matchs de la saison si le Racing veut rester en L1 l'année prochaine.
Furlan aligne un onze de départ qui peut surprendre. Le milieu de terrain paraît très axial et plutôt défensif (Johansen, Rodrigo, Lacour et Bah) ; il laisse également les trois meilleurs buteurs du club (Renteria, Santos et Gameiro) sur le banc et leur préfère Fanchone et Mulenga pour former le duo d'attaque.
Dans les tribunes, quelques supporters strasbourgeois courageux ont fait le déplacement et ont pu profiter d'une météo idéale pour voir le match.
Début mi-figue, mi-raison
Le début de match est assez équilibré, même si les Strasbourgeois ont du mal à se montrer réellement dangereux. A la reprise de Pagis au-dessus du cadre sur un centre de Danzé (8'), Fanchone répond par une frappe également non cadrée (20'). La menace rennaise se précise, Jérome Leroy est souvent libre de tout marquage et peut organiser le jeu rennais. Sur un coup-franc lointain, Marveaux place bien sa balle mais Cassard s'envole et retarde l'échéance (29').
Opération porte-ouverte
En un quart d'heure, le Racing va sombrer défensivement. Pour la deuxième fois du match, Jérôme Leroy décale Danzé qui centre pour Pagis dans la surface... sa première frappe est contrée, mais le buteur enchaîne vite et bien par une frappe croisée du gauche dans le petit filet de Cassard (1-0, 32'). A peine le temps de reprendre le jeu, et Leroy profite d'un corner « à la Rémoise », pour fixer la défense et décaler le jeune Lemoine qui envoie un missile dans la lucarne de Cassard (2-0, 35'). On pense alors que Strasbourg a touché le fond, Furlan demande à Bah et Lacour d'essayer d'occuper davantage les côtés, et Johansen monte d'un cran. Rien n'y fait et la défense du Racing, pressée par des Rennais bien organisés, oblige Cassard à un dégagement délicat : Rodrigo ne peut contrôler la balle, et Pagis en profite pour fouetter le ballon et l'expédier sous la transversale du gardien strasbourgeois (3-0, 45'). Rennes est en confiance, marque de beaux buts, et ça fait presque plaisir à voir!
Encore un match sans but marqué
Hélas, la deuxième mi-temps commence sur le même rythme que la fin de la première. La défense paraît toujours aussi fragile, et heureusement que Marveaux n'exploite pas bien une belle passe de Pagis et allume Cassard au premier poteau (47')... Progressivement, le Racing rassemble ses forces, apparaît plus combatif sur les duels, mais n'arrive pas vraiment à mettre en danger la défense rennaise. Sur un corner, Mulenga place quand même une très belle tête que Pouplin dévie sur sa transversale (57'). Furlan tente le tout pour le tout en faisant progressivement rentrer ses attaquants (Gameiro à la 53', Santos à la 63' et Renteria à la 78'), mais le match est d'une qualité très médiocre et seuls les attaquants de Rennes arrivent à se créer de belles occasions. Briand enrhume Paisley, fixe Cassard et sert bien Cheyrou dont le tir inratable est dévié in extremis par Szelesi (76'). Lemoine retente la même frappe qu'en première mi-temps, mais Cassard est cette fois-ci sur la trajectoire (79'). Wiltord se présente seul face à Cassard et la joue collectif en servant Marveaux qui est tout heureux de marquer son premier but de la saison... sauf que l'arbitre de touche finit par lever (un peu tard) son drapeau pour signaler un hors-jeu sans doute imaginaire (87'). Wiltord, encore lui, dribble Cassard après une passe en profondeur, et va placer le ballon sur le poteau, gêné par le retour d'un défenseur (91').
Et maintenant?
Au final, on retiendra que Strasbourg a pêché par un manque d'application au marquage, par un manque de cohésion au pressing, a peut-être fait une petite faute tactique en concentrant ses efforts au centre du terrain, et surtout n'a pas réussi à se créer d'occasion franche dans le jeu. Le petit mieux observé en deuxième mi-temps pourrait aussi s'expliquer par une baisse de régime de Rennes... et si le score semble malgré tout un peu sévère, le résultat est complètement logique. Il faudra que les joueurs aient envie de montrer autre chose lors des trois derniers matchs de la saison si le Racing veut rester en L1 l'année prochaine.
