Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Le pari(s) fou du Racing

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Par father-tom
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Ljuboja de retour face au Racing ? © Karim Chergui

C'est dans un contexte à haut risque que les Strasbourgeois, dos au mur, vont tenter l'exploit "historique" - mais vital - de ramener les 3 points de la victoire du Parc des Princes, face à un PSG en grande crise.

Ce sont deux clubs malades qui s'affrontent ce soir pour un match « de la peur ». Déjà. Un match dans un contexte que personne n'aurait imaginé, entre deux reléguables très loin du potentiel affiché. Si le réveil est espéré du côté Racing, celui du PSG est forcément imminent. Reste à serrer les pouces pour qu'il n'ait pas lieu ce soir et que le Racing finira d'achever le malaise parisien en tentant un coup historique : ramener les 3 points du Parc.


L'impérieuse et folle nécessité des 3 points

Il ne faut pas s'en cacher, l'objectif des deux protagonistes de la soirée est la victoire. Pour Paris bien sûr, et « même » pour le Racing. Bien entendu, Kombouaré a déclaré dans les colonnes des DNA qu'un « nul serait déjà bien ». Toujours est-il qu'il est le premier au fait de la situation comptable, l'enfonçant journée après journée dans une précarité un peu plus grande. Il est manifeste que tout autre résultat qu'une victoire, noircirait encore un peu plus sa situation personnelle avant le « bilan » programmé (après le match de Nantes) par Egon Gindorf et son board, tous profondément déçus par la tournure des événements malgré le travail d'avant-saison et le recrutement effectué. Dans ce contexte, l'urgence mathématique réclame des exploits difficilement concevables contre des ténors lensois ou monégasques, parisiens ce soir.


Réaliser ce qui n'a jamais été réalisé

Parc des Princes. Jamais un nom de stade n'a été porteur d'un bilan statistique aussi propice au pessimisme des supporters strasbourgeois superstitieux. Et pour cause, le Racing n'est jamais allé gagner en terre parisienne contre le PSG. Ce n'est pas faute d'avoir su ramener à quelques reprises un résultat nul, ou d'avoir livré des prestations encourageantes comme celle de l'an passée, où le Racing s'était incliné 3-2 après avoir réalisé un match avec un coeur gros comme ça, en butant notamment sur un Alonzo pas loin du sommet de son art. Car venir au Parc avec des intentions nobles ne suffit pas... Il faut être solide, patient, solidaire, organisé, rapide et... réaliste. Si le Racing a donc su puiser dans ces qualités pour quelques confrontations contre le club de la capitale, limitant ainsi la casse, il n'a jamais su les mobiliser toutes à la fois pour réussir l'exploit de la victoire.


Le tigre blessé

Exploit. Le mot n'est pas trop fort. Même aujourd'hui dans le contexte que l'on sait. On a beau retourner la situation dans tous les sens, présenter Paris comme un club cancéreux, un club en mal de jeu, un club reléguable, un club miné et blessé, un club effrayé, il n'en reste pas moins un grand club constellé d'étoiles et de bons footballeurs égarés. En ce début de saison, le PSG est un tigre. Un tigre blessé à une patte. Il a du mal à avancer, il est même couché sur le flanc, mais il est encore capable de mordre et de retrouver ses instincts premiers si l'on s'approche trop de lui, si on le toise en nourrissant son orgueil. Et plus les adversaires appuieront sur cette blessure qui fait mal, plus cet orgueil poussera les Parisiens à une révolte footballistique sans détour. Lens pourra en témoigner car le couperet est passé près. La seule solution pour le Racing, lui aussi blessé et meurtri, c'est de ne pas attendre, de faire mouche dès que possible, c'est d'achever le plus rapidement possible le tigre parisien avant que lui n'achève le Racing. Porter le coup de grâce.


Croire et devoir

La clé du match sera aussi le mental pour le Racing, si friable psychologiquement. Capable aussi bien de jouer que de déjouer, capable de dominer une équipe caennaise impressionnante en ce début de saison, capable de faire trembler un colosse lensois qui fera obligatoirement une belle saison, capable de faire douter des Monégasques souverains le temps d'une mi-temps. Capables aussi de douter et de tout perdre. Pour réaliser un coup, il faudra ne pas douter, il faudra croire en l'impossible, il faudra rester debout sur un bateau que les Parisiens feront tout pour faire tanguer (notamment la première demi-heure), croire en la bonne étoile de ce 25 septembre 2004. Plus que croire - ce qui demandera déjà beaucoup de force et de volonté - il faudra devoir. Devoir dans le sens du « besoin vital », dans le sens de « faire son devoir » aussi. Ce qui n'a pas été le cas contre Toulouse, Istres ou lors de la deuxième mi-temps contre Monaco. Se battre, se jeter sur tous les ballons, attendre et presser, comprendre et oppresser, ne rien lâcher à aucune minute, créer et déstabiliser, respecter et provoquer, oser gagner, embrasser une victoire capitale là où elle sera peut-être plus dure à chercher que nulle part ailleurs. Et ça tombe bien car comme dirait Corneille « à vaincre sans péril on triomphe sans gloire ». Et même. A vaincre, avec ou sans péril, on triomphe ; et le reste, dans le cas présent, importera peu.


Les compositions probables :

Paris SG:

Equipe

Equipe



Racing:

Equipe

Equipe



Les confrontations :

Sur 24 PSG – RCS, le Racing n'a donc jamais gagné. Il a perdu 17 matchs (71%) et glané 7 fois (29%) le point du match nul.

https://racingstub.com/piemaker.php?width=190&height=85&values=17...

Paris a marqué 42 buts au Parc des Princes face à Strasbourg, le Racing n'en a marqué que 17.

Les cinq derniers PSG - RCS :
2003-2004 : 3-2
2002-2003 : 3-0
2000-2001 : 3-1
1999-2000 : 4-2
1998-1999 : 0-0

father-tom

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