Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Der Lens'em Schnokeloch

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Par captainflirt
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Aussi nombreux le lundi ? © lola

Taillé pour la Ligue des Champions il y a un an tout rond, l'effectif lensois se retrouve perdu dans la moustiquaire orange communément appelée Ligue 2. Avec une seule idée en tête, s'en sortir, vite.

Un was er hett des well er nitt...

50 millions d'euros de budget, Guy Roux, de l'ambition affichée, des joueurs de gros calibre, un public et un tout nouveau centre d'entraînement faisaient de Lens un des prétendants aux premières places de la Ligue 1 en début de saison dernière : objectif Ligue des Champions. Il n'en fut rien.
Après seulement cinq journées de championnat, le bonnet de Roux quittait officiellement le banc du club pour y retrouver un poste pour le moins obscur dans l'organigramme lensois. Un vrai-faux départ qui allait redonner sa chance à un homme qui autrefois affirmait qu'il n'avait jamais eu de contacts avec Lens : Jean-Pierre Papin. Le début des pépins. Malgré un effectif colossal et l'arrivée de joueurs très prometteurs au mercato hivernal, il était trop tard et personne ne put redresser la barre. Pas même le légendaire entraîneur qui avait donné à Lens son unique titre de champion de France dix ans plus tôt, Daniel Leclerq, alias le druide, venu prêter main forte à son club de toujours. La serpe d'or n'aura servi à rien.
Une affaire de banderole plus tard, elle se retrouvait maculée de sang et Lens relégué en Ligue 2 à l'issu de la dernière journée d'un championnat qui fut probablement le pire de son histoire. L'année même où les couleurs espagnoles, qui sont aussi celles du club sang et or, allaient s'emparer de l'Europe du foot.
Ce scénario, absolument personne ne l'avait imaginé. Il s'est produit. Preuve qu'en terme de football, l'argent ne fait pas forcément le bonheur.
Aujourd'hui Lens se retrouve bel et bien en Ligue 2. Et si les joueurs du Racing du Nord foulent quotidiennement San Siro, le Camp Nou ou encore la plaine du Maracana, c'est uniquement au coeur du complexe d'entraînement qui arbore ces noms prestigieux.

Un was er well des hett er nitt...

Si la fin du championnat et la difficile accession grenobloise avait entretenu l'espoir d'un maintien administratif pour le RC Lens, celui-ci n'a pas duré. C'est bien une équipe de Ligue 2 qu'allait accueillir Bollaert pour la première journée de championnat et la première victoire lensoise dans ce championnat depuis dix-sept ans, dernière saison en date en D2 d'un club régulièrement européen depuis. Et c'est Dijon qui cette fois-ci devait en faire les frais avec une victoire 3 à 1 pour les hommes de Jean-Guy Wallemme, l'ancien homme fort du club, revenu spécialement parmi les siens en tant qu'entraîneur. L'opération remontée immédiate était lancée, tandis que les chaînes de télévision et la presse, unanimes, prolongeaient leurs feuilletons surfant sur la vague ch'ti : Lens allait tout ratiboiser cette année.
C'était sans compter sur l'exotisme de la Ligue 2, qui compte parmi ses rangs d'étranges trublions capables de se déchaîner lorsqu'ils voient les (trop ?) gros clubs débarquer. Une semaine plus tard, Lens allait y goûter chez le promu Vannetais, dont on se demande encore si le stade est bien celui d'une équipe professionnelle de football.
Rebelotte quelques semaines plus tard où Lens confirme qu'il n'aime pas les promus du National, avec une nouvelle défaite enregistrée à Tours. Ils sont désormais prévenus, la Ligue 2 ne constituera pas pour eux un joyeux parcours de santé.
Et si les 25 millions d'euros de budget font office d'Everest parmi ceux de Ligue 2, Lens a cette fois-ci l'occasion de marquer le coup en allant défier un autre Racing, fondé lui aussi en 1906, auquel il dispute le fauteuil de leader depuis les premières journées de championnat.
Avec un effectif très peu remanié, le club ayant fait l'effort de préserver une masse salariale abondante afin de conserver une pléiade de joueurs estampillés Ligue 1 dans ses rangs. Dindane, Runje, Roudet, Keita, Demont, Maoulida, Jemaa, Boukari, Sablé, Chelle, la liste est longue (et en vrac). Elle se cumule avec l'éclosion de joueurs d'avenir qui font pour le moment les beaux jours de Lens, parmi lesquels Boukari et Monnet-Paquet.

Battus par Metz sur leur terrain, les sang et or retrouvent donc lundi soir une affiche au sommet du côté de Strasbourg, le couteau entre les dents. Il leur faudra briller plus que jamais devant la tonne de caméras spécialement prévues pour ce qui constitue le premier grand choc de cette saison. A ne pas manquer...

captainflirt

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