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- Par chris68
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Le Racing, lanterne rouge du championnat accueille Nantes pour ce qui sera sans doute LE match de cette saison. Les enjeux sont colossaux et déterminants pour l'avenir du club strasbourgeois en L1.
Dernier. Lanterne rouge. 20ème. Strasbourg a touché le fond. La blessure du peuple alsacien, trop récente, n'est pas encore cicatrisée, que voilà l'épée de Damoclès à nouveau suspendue au dessus de lui. Ces quelques mots font ressurgir de nos mémoires de bien mauvais souvenirs. Nous qui pensions ne plus les revivre avant bien longtemps. Il faudra sans doute encore faire avec pour cette saison. Les chances pour que nous assistions à une deuxième descente en 4 ans sont chaque semaine plus fortes. Mais quand un club est dernier au bout de seulement 8 journées et que tout ou presque est encore faisable, joueurs, staff et dirigeants se mobilisent ensemble pour commencer une bataille de longue haleine pour sauver leur tête en L1. Du moins c'est ce qu'on est en droit d'attendre.
Redevenu Alsacien et tel un jeune aiglon plein de culot, le Racing s'était élancé de sont ancien nid Mc Cormack pour s'envoler vers les sommets de ce début de championnat 2003/2004. Puis soudain, en plein vol, il s'est fatigué. Trop d'efforts à la fois, l'apprentissage ne se fait pas en un envol. Et il chuta au gré des courants d'air. Mais il se trouva que ce jour là, les vents furent particulièrement violents. Ainsi, au lieu de se battre contre ces rafales, il se laissa emporter au petit bonheur la chance. Il ne put éviter la chute et toucha le fond. Blessé, meurtri, il n'a plus la confiance peut être même la volonté nécessaire pour décoller. Mais à force de trop tarder, étant vulnérable au sol, il s'expose à l'ours qu'est la relégation. Voilà ce qu'à vécu le Racing en un peu plus d'un an. Ce match peut être aussi bien un tournant que le début d'une longue et triste ligne droite en pente raide dont on sait quelle sera l'issue. Au Racing de tout faire pour décrocher sa première et plus importante victoire de la saison. Celle qui redonnera aux supporters quelques raisons d'espérer que le Racing a encore sa place en L1. Mais que ça va être dur...
Une semaine déterminante
Une semaine agitée digne d'un club en pleine crise. Un problème entre actionnaires qui se règle subitement, une nouvelle défaite honteuse au Parc. Un staff dont la compétence est peu à peu remise en question et des joueurs à l'état d'esprit toujours aussi aléatoire. Les mots semblaient manqués à Pascal Camadini pour expliquer la situation du Racing. Pourtant, il affichait toujours à l'image de nombre de ses coéquipiers une confiance inébranlable quant à l'issue de la saison. Une confiance bien agaçante puisque elle n'a tout simplement plus lieu d'être. Où est donc passé l'humilité, la remise en cause et la réactivité de la saison dernière ? Cet état d'esprit qui nous avait permis de tutoyer les sommets avant de nous sauver ?
« Aucune décision importante ne sera prise avant ce match bilan. » disait le président Gindorf après la défaite à Paris. Kombouaré restera donc du moins encore pour ce match l'entraîneur de cette triste équipe strasbourgeoise. Par contre l'effectif sera sans doute profondément remanié. A Kombouaré de trouver les joueurs les plus enclins à se révolter.
Mais une simple révolte des joueurs suffirait-elle pour se sauver ? Non. Il faudra malheureusement plus. Une révolution basée sur les prestations de Caen et Lens. Si elle n'a pas encore commencée sur le terrain, elle a déjà commencé en coulisses. Une révolution dans la continuité à la tête du Racing. Une nouvelle page est déjà en train de se tourner. Egon Gindorf vient en effet de confirmer que sa présidence prendra fin à la fin de la saison. Entre redistribution des actions, une hausse du capital aussi déterminante que conséquente (certainement 3 millions d'€ ), on prépare déjà sa succession. C'est déjà presque officiel, ce sera Philippe Ginestet qui prendra les rennes du club dès le 1er Juillet 2005. Un nouveau projet, une nouvelle stratégie se préparent donc dans les coulisses de la Meinau. Mais tout cela dépendra aussi de ce que le Racing nous montrera lors des prochaines journées. Kombouaré a qualifié ces prochaines journées comme « des finales », il appelle aux « instincts de survie » des joueurs. Joli discours, comme avant chaque match, mais quant à leur application sur le terrain... Il y a un gouffre dans lequel le Racing pourrait y rester coincé pour le reste de la saison.
L'adversaire
Les Nantais ont eux aussi bien mal débuté leur saison. Sans victoire au bout de la 5ème journée, ils ont à l'inverse des Strasbourgeois su se prendre en main. Pas de véritable révolte de leur coté, mais un mieux dans leur volonté qui s'est ici concrétisé. Comme quoi les paroles peuvent encore être suivies d'effets. On aurait pu en douter ces derniers temps à Strasbourg. Mais malgré cette embellie, la lutte pour le maintien semble aussi être une réalité pour les Canaris. Une victoire augmenterait encore plus leur capital confiance, une défaite resterait finalement sans grandes conséquences pour eux.
Ce qu'on est en droit d'espérer
Pouvons nous imaginer une défaite... Si tel est le triste cas, elle confirmerait définitivement la direction que semble prendre le Racing. Mais au delà de ce constat dont beaucoup aurait sans doute du mal à s'en remettre, elle bouleverserait le club à tous les étages. Beaucoup de choses seraient remises en question. Kombouaré serait sans doute le premier à en faire les frais emportant certainement avec lui quelques joueurs malgré la confiance encore affichée des dirigeants à son égard. Il le disait lui même, « certains vont y jouer leur carrière ». Les changements deviendraient vitaux mais seraient coûteux et se feraient dans la précipitation, en pleine crise et à l'avenir incertain. Le Racing n'a pas le droit de perdre ce match ni même de faire match nul. Une victoire. Avec les tripes, la rage. Il faudra aussi un peu d'héroïsme et surtout un public qui laisse sa colère de coté le temps du match. Il faudra gagner presque autant de points en un match que lors des huit premières journées ! 3 points. Ils peuvent parfois vous faire gagner un titre aussi bien que vous sauver de la D2. A la Meinau ce Samedi, ils détermineront une bonne partie de l'avenir au club strasbourgeois.
Ils pourraient aussi éviter une nouvelle cassure des supporters avec leur club (mais se sont-ils au moins réconciliés ?). Car comment reconquérir tout un peuple de plus en plus impatient avec de tels résultats malgré une bonne volonté affichée ? Un peuple qui a déjà du mal à adhérer à cette inédite philosophie du Racing. Celle d'une reconstruction méthodique, longue et fastidieuse. Une philosophie qui ne porte pourtant pas ses fruits (les portera-t-elle un jour ?). Peut être lui manque-t-elle justement ce petit soupçon de folie si caractéristique qui faisait le charme du Racing. Un peuple déjà si exigeant, si amoureux de son club au point d'en être malade surtout ces temps-ci et qui sort de sept années cauchemardesques qui en ont désespéré plus d'un. Une nouvelle saison ponctuée par une relégation serait un nouveau coup dur dont le Racing aurait bien du mal à se remettre. Le coup de trop ?
Pourvu donc que le pigeon que sera ce match nous apportera le bon message. Celui qui dira à Ginestet que son aventure à la tête du Racing aura de plus fortes chances de commencer en L1....
Redevenu Alsacien et tel un jeune aiglon plein de culot, le Racing s'était élancé de sont ancien nid Mc Cormack pour s'envoler vers les sommets de ce début de championnat 2003/2004. Puis soudain, en plein vol, il s'est fatigué. Trop d'efforts à la fois, l'apprentissage ne se fait pas en un envol. Et il chuta au gré des courants d'air. Mais il se trouva que ce jour là, les vents furent particulièrement violents. Ainsi, au lieu de se battre contre ces rafales, il se laissa emporter au petit bonheur la chance. Il ne put éviter la chute et toucha le fond. Blessé, meurtri, il n'a plus la confiance peut être même la volonté nécessaire pour décoller. Mais à force de trop tarder, étant vulnérable au sol, il s'expose à l'ours qu'est la relégation. Voilà ce qu'à vécu le Racing en un peu plus d'un an. Ce match peut être aussi bien un tournant que le début d'une longue et triste ligne droite en pente raide dont on sait quelle sera l'issue. Au Racing de tout faire pour décrocher sa première et plus importante victoire de la saison. Celle qui redonnera aux supporters quelques raisons d'espérer que le Racing a encore sa place en L1. Mais que ça va être dur...
Une semaine déterminante
Une semaine agitée digne d'un club en pleine crise. Un problème entre actionnaires qui se règle subitement, une nouvelle défaite honteuse au Parc. Un staff dont la compétence est peu à peu remise en question et des joueurs à l'état d'esprit toujours aussi aléatoire. Les mots semblaient manqués à Pascal Camadini pour expliquer la situation du Racing. Pourtant, il affichait toujours à l'image de nombre de ses coéquipiers une confiance inébranlable quant à l'issue de la saison. Une confiance bien agaçante puisque elle n'a tout simplement plus lieu d'être. Où est donc passé l'humilité, la remise en cause et la réactivité de la saison dernière ? Cet état d'esprit qui nous avait permis de tutoyer les sommets avant de nous sauver ?
« Aucune décision importante ne sera prise avant ce match bilan. » disait le président Gindorf après la défaite à Paris. Kombouaré restera donc du moins encore pour ce match l'entraîneur de cette triste équipe strasbourgeoise. Par contre l'effectif sera sans doute profondément remanié. A Kombouaré de trouver les joueurs les plus enclins à se révolter.
Mais une simple révolte des joueurs suffirait-elle pour se sauver ? Non. Il faudra malheureusement plus. Une révolution basée sur les prestations de Caen et Lens. Si elle n'a pas encore commencée sur le terrain, elle a déjà commencé en coulisses. Une révolution dans la continuité à la tête du Racing. Une nouvelle page est déjà en train de se tourner. Egon Gindorf vient en effet de confirmer que sa présidence prendra fin à la fin de la saison. Entre redistribution des actions, une hausse du capital aussi déterminante que conséquente (certainement 3 millions d'€ ), on prépare déjà sa succession. C'est déjà presque officiel, ce sera Philippe Ginestet qui prendra les rennes du club dès le 1er Juillet 2005. Un nouveau projet, une nouvelle stratégie se préparent donc dans les coulisses de la Meinau. Mais tout cela dépendra aussi de ce que le Racing nous montrera lors des prochaines journées. Kombouaré a qualifié ces prochaines journées comme « des finales », il appelle aux « instincts de survie » des joueurs. Joli discours, comme avant chaque match, mais quant à leur application sur le terrain... Il y a un gouffre dans lequel le Racing pourrait y rester coincé pour le reste de la saison.
L'adversaire
Les Nantais ont eux aussi bien mal débuté leur saison. Sans victoire au bout de la 5ème journée, ils ont à l'inverse des Strasbourgeois su se prendre en main. Pas de véritable révolte de leur coté, mais un mieux dans leur volonté qui s'est ici concrétisé. Comme quoi les paroles peuvent encore être suivies d'effets. On aurait pu en douter ces derniers temps à Strasbourg. Mais malgré cette embellie, la lutte pour le maintien semble aussi être une réalité pour les Canaris. Une victoire augmenterait encore plus leur capital confiance, une défaite resterait finalement sans grandes conséquences pour eux.
Ce qu'on est en droit d'espérer
Pouvons nous imaginer une défaite... Si tel est le triste cas, elle confirmerait définitivement la direction que semble prendre le Racing. Mais au delà de ce constat dont beaucoup aurait sans doute du mal à s'en remettre, elle bouleverserait le club à tous les étages. Beaucoup de choses seraient remises en question. Kombouaré serait sans doute le premier à en faire les frais emportant certainement avec lui quelques joueurs malgré la confiance encore affichée des dirigeants à son égard. Il le disait lui même, « certains vont y jouer leur carrière ». Les changements deviendraient vitaux mais seraient coûteux et se feraient dans la précipitation, en pleine crise et à l'avenir incertain. Le Racing n'a pas le droit de perdre ce match ni même de faire match nul. Une victoire. Avec les tripes, la rage. Il faudra aussi un peu d'héroïsme et surtout un public qui laisse sa colère de coté le temps du match. Il faudra gagner presque autant de points en un match que lors des huit premières journées ! 3 points. Ils peuvent parfois vous faire gagner un titre aussi bien que vous sauver de la D2. A la Meinau ce Samedi, ils détermineront une bonne partie de l'avenir au club strasbourgeois.
Ils pourraient aussi éviter une nouvelle cassure des supporters avec leur club (mais se sont-ils au moins réconciliés ?). Car comment reconquérir tout un peuple de plus en plus impatient avec de tels résultats malgré une bonne volonté affichée ? Un peuple qui a déjà du mal à adhérer à cette inédite philosophie du Racing. Celle d'une reconstruction méthodique, longue et fastidieuse. Une philosophie qui ne porte pourtant pas ses fruits (les portera-t-elle un jour ?). Peut être lui manque-t-elle justement ce petit soupçon de folie si caractéristique qui faisait le charme du Racing. Un peuple déjà si exigeant, si amoureux de son club au point d'en être malade surtout ces temps-ci et qui sort de sept années cauchemardesques qui en ont désespéré plus d'un. Une nouvelle saison ponctuée par une relégation serait un nouveau coup dur dont le Racing aurait bien du mal à se remettre. Le coup de trop ?
Pourvu donc que le pigeon que sera ce match nous apportera le bon message. Celui qui dira à Ginestet que son aventure à la tête du Racing aura de plus fortes chances de commencer en L1....
