Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

MHSC - RCS, le jeu et les joueurs

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Après-match
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Par mediasoc
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Individuellement, les joueurs ont été trop empotés pour que le collectif strasbourgeois prenne le dessus sur Montpellier. Voici l'équipe passée au scanner...

Le jeu


Comme souvent à l'extérieur, le Racing Club de Strasbourg n'y arrive pas contre les gros poissons du championnat. Il était écrit que ce serait également le cas à Montpellier.

La première rencontre de l'année - contre Montpellier déjà - avait été serrée et n'avait connu un dénouement favorable que grâce à un coup de pied arrêté de Gargorov sur la tête de James Fanchone. A l'époque déjà, on soulignait la capacité d'accélération de l'équipe héraultaise mais son inefficacité également. Montpellier ne carburait pas encore à son maximum lors du match aller, tandis que les joueurs strasbourgeois cherchaient à effacer 11 défaites consécutives et une descente cruelle. Entre temps, Montpellier a trouvé son tireur de coup franc et une attaque de feu.

Au match retour, c'est un Montpellier solide qui domine dès l'entame du match, soulevé par son public retrouvé. Par contre, son attaque restera stérile, n'inquiétant que peu la défense centrale des visiteurs. C'est ailleurs que ça allait se jouer. Comme à l'aller, les coups de pied arrêtés seraient décisifs. Le match se jouait ailleurs, entre 20 et 40 mètres du but de Stéphane Cassard. Le milieu de terrain bleu se montrait lourd et maladroit, comme quand on veut draguer une minette de 18 ans dans une boîte de nuit alors qu'on a 20 ans de plus et quelques grammes d'alcool dans le sang. Imaginez que la Ligue 1, c'est la minette, et vous aurez compris...

C'est l'agile Traoré qui ouvre le bal des gros lourds, dès la 2ème minute, donnant un coup franc aux rouges. Ducrocq se sent floué dans son rôle ingrat et fait de même dès la 8ème. Marcos se souvient qu'il sort d'une "blessure de rugbyman" et tente un plaquage monstrueux sur Delaye à la 9ème.

Arrive la mésentente entre les deux capitaines : l'ancien Paisley et l'actuel Lacour. Les deux évitent la balle comme une demoiselle trop acnéique. Manque de bol, l'éternel Delaye - le copain de Vincent Hognon - récupère la boule avant de se faire descendre par un Lacour trop bourrin. Sur le coup franc du meilleur passeur du championnat Tino Costa, le fluet Marveaux marque - tranquillou - en reprenant la balle deux mètres devant Cassard, surpris.

A la 18ème, Marcos se la joue basketteur, faisant un "block" à l'entrée de la surface. Le beau gosse Tino Costa caresse la boule et l'envoie dans les filets.

C'est à peu près tout : le mal était fait. La belle est partie effrayée. Le reste ne sera que volonté de rattraper le coup, mais toujours avec beaucoup de maladresse. On ne comptera plus les passes manquées, les relances hasardeuses, et la révolte strasbourgeoise tuée dans l'oeuf.

Les joueurs


Les notes sont sur 10.

Stéphane Cassard (5) : le phare strasbourgeois n'a rien pu faire face aux coups de boutoir de Costa et de Marveaux. Le reste du match a été assez tranquille, jusqu'au projectile reçu à l'heure de jeu. Mine de rien, cette "parade" aurait pu être décisive et aurait pu valoir l'annulation du match et la victoire sur tapis vert.

Pierre Ducrocq (4) : le pote de Greg Paisley a certes relégué Szelesi sur le banc, mais il n'est pas gage de sûreté. Montano l'aura fait souffrir tout au long du match. Il a même fini à la limite de péter un plomb, prêt à mettre un coup de boule à Montano avant de se la jouer vidéo-gag en tombant sur lui l'action suivante... Du petit Ducrocq, bien pâle par rapport au bon match réalisé contre les Rémois. A la limite de l'exclusion.

Steven Pelé (5) : difficile de lui mettre plus, car on ne l'a presque pas vu. Peu inquiété dans le cours du jeu, il était cependant absent sur les coups de pied arrêtés décisifs.

Grégory Paisley (5) : même remarque que pour Pelé. Seule éclaircie du match : c'est lui qui envoie une longue balle dans la surface montpelliéraine qui donnera la réduction du score à Strasbourg.

Jean-Alain Fanchone (4) : le meilleur défenseur latéral gauche de la Ligue 2 (d'après l'Equipe) a souffert de la comparaison vendredi soir. Offensivement, il a été remarquablement absent, tandis qu'en défense, il a été maladroit dans ses relances, comme lors de la 38ème minute, où sur une action anodine, le joueur panique et envoie la balle en touche. Remplacé par Othon (à la 81ème minute) qui fait son retour suite à une longue absence.

Guillaume Lacour (4) : difficile de condamner le capitaine courage de cette nouvelle saison en Ligue 2. Le joueur le plus ancien de l'effectif n'a pas été dans son assiette, tant il était débordé par la vivacité montpelliéraine. Provoque le coup franc du premier but des locaux.

Renaud Cohade (4) : auteur de plusieurs fautes grossières, il a également été débordé au milieu. Il prendra d'ailleurs un carton jaune. Sur l'élan de son excellent match contre Reims, il aurait pu être l'homme du match sur son penalty. Cependant, il décida de changer de côté. Mal lui en a pris.

Yassine Bezzaz (5) : comme contre Reims, il est capable de faire de grosses accélérations et d'obtenir des coups francs (comme à la 35ème). Il a également pu les tirer, assez moyennement, étant un des rares gauchers de l'effectif. Il a suivi son milieu de terrain en commettant des grosses fautes. Remplacé par Ledy, qui est rentré sans complexes et qui a fait une bonne demi-heure.

James Fanchone (3) : le syndrome Casper a de nouveau frappé. Absent partout, il a juste eu l'occasion de tenter un ou deux raids solitaires pour obtenir une touche, et le plus souvent rien du tout.

Marcos (2) : Après la première action (prometteuse) du match, il s'est mué en brute alors qu'il est connu pour ses qualités techniques. Aussi perdu sur le terrain que pendant bien d'autres matchs de la 2ème partie de saison. Remplacé par Bah, mais trop tardivement pour qu'il prenne ses marques comme lors du match à Guingamp.

Kandia Traoré (7) : Mention spéciale à l'attaquant strasbourgeois qui s'est battu sur tous les ballons. Son but plein d'opportunisme montre qu'il vaut beaucoup mieux que les quelques ratés qu'il a eu pendant la saison. Ses paroles à la TV à la sortie de la première mi-temps étaient encore le signe que tout était possible pour Strasbourg.

Chez les Montpelliérains, on peut noter le sauvetage "fatal" de Carasso sur le penalty de Cohade, le bon début de match de Delaye ainsi que la maîtrise des coups de pied arrêtés de Costa. Jourdren a été très rassurant, tandis que le reste de l'équipe s'est montrée assez solide et solidaire pour ne pas prendre de buts dans les dix dernières minutes. Rolland Courbis a été bien dans son match, ce qui dénote avec la position de retrait du staff strasbourgeois.

mediasoc

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